Tout le monde se précipite aux élections. Les élections elles-mêmes sont sujets à débats. Il n'y a pas d'accord sur le ficher électoral. Certains opposants exigent qu'il soit audité par un organe indépendant, mais la CENI ne l'entend pas de cette oreille. L'opposition supçonne une fraude massive programmée en faveur du leader Tshisekedi. Fayulu le démontre chiffres à l'appui, mais la CENI ne cède pas. D'autre part, depuis New York on entend Corneille Naanga demander à Tshisekedi de dévoiler le contenu de l'accord qu'il aurait conclu avec Joseph Kabila pour accéder au pouvoir. Celui-ci déclare avoir gagné les élections de décembre 2018, pendant que Fayulu proclame toujours être le président élu. La vérité des urnes aurait été déviée et falsifiée à la faveur d'un accord de passation civilisée de pouvoir. Nous l'avons entendu depuis 2019. Que l'ancien president de la CENI Naanga qui avoue avoir co-rédigé le texte de l'accord s'oppose aujourd'hui à Tshisekedi laisse tout le monde ahuri et remet en question toute le processus éléctoral. Il y a eu quelque chose d'insolite. Soit! Où va notre pays? Quel bilan M Tshisekedi défend-il pour mériter une réélection? La coalition initiale CASH FCC a volé en éclats, remplacée par une Union Sacrée cousue de fil blanc. La corruption et les detournemens des deniers publics battent des records jamais égalés. L'appareil administratif et la gestion de la chose publique sont chaotiques. Des territoires entiers échappent au contrôle du pouvoir central, des poches d'insécurité existent à l'Est comme dans la région de Kwamouth, Kwango, Kwilu. La RDC n'est pas entière, elle est découpée, occupée et envahie par des étrangers. Mais le pouvoir en place sollicite un deuxième mandat. Où allons-nous? Où va notre pays? Il y a du travail, beaucoup de travail pour le remettre sur les rails.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire