raouldjimeli1@gmail.com
Un mur de la philosophie africaine
tombe. Fabien Eboussi Boulaga. Décès, hier 13 octobre, dans un quartier de
Yaoundé, Cameroun. 13heures. Ces dernières années, on l'a vu dans quelques
espaces publics du Cameroun, à la Librairie des Peuples Noirs, de Mongo Beti.
Souvent, avec les jeunes chercheurs. Eboussi Boulaga a d'abord été prêtre
jésuite, a "perdu la foi" est devenu un laïc. S'est adonné avec
engouement à un travail sur la philosophique africaine et sur les questions
politiques et religieuses en Afrique. En 2009, Ambroise Kom a dirigé un
collectif: Fabien Eboussi Boulaga, la philosophie du Muntu, paru chez
Karthala, en son honneur. Cet homme dont la communauté scientifique de
l'Afrique témoigne la simplicité et la profondeur d'esprit depuis hier, a aussi
dirigé la Revue Terroirs pendant de longues années.
Eboussi Boulaga. Un penseur qui
rejoint le pays de l'éternelle pensée.
Raoul Djimeli
Poète, Journaliste culturel
Directeur de publication de Clijec Mag
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire