3 septembre 2023. Il est 14 heures lorsque je quitte l’évêché de Kenge où j’ai été invité à partager le repas dominical, en compagnie de l’abbé Michel N’Gob. Juste après la cloture, un enfant qui s’amuse à grimper sur pilier de la parcelle tombe sous nos yeux, je freine en catastrophe, sans le toucher. On a frôlé l’inévitable. L’enfant de 10-11 ans a disparu de nos yeux. Je n’ai pas eu le temps de réaliser l’immensité du drame que j’ai risqué. J’aurais sans aucun doute connu la prison s’il s’ensuivait mort d’enfant. J’aurais peut-être été battu à mort, lynché ou mis à mort par la population du quartier. Personne n’aurait évoqué la bêtise de l’enfant ni l’irresponsabilité de ses parents. On m’aurait parlé de moi comme un chauffard, un criminel de grands chemins… m’a vue aurait pris un coup fatal. J’arrête là.
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