Au vu des sommes colossales dilapidées ou détournées, j'en suis à me demander si en.fin de compte nous sommes gouvernés ou pillés. La réalité est terrible, inimaginable. Comme un bouc, chacun broute ou pille à la mesure de sa laisse. Il se passe en Afrique des choses ahurissantes. Les insoupçonables se révèlent souvent être les plus grands prédateurs dans cette jungle indomptée, que dis-je?, manipulée ou destinée au désarroi. Un quidam me parlait d'un non-état dans ce continent où la misère la plus crasseuse côtoie l'opulence la plus insolente. Terre de contradictions inhumaines et criminelles. Nos pasteurs millionnaires possedant des jets privés se pavanent, sans ciller les yeux, d'un coin à l'autre de l'univers. Nos élus du peuple qui se la coulent douce au détriment de leurs électeurs désormais abandonnés à leur triste sort. Et ceux qui ont le pouvoir ou accès aux caisses de l'état détournent le dénier public. La question mérite d'être posée à propos de ces millionaires et millardaires qui nous gouvernent, nous pauvres fellas. Sommes vraiment gouvernés ou pillés? Aux yeux de mon pote, gouverner dans le contexte africain actuel, c'est piller. On entre pauvre, on en sort riche. D'où la course au pouvoir. Cela me rappelle une chanson célèbre des années 66-68. La course au pouvoir continue inlassablement, les prédateurs se multiplient relayés par leurs descendants. Nul n'y échappe, malheureusement, même pas le diable en personne encore moins le pontife des sapeurs. Demandez-leur d'où vient l'argent de leurs friperies? Du système. Je répète du système tentaculaire de gouvernement et de pillage.
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