Sep 14 2023. It feels good to be back after such a long trip to Africa. Je suis de retour depuis hier 15h40. Un voyage retour qui a duré trois jours. Parti de Kinshasa le 11 septembre, j‘ai passé une nuit à Addis Ababa et deux nuits à Londres. Les mapasa et leur maman sont venus m‘attendre à BGI. Peu après 17h30, nous étions à la maison; le trafic était relativement dense. Belles retrouvailles comme toujours. Tout le monde est satisfait du butin du voyage, un laptop pour Junior, des livres er des chaussures pour sa soeur, et une montre Samsung Galaxy 6 pour leur maman. Quant à moi, j‘ai trouvé des bières américaines au frigo. Surtout beaucoup d‘amour et de convivialité familiale. Le temps d‘annoncer ce retour à les proches au Congo et en Europe, je me suis eeposé sans dormir tellement je suis fatigué.
Le moment le plus pathétique de mon voyage à été ma visite à Selhurst, London, chez ma Tante MaCha. Un moment difficile intégré comme un devoir familial dans mon programme. Je ne pouvait pas passer sans la visiter étant donné qu‘elle était un peu malade, mais nous avons plus parlé famille et proches amis. Surtout des difficultés que traverse la jeunesse dans notre famille étendue. On s‘est vraiment parlé à cœur ouvert. C’était important. Une jeunesse dont les voies de la réussite sociale et matérielle sont bloquées ou incertaines. Des jeunes mères et pères d‘enfants sans assise familiale, dont les progénitures sont soignées chez les grands-parents lorsqu‘ils ne sont pas abandonnés à leurs mères. Des mariages ratés ou sans issues. Une précarité sans nom. Des situations d‘errants entretenus par des femmes inconnues qui ne se mêlent pas des affaires de famille, mais dont l‘impact est considérable sur le sort de leurs partenaires. Des situations vraiment alambiquées. Il y en a même un en prison, dont le dossier n’évolue pas. Il y en a même un dont les enfants hors mariage errent sans qu‘il sache où ces derniers se trouvent une malédiction. De là à croire à une malédiction fatale! Sans oublier les maléfices indescriptibles qui pèsent sur notre famille, quoique j’aie de sérieuses réserves face à la superstition. Je n’y crois simplement pas mais nos gens fonctionnent dans cette mentalité mythique. Nous avons prié le Seigneur pour qu’il nous soit plus clément et généreux.
Je suis donc de retour à Prior Park, St James. Vient le temps du bilan, et surtout de payer les dettes et réaliser des promesses à certaines personnes. C‘est comme ça à chaque eetoue de voyage de la RDC, notre beau pays.
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