Un mois très déséquilibré marqué par des souvenirs de retrouvailles, d’adieux, d’anniversaires, et de décès. Sur tous les plans de ma vie, ce mois est émotionnellement inoubliable. Le lecteur de ce blog se souviendra de faits symboliques et réels qui sont survenus autour du mythologue que, par la force des choses, je suis devenu. Faits survenus en juillet. Mois de souvenir autour de la mort.
Il y a trente-six ans, je frôlai la mort. Je tombai de la Vespa qui me servait de moyen supplémentaire de déplacement. J’étais avec le sieur mécanicien Gilbert Manunginina lorsque je tombai à la jonction de la station d’essence, Barrière de Kenge. Surmenage! Je préparais le jubilé du prélat et l’enterrement de sa nièce. Tout est dit. Mon visage et mes bras portent encore les marques de cicatrice. Mon sang coula pour la rédemption de mon monde, que dis-je, pour sceller l’unité du destin des miens. Blasphème, plutôt langage de littéraire mythologue.
Du 1er au 31 juillet, que des maillons emberlificotés de ma vie profonde. L’archiviste y lirait volontiers amitié, succès, fidélité, amour, famille, providence, engagement, etc. Moi-même j’y vois simplement la main de Dieu. Cette main qui me guide jusqu’à ce jour quoique je tombe parfois dans le découragement, la tristesse et la détresse. Les déconvenues et adversités font partie de la vie. Moi, je crois en la Providence et chante avec David: « Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer » (Ps. 23).
J’arrête là. Il est 1:25. Bon week-end à toutes et tous.
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