Le COVID 19 sert de prétexte à beaucoup d'intoxications et justifie plusieurs arguments pour un monde monolithique et à pensée unique. Mondialisme sauvage, nouvel ordre mondial, pandémie de décroissance, neutralisation des pouvoirs existants, pensée d'une dictature universelle dictée par les puissants, contrôle électronique ou digital des populations, etc. On a tout entendu.
L'occasion est propice pour détourner les esprits de vrais problèmes géopolitiques et sanitaires qu'ils rencontrent au jour le jour. Des cabales politiques sont organisés pour se débarrasser des collaborateurs encombrants, pour désengorger les prisons, pour y envoyer les imposteurs, voleurs et violeurs de tout acabit. Au-delà de tout cela, il y a un profit économique et financier dont bénéficient les pêcheurs en eaux troubles. Les exemples sont légions. Des messages aussi contradictoires les uns que les autres, diffusés à travers les réseaux, ne cessent d'interpeler les gens et de semer la confusion. Pas loin des déclarations discriminatoires à caractère racial, ethnique ou religieux. De quoi susciter ou déterrer des clichés irrationnels. Les Noirs seraient résistants au Coronavirus; ils meurent nombreux aux États-Unis parce qu'ils ne seraient pas entièrement couverts par les assurances. Les Africains sur lesquels on propose de tester le vaccin anti-coronavirus alors que le continent noir est le moins frappé par cette pandémie croient en une manoeuvre de l'Occident pour la vider de sa population et récupérer ses richesses naturelles et minérales. Les politiciens et les médecins s'y mettent en fonction de leurs intérêts égoïstes.
On a appris il y a quelques semaines que des politiciens auraient convaincu et payé une jeune homme sain de se faire déclarer malade de coronavirus dans une localité précise. En vue de donner du poids à leurs allégations, l'évêque du lieu serait monté au créneau pour alerter l'opinion locale et nationale. Le gouvernement central aurait décaissé 100 000 USD. L'élu du lieu aurait empoché 75 000 et envoyé 25 000 au pouvoir provincial qui à son tour a géré après s'être servi copieusement. Au final, les agents dépisteurs - qui font le travail médical - n'auraient été rémunérés que de 5 USD. Le faux cas, sans suite, a jeté l'opprobre sur le prélat, l'élu national, l'autorité provinciale… Comme quoi tout est mis en oeuvre sous toutes les formes pour tirer profit de cette manne financière. Chacun vole à son niveau.
Pour les médecins, le Covid19 est une aubaine tombée du ciel. Un paisible citoyen sentant quelque malaise est transporté vers un hôpital où un médecin le consulte. Température, tension, pression sanguine, glycémie, tout est OK. Il prescrit une cure létale, et le patient meurt dans les minutes qui suivent. Le médecin propose à la famille une somme de 3 000 USD afin que le défunt soit versé à liste des décès par coronavirus. On apprend que le médecin recevrait 10 000 USD par décès et que le gouvernement s'empresserait de gonfler le nombre des sinistrés afin d'obtenir les millions de dollars affectés à cette pandémie par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Autrement dit, la mort des patients forme le pactole des médecins dans un monde qui a perdu le sens de l'humain et de l'humanité.
La réflexion peut continuer plus loin, mais je préfère m'arrêter à quelques idées. Le monde qui se profile devant nous connaîtra des bouleversements géopolitiques imprévisibles. Imprévisibles? Si pas tant que cela. Les visionnaires voient déjà une RDC totalement balkanisée, démantelée, disséquée entre les dents de ses envieux voisins (RCA, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Angola) qui ne rêvent que de l'occuper politiquement, militairement et humainement. Les visionnaires voient une Chine expansionniste qui, en prêtant milliards de dollars aux Africains, n'envisagent que de coloniser et envahir cette Afrique vers laquelle elle déversera sa nombreuse population. Des signes prémonitoires parmi lesquels le 5G, le Coronavirus, le Brexit, la politique nationaliste des États-Unis, l'expansionnisme chinois, l'occupation de la Crimée, le démantèlement des institutions onusiennes, etc. annoncent des changements profonds par rapport auxquels les pays développés et émergeants se positionnent, alors que les pays africains attendent encore que des solutions leur soient dictées de l'étranger.
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