11 septembre 23. Je me retrouve à Addis Ababa depuis disons 20h30. Une fois arrivé à l’hôtel Debra Doma, j’accède à mon compte WhatsApp et à mes e-mails. Des messages de déception des personnes qui espéraient être rencontrées mais qui ne se sont pas donné la peine de me saluer. J’ai invité une parente qui a préféré que je lui envoie de l’argent. Une autre était prise par une neuvaine qui finit tard. Soit. Le prêtre est étonné que je ne l’aie pas revu mon voyage. La religieuse m’a taxé de méchant. Que des messages me rappelant des promesses non réalisés ou des rencontres ratées. Il n’y en a pas ou presque pas de positifs. Tout tourne autour de l’intérêt envisagé. Que j’en suis. Une cousine a contracté une dette de 20$ que le créancier la somme de rembourser à un taux usurier. Le prêtre attend d’acquérir son livre de bénédictions. Mes neveux de Kingungu souhaitent que leur PlayStation soit réparé. C’est important, je demande à leur mère de faciliter la réparation. Ma tante attend de l’argent pour ses soins, mais refuse de converter ce qu’elle a reçu en frais de consultation. Tout le monde attend tout de moi. On m’a arraché des promesses. En plus c’est la rentrée scolaire… casse-tête pour beaucoup de parents.Tous insatisfaits que je n’aie rien fait pour eux.
Personne ne pense que moi aussi je suis un parent préoccupé par la situation de ses enfants et que les problèmes de toutes sortes se posent aussi à moi. On me propose de payer les frais scolaires ou académiques pour un tel ou une telle, annihilant mes responsabilités fondamentales de Tata Mapasa. Je dis NON. C’est cela le séjour au pays. Vous êtes comme traqués et obligés de vider vos poches au point de manquer de quoi payer le go-pass. Des agents de l’aéroport, je ne vous dis rien car c’est un autre monde.
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