La guerre, c'est le dernier recours. Mieux la guerre devrait être le dernier recours. Le monde ressemble à une jungle qui ne dit pas son nom. La force est toujours l'atout des plus forts. Les Turcs déclarent la guerre aux forces négatives ou aux terroristes comme ils les appellent, justement parce qu'ils sont forts. Ils dictent la règle du jeu, déterminent ce qui doit vivre ou mourir. Les puissants abusent de leurs armes pour étouffer toute tentative de libération de la part des sujets qu'ils colonisent ou tiennent sous leur domination. Voici à peu près le dialogue que j'ai échangé avec mon pourfendeur:
- Au lieu de juger les Turcs, occupe-toi des conflits armés qui ont lieu dans ton propre pays.
- Que ce soit en RDC ou en Syrie ou encore en chez les Rohingas, la guerre n'est pas défendable.
- Chez toi, cela fait des années que des femmes sont violées, que des enfants sont embrigades comme soldats dans les milices, que des tribus sont dépossédés de leurs terres, par la force des armes.
- Oui, c'est vrai. Je décrie la guerre, où qu'elle ait lieu.
- Il ne suffit pas de la décrier, il faut poser des actes concrets pour défendre les innocents qui en souffrent. Tu le fais certes avec ta plume, mais ne crois-tu pas que tu ferais mieux de descendre sur le terrain.
- Là tu m'en demandes trop. Je suis enseignant, j'enseigne la justice, la paix et l'honnêteté, loin de tout moralisme aveugle.
- C'est une contribution qui se défend, mais au moralisme je substituerais l'activisme. C'est là que réside notre faiblesse. Nous prêchons dans le désert au lieu de prendre le taureau par les cornes..
- Tu touches là un point très important. Les organisations internationales, privées ou officielles, mettent d'importants moyens pour éradiquer la guerre, et assurer la paix. Cet effort s'avère souvent inutile. Mais imagine un peu ce que le monde sans la voix ni les actions de ces humanitaires. Je soutiens ces efforts...sans forcément en faire partie.
- Homme de discours, tu as raison. J'admire ta détermination et ta foi dans tes convictions.
- Chacun voit le monde à travers ses yeux. Oui, j'ai des convictions indéboulonnables sur lesquelles je base mon agir. Je ne porterai jamais le sang de quelqu'un sur mes mains. Et la guerre, c'est pas mon truc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire