“Die beste Bildung findet ein gescheiter Mensch auf Reisen”, a écrit Goethe. Le voyage est une véritable école de la vie. Ce bel adage s’est encore vérifié lors de mon dernier voyage.
Ethiopian Airlines ne cesse d’attirer mon attention sur l’excellence de son organisation et de son know how. Rien à envier aux grandes compagnies aériennes qu’elle dépasse du point de vue humain et gentillesse. Il m’est arrivé de me plaindre du comportement automatique de certains agents qui, en réalité, ont respecté les ordres de leur companies. Au guichet de Visa on Arrival, vous êtes pris en charge jusqu’au bus qui vous amène à l’hôtel. Quel professionnalisme! Vous êtes comme fascinés au pays des merveilles. À Ndjili tout le monde ou presque exige son coca ou son verre de bière, pour chaque service rendu. Rien n’est gratuit dans cette suite d’activités qui va du porteur du chariot de bagages jusqu’à l’agent sanitaire qui vérifie la carte internationale de vaccination. L’officier du security check point exige 20$ pour des noix de cola et des petits colas glissés dans le sac à dos. Une chaîne de rançonneurs vous escorte au pied de l’avion comme des marmailles affamées. Comme quoi, I am speechless. I don’t think the situation will get any better.
A l’embarquement de Bole une dame se pointe devant moi alors que la zone 3 cède le pas à la zone 4. Nous échangeons en anglais qu’elle maîtrise parfaitement. Elle teste le système. Le tableau est clair, elle doit attendre. Dans l’avion, comme pour confirmer que toute rencontre n’est pas hasardeuse, nous nous retrouvons aux sièges 20J et 20K. Halte au prophétisme d’affamé! Mère de quatre enfants, grand-mère de quatre petits-enfants, la Congolaise Yollande revient de Kin pour son domicile habituel en Angleterre. Femme d’affaires, J’apprends d’elle comment gérer sa compagnie à Kin depuis l’étranger. Sa force est d’avoir un neveu très honnête qui brasse ses affaires. Et ça marche apparemment. Nos échanges finissent dans l’aérogare de Heathrow. Me voilà couronne homme d’affaires. C’est pas fait pour moi, je regrette. Mais j’ai retenu la leçon. Je continue mon sommeil, car j’écris cet article entre 3h30 er 4h10. Adios !
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