Les nouvelles qui viennent du pays parlent des cas fréquents d’insécurités, d’enlèvements, et des trafics d’organes humains par des pègres criminelles. Des vidéos et des audios alertent sur la prudence à observer lorsqu’on utilise des moyens de circulation communs comme les taxis, bus, esprits de mort ou des motos qui pullulent dans la ville depuis quelques décennies. Une fois dans un taxi, soit on vous pulvérise un parfum aux yeux qui vous endort dans l’immédiat, soit on vous injecte un produit toxique somnifère, soit on dépoussière des liasses de billets qui vous mènent dans les bras de Morphée. Le kidnapping est devenu monnaie courante. Dans un bus ou mini-bus, la pratique est identique… on vous conduit vers une destination inconnue. Une fois arrivés au site des gangsters, le baron du trafic vient en personne ordonner les tueries des victimes. Les viscères jetés, sont récupérées les parties transplantables comme les reins, les foies, les coeurs, et d’autres organes. Une affaire extrêmement rentable.
On doit se méfier même des « malewa », ces restaurants de pacotille qui offrent des « damages » aux coins des rues ou des marchés. Ces femmes reçoivent des « cops » juteux des commanditaires de la mort. Elles usent de leur gentillesse maternelle aux enfants pour les sacrifier aux tueurs et aux gueules-de-loup. Il semble que les organes des enfants sont particulièrement recherchés et rapportent « énorme et gros ». À entendre les nombreux témoignages des réseaux, on ne sait vraiment plus où donner de la tête ni â qui se fier. La stupeur est totale. Vigilance! Surrender to God.
À Kinshasa la panique gagne de plus en plus la population devenue soupçonneuse et méfiante les uns vis-à-vis des autres. On évite de se promener seul la nuit, de prendre un taxi Ketch ou de monter dans un bus qui rabat les prix de Ms billets. À l’intérieur du pays, la psychose a gagné du terrain. A l’Ouest Teke et Yaka s’affrontent à l’arme blanche, dans une haine devenue incontrôlée et aveugle; ils représentent des fissures ethniques profondes qui se radicalisent. Une main noire les guide. Les violences de l’Est sont transposées désormais à l’Ouest. Les villages sont constamment victimes de pillages. Les fermes sont décimées ainsi que leurs cheptels et plantations. La famine s’installe. Les infrastructures se base se délabrent jetant des milliers sur les routes et à la belle étoile. L’insécurité ne semble pas maîtrisée aussi bien en ville qu’à la campagne. Les villages sont la proie des Mobondo dont on ne comprend plus la raison d’être tellement ils commettent des dégâts irréparables dans les deux camps en conflit. Qui sont-ils au juste? Quel est le but de leur combat?Pourquoi terrorisent-ils des villageois alors qu’ils prétendre défendre leur ethnie. L’insécurité est totale.
Aux autorités de prendre le taureau par les cornes, autrement la situation va se dégrader irrémédiablement. À la population de faire preuve de maturité, de résistance et de solidarité. La paix ne s’osbtiebdra u’à ce prix de sacrifice et d’abnégation. Pro Patria mori!
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