30 juin 2024

30 juin 2024: Indépendance

30 juin 1960. Indépendance Cha Cha. Il y a 64 ans la République démocratique du Congo hissait le drapeau de son indépendance. L'hymne national "Debout Congolais" composé par le P Simon Boka sj officiellement entonné pour la première fois. Le Congo indépendant naquit des cendres du Congo Belge. Défendons sa souveraineté, s'il le faut, même au prix de notre sang. Dépassons nos divisions provinciales, tribales ou partisanes pour l'unité et l'intégrité de notre territoire national, la seule terre que nos ancêtres nous ont léguée. Vive la RDC.

30 juin 1974. Sacre épiscopal de Mgr Dieudonné M'Sanda Tsinda-Hata des mains de SS le Pape Paul VI dans la Basilique St Pierre à Rome. 50 ans se sont écoulés. Il est décédé dans sa 28e année épiscopale. Pendant la messe de confirmation d'aujourd'hui à la Cathédrale Anuarite construite par son illustre prédécesseur, Mgr Jean Pierre Kwambamba a évoqué cet anniversaire et invité les chrétiens à lui rendre hommage. Pour la petite histoire, la paroisse-cathédrale fut érigée le 29 juin 84 sous le nom de Sts Pierre et Paul, changé une année plus tard en paroisse Mwense Anuarité. Probablement en juin 85. Une chose sûre est que lors du premier pélerinage Anuarite auquel je participai en janvier 86 à Isiro, le nom était déjà changé. L'abbé Nicolas Berendts en fut le tout premier curé, et moi le vicaire dominical. Que l'âme de Mgr Dieudonné repose en paix!

Rendons grâce au Seigneur pour ses merveilles! Chantons le Te Deum de la bonté divine!

Suisse - Italie : 2 - 0

29 jiin 2024. J'ai suivi le match Suisse - Italie presque totalement. Dès les dix premières minutes, je n'ai plus reconnu les célèbres Azzuri. Rien alors. Ils étaient dominés en termes de possession de la balle, par une Nati très bien organisée en milieu de terrain. C'etait vraiment beau de voir les Suisses à l'action. Les Azzuri semblaient fatigués, somnolents, démotivés. Je ne les ai vus à aucun moment vraiment construire une quelconque action collective digne d'une équipe championne du monde. Une honte pour leurs nombreux Tiffosi" Quant aux Suisses, ils iront loin à cette allure. Bravo Sommer et compagnie.


64 ans d'indépendance: réflexions inspirées par PT

Je connais l'écrivain, journaliste et activiste congolais Pie Tshibanda depuis fin 2006. Le 23 novembre 2026, alors que je participais au colloque "Images de soi" à l'UAG à Fort-de-France, Martinique, j'ai vu un grand poster annonçant son spectacle "Un fou noir au pays des Blancs" affiché à la mairie de FdF. C'est le jour où j'ai vu et interviewé le célèbre poète Aimé Césaire (1913-2008). Cf. ma publication en ligne "Quarante-cinq minutes avec Aimé Cèsaire" (2006). Je ne crois pas avoir entendu parler de Tshibanda auparavant. J'enseigne d'ailleurs ette tragi-comédie à l'ISP Kenge. Et avant-hier, j'ai découvert la série Pie Tshibanda TV. Même scénario qu'en 2006, sauf qu'il n'a plus de tenue de scène. Chemise magnifique, sérieux, il offre d'intéressantes analyses.

Les sujets qui m'ont inspiré concernent l'expansionnisme rwandais et la gestion salariale de Vital Kamhere. Dans le premier cas, Tshibanda prévient les Congolais des deux rives contre la technique du "masque" pratiqué par le Rwanda: AFDL, LD Kabila, RCD, M23, tous des masques derrière lesquels opèrent les Rwandais. Concernant l'honorable Kamhere, PT reprend une vidéo dans laquelle ce dernier vante sa pratique de multiplication de salaires par 3 et de distribution de voitures à ses agents à partir d'une caisse noire. Trés bonnes analyses révélant un patriotisme sans ambiguïté. Le danger belliqueux posé par le Rwanda pour les deux Congo n'est plus un secret pour personne. On se croirait encore au temps d'Alexandre le Grand ou des conquêtes romaines. Quant à la  gestion des services de l'état par la seule volonté de VK, elle constitue un autre problème sérieux. Sur quel barème? De quel droit? Pourquoi cette augmentation par 3 ne concerne-t-elle pas les autres services de l'état? En fait, PT illustre l'absence de l'état et l'arbitraire dans le chef de certaines autorités politiques.

Voilà où nous en sommes 64 ans après la proclamation de l'indépendance de la RDC. Le pays est menacé d'invasion et de dislocation par son petit voisin qui vend son genocide comme un holocauste planétaire. Les massacres de plus de 10 000 000 de Congolais, perpétrés dans l'Est de la RDC, sont sans pareil comparés aux 800 000 tués du Rwanda, mais la communauté dite internationale complice du Rwanda ne l'entend pas de cette oreille. Les multinationales collaborent au démantèlement territorial et aux pillages des minerais de la RDC via le Rwanda devenu exportateur d'or, de diamant ou de coltan. La RDC ne tire aucun bénéfice de ses ressources minières que, par ailleurs, elle se révèle incapable de gérer.

64 ans après la proclamation de l'indépendance de la RDC, nous en sommes encore à élaborer le processus démocratique, le développement des institutions et infrastructures essentielles. L'eau et l'électricité demeurent des problèmes insolvables. Les hôpitaux sont pour la plupart des mouroirs. Les routes sont délabrées partout. Osez juste passer devant le building communal de Ngiri-Ngiri. Sans parler des routes impraticables à travers le vaste pays. La gestion politique, administrative, économique, sanitaire et financière du pays presente d'insurmontables défis à relever. Des gouvernements se succèdent sans que le social s'améliore. Hôpitaux insalubres, pandémies continuelles, extrême pauvreté, amateurisme, corruption, détournements des deniers publics, taux de chomage astronomique, justice injuste, éducation au rabais, absence de l'état, etc. Autant de fléaux qui paralysent l'essor harmonieux de la RDC. 

Où allons-nous de ce pas? Pour sauver la RDC,  chacun a sa solution. M Corneille Naanga s'allie au M23 dans son AFC. Cet ancien président de la CENI des élections de 2018 contestées par M Martin Fayulu, embrasse la cause du Rwanda dans la perspective de faire tomber Tshisekedi. Faiseur de roi, millionnaire, il "posséderait" un carré minier acquis Dieu seul sait comment. Secret de polichinelle. Sanctifiant implicitement Kagame, il a déclaré ce 29 juin 24 que "le pire ennemi du Congo c'est Tshilombo". Nous Congolais n'apprenons décidément rien de l'histoire. Laurent-Désiré Kabila a été installé au pouvoir par Kagame et alliers. Son sort est connu. Suivre ce schéma rwandais expose aux mêmes conséquences et conforte l'hégémonie rwandaise sur le pouvoir politique congolais. Dans les circonstances actuelles, je condamne une telle alliance comme une abominable trahison. On dirait que nous Congolais n'avons jamais pris conscience des visées annexionistes du Rwanda sur la RDC, qui justifient tous les troubles et insécurités qui se vivent aux Nord- et Sud- Kivu. Ouvrons les yeux et réveillons-nous de notre léthargie.

Tel est le sombre tableau des 64 années d'indépendance de la RDC. La RDC est en guerre. Au lieu de boire, manger, prier dans nos églises du réveil et danser, compatriotes Congolaises et Congolais, levons-nous et  défendons notre patrie. PRO PATRIA MORI. 


27 juin 2024

64 ans d'indépendance dans trois jours

30 juin 1960-2024. Voilà 64 ans dits d'indépendance pour la RDC, Zaïre de 72 à 97. Un pays toujours en proie à des rébellions et à des guerres civiles. Un pays toujours en proie à l'insécurité. Je n'oublierai jamais les scènes de peur de mes premières années d'école primaire. L'insécurité était telle que, accompagnant ma mère de Mutoni à Katala, nous avions dû nous cacher dans la brousse à l'approche d'une jeep. C'était l'époque de Mulele, nous étions terrorisés. La jeep, nous avons découvert plus tard que c'était le Père Gérard Giezeman qui venait de Kimbau pour son ministère pastoral à Mutoni. Et je remonte à cette trauma lorsque, 60 ans plus tard, je revois des scènes de tueries, de violences et des déplacements massifs de populations dans l'est de la RDC et récemment au Kwango. A Kenge, j'ai rencontré une vieille maman originaire de Musamba qui a fui les massacres et dont deux fils et leurs femmes étaient tués dans une ferme dans la région de Kwamouth.  La seule époque où l'on peut dire que la RDC a connu la paix, c'est l'époque de Mobutu. Et même encore, il y a toujours eu des poches d'insécurité et de rébellions. Depuis, c'est la guerre. Devons-nous célébrer ces 64 ans d'indépendance ? Si oui, que célébrerons-nous au juste? Méditons profondément.
Notre sang a trop coulé. Pensons aux millions de nos compatriotes massacrés impunément. Pensons à nos frères et sœurs chassés de leurs terres natales. Pensons aux femmes violées, aux bébés mutilés, aux milliers d'enfants errants, aux personnes âgées massées comme des bêtes dans des camps des réfugiés alors qu'ils sont dans leur propre pays. Pensons aux villages incendiés, aux cités et territoires congolais dont le contrôle échappe totalement au pouvoir de Kinshasa. Pensons aux multiples agressions belliqueuses, aux ravages dévastateurs et aux humiliations subies de la part de nos voisins et de la communauté dite internationale. Pensons à notre pays envahi par de nombreuses armées étrangères qui y remplissent leurs propres agenda cachés plutôt qu'une mission réelle de paix. Disons-nous que la RDC ne sera libérée que par les Congolais. Pro Patria Mori! 
Inutile de faire des défilés coûteux, allons au front et sauvons la patrie. Pas d'autre choix ! 

Les anecdotes du paternel

Ce texte paru hier date de près de dix ans. Je l'ai relu, comme il m'arrive de relire mon blog, mais je ne saurais expliquer par quelle magie ou erreur il a été re-publié. Il a été simplement déplacé. Voilà.  

26 juin 2024

Les anecdotes du paternel

 "Je suis allé au séminaire, mais toi tu as fini le séminaire", aimait me répéter Papa. Une déclaration pareille donne une idée de sa vie. En effet, Papa appartient au groupe d'écoliers que le régent abbé Louis Nioka avait envoyés de Kimbau à au petit séminaire de Kinzambi. L'élève Denis Luhangu précédait Dieudonné M'Sanda et Donatien Mabana d'une année. On peut retracer l'année exacte dans J'ai trouvé le chemin de l'abbé Luhangu. Papa m'a dit qu'ils étaient tous versés dans la même classe. Je sais d'autre part qu'il a été formé une année après à Yasa avant de retrouver les Frères Joséphites de Kinzambi à l'Institut Don Bosco. Parmi ses condisciples il y avait M Bernardin Munguldiaka qui terminait quand il arrivait. Mes papas Albert Mayamba, Gabati, Zénon Mukadi, Louis Luyatu, Boni Ngolo, Charles Mukelenge. Il m'est difficile de retracer clairement les dates et l'histoire. Papa a écrit une autobiographie où si le temps me le permet je pourrais découvrir quelques précisions. 

   

25 juin 2024

Ecrire sur le blog et dans les réseaux

Ce matin, je relisais des vœux écrits le jour de la fête des pères le 20 juin. Au lieu de All Fathers, c'est sorti All Farers. 

Je suis souvent surpris de voir des fautes d'orthographe et de grammaire dans mes textes. Étant moi-même le premier lecteur de mon blog, je me pardonne facilement ces coquilles parce que certaines sont produites par le computer ou l'appareil téléphonique. Les textes dits prédictifs et corrections automatiques déforment les écrits au point de les rendre parfois illisibles. Ce blog compte plus de 3000 entrées. Je parie qu'il y a au moins 1000 coquilles non détectées. Des textes du premier jet et non relus comportent encore des fautes d'orthographe et de grammaire. Et je n'ai pas peur de commettre des fautes, sinon je ne publierais jamais rien. 

A mes étudiants de langue ou de littérature, je demande de relire absolument leurs textes avant de les soumettre. Très bon conseil. L'expérience fait malheureusement qu'on ne perçoit pas certaines erreurs tout de suite après les avoir commises. Normal et humain. Moi je publie spontanément mes textes, je les corrige après. Il arrive que des lecteurs les lisent avant ma relecture. C'est leur problème. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, j'écris d'abord pour moi. En dépit de cet effort d'amélioration, des coquilles résistent au contrôle.  Je remercie Dieu de m'avoir mis aux prises avec l'exercice de l'écriture et de la lecture. Comme littéraire. Comme secrétaire à Kenge. Comme chercheur. Et aujourd'hui comme blogueur. La constante pratique de l'écriture m'a appris à relativiser certains règles apprises de Maîtres Muzungu ou Lufwa, du directeur Mabana, de Mrs Manswala ou Isaac Mbemba. Qu'ils me pardonnent de torpiller les notions de langue française qu'ils m'ont si patiemment inculquées. Merci et respect à tous mes enseignants de français.  Merci aussi à Big Ben svd. Merci surtout à l'autre, Erato. 

Écrire sur le blog et dans les réseaux constitue aussi un risque, mais je préfère m'arrêter ici pour aujourd'hui. Il est 3h03. Bonne journée ! 




24 juin 2024

La gestion d'un pays

Il ne faut pas être politologue ni diplomate ni spécialiste pour émettre un jugement sur la gestion d'un pays. Les coulisses du pouvoir sont souvent plus nocives que les calculs politiques qui gangrènent nos pays. La légereté avec laquelle nos institutions sont administrées, la négligence dans laquelle l'argent public de l'état est dépensé ou détourné, sont assez scandaleuses pour qu'on s'y arrête sérieusement. La qualité de nos dirigeants africains paraît très douteuse. On a parfois l'impression d'être dirigé par des pègres, des aventuriers, des bandits, des escrocs, des ambianceurs sans scrupule, des criminels de grands chemins, qui bafouent l'ordre constitutionnel, ne se soucient guère de servir le pays mais de s'enrichir illicitement. D'où l'impunité et le clientélisme enveniment le fonctionnement de l'état. Des millions de dollars disparaissent des caisses publiques sans que les détourneurs ne soient inquiétés. Quand bien même les fauteurs seraient emprisonnés, ils seraient acquittés aussitôt et retrouveraient encore des postes plus lucratifs. Népotisme, charlatanisme, incompétence, immoralité, corruption et imposture gouvernent nos institutions républicaines africaines. La faiblesse de l'Afrique c'est la faiblesse de ses institutions soumises à la volonté de ses invulnérables princes tyraniques. En réalité, nous ne possédons aucune notion claire et précise de l'état. D'où les à-peu-près et l'amateurisme qu'on observe au sommet de nos états africains. Les élections sont tellement entachées d'irrégularités que nos pays n'ont pas les personnes qu'il faut aux fonctions qui leur conviennent. Tout s'achète ou s'obtient par paternalisme et corruption. Jamais nous développerons nos pays dans ces conditions car la gestion de nos pays nous échappe, minée par des pactes et des intérêts égoïstes complètement étrangers au bien des citoyens.

22 juin 2024

Troisième nuitée

Les choses sérieuses ont commencé. Un spécialiste, nommé Dr Forde, qui est passé la nuit précédente, est revenu comme promis organiser mes soins. Je dois être mis en quarantaine. J'ai déjà connu ce cas trois fois. En octobre 92 à Fribourg, en mai 98 et cette semaine à Bridgetown. Je me suis rappelé d'une observation faite par Mlle Verwilghen, la fondatrice de l'hôpital de Bonga qui m'a expliqué la relativité de la prophylaxie. La prévention n'exclue pas la maladie. Selon elle, à un moment donné, le corps fatigué finit par céder à la malaria. Cette fois comme toutes les fois que je voyage en Afrique, j'ai pourtant pris la totalité des comprimés de quinine sulfate, avant le voyage, sur place, et au retour à la Barbade. J'en ai pris un toutes les semaines sans erreur ni oubli. J'en ai encore trois. Dr Forde estime qu'il faudra à l'avenir changer de médicament préventif. Plus tard dans la nuit, j'ai été transféré au Ward A6. 



20 juin 2024

Ma deuxième nuitée à QEH

20 juin 2024. Depuis hier à 9h45, j'ai été admis à Queen Elisabeth Hospital de Bridgetown. Parti de ma maison pour une consultation que j'estimais de routine, j'ai été envoyé par le médecin de famille aux urgences de QEH pour des examens plus approfondis. Rien de grave: une malaria que j'ai ramenée du pays où j'ai séjourné fin mars jusque fin avril. Seulement il m'a fallu attendre plus de 24 heures pour qu'un médecin m'examine et interprète les résultats. J'ai eu un entretien avec un médecin nigérian qui apparemment contestait les résultats des laboratoires. Dieu merci que les choses se sont clarifiées d'elles-mêmes. 

J'ai appris une chose. Aller aux urgences ne signifie nullement que vous serez traité immédiatement. Au demeureant, c'est mieux et plus simple d'aller à la section normale de l'hôpital. Aux Accidents et urgences c'est la gravité des cas qui détermine la priorité. L'ordre d'arrivée ne compte pas, alors pas du tout. L'attente est longue et peut durer, comme dans mon cas, plus de 24 heures. Et les cas urgents, il y en a beaucoup. A l'extérieur de l'hôpital on n'a aucune idée des souffrances qu'endurent les gens. J'en suis à ma deuxième nuit à QEH; Je continue d'attendre que mon cas soit traité. Jusque là, je n'ai reçu en tout et pour tout que six panadols, mais on examine régulièrement la tension artérielle, la température, la pulsion cardiaque. Cet après-midi on m'a fait un ECG. Un médecin est passé me dire que mon cas serait discuté et qu'une décision finale serait prise, mais rien n'a filtré. Je suis là, j'attends. Sont-ils débordés? Je ne saurais le dire.

Il sera bientôt minuit. Ce sera ma deuxième nuitée ici. Mama Mapasa vient de retourner à la maison. Ibangu et Mukawa me manquent... j'espère pouvoir les revoir bientôt. Inch'Allah! 


19 juin 2024

Bon anniversaire Passy

Bon anniversaire Pascaline.

19 juin 2024 De tous les anniversaires de mes frères et soeurs, celui-ci est le seul pour lequel j'avais jubilé de façon exceptionnelle. La naissance de Pascaline, je l'avais célébrée, enfant, avec une immense satisfaction. Je raconte cet événement presque chaque année.

Cette année, il y a quelques épreuves qui nois invitent en tant que famille plutôt à la méditation, à la réserve et à la compassion. Son mari a perdu sa sœur. Prière, jeûne et condoléance.

Encore une fois bon anniversaire Passy au nom de tous les nôtres. Dans l'intimité de notre cœur, nous pensons à toi, à Constant, Grâce, Hermann, Tatiana, Annie et Daniella. Courage et persévérance.

17 juin 2024

Bonne nouvelle

17.06.2024. Mbuta Kapsy se porte bien de nouveau. Old devra retourné bientot à la procure. Ntonda na Nzambi. Nouvelle reçue soir de notre frère Dominique que  je remercie infiniment.

16 juin 2024

Bonne Journée des Pères

Happy Father's Day

Blessings, Peace, Love and Happiness to All Fathers. 

Papas biologiques, spirituels ou nourricière, vivants et morts, c'est votre jour aujourd'hui. Honneur et respect à vous tous, à nous tous. 

Mon premier fils fut et reste à jamais mon propre Papa. Je me souviendrai toujours du célèbre "Bonjour mon fils" que nous échangions réciproquement. Et même aujourd'hu, lorsque je salue Mukawa, c'est avec la même tendresse de cœur et la même bénédiction paternelle. Quoi de plus merveilleux que ce sentiment d'être père biologique ou spirituel dans un lien cosmique intemporel. Être père implique amour, responsabilité et sacrifice. Quelle complicité d'amour avec Ibangu lorsqu'elle me répète, comme si je ne le savais pas, qu'elle est une teennager mûre.  Allez-y voir.

Excellente Journée des Pèresl




14 juin 2024

Pensée pour l'abbé Charles Kapende

Ii y a quelques jours, l'idée m'est venue de demander à Dominique des nouvelles sur la santé de l'abbé Charles Kapende. 

[6/11, 9:26 AM] Kahiudi: Merci mon frère Dominique. Abwe mbuta mutu santé?

[6/11, 9:31 AM] Dominique Kapende: Même situation toujours.

[6/11, 9:45 AM] Kahiudi: Ah le pauvre! Que Dieu ait pitié de lui.

[6/11, 4:21 PM] Dominique Kapende: Priez pour Mr l'abbé. L'état n'est pas bon. Il est en réanimation à la clinique de Kenge. Depuis ce soir.

[6/11, 6:13 PM] Kahiudi: Que Dieu le garde et le protège.

[6/12, 1:15 AM] Dominique Kapende: Bonjour. Il est toujours en coma. Sous respiration artificielle. Les médecins luttent pour stabiliser la tension. Évacuation sur Kin envisagée dès que possible.

[6/12, 1:42 AM] Kahiudi: Oh noooooon. Oooo mon Dieu. Gardons l'espoir. Que la volonté de Dieu soit faite. Courage mon frère.

[6/12, 7:19 AM] Dominique Kapende: On vient de lui administrer le sacrement des malades. Le pronostic est partagé. Nous nous en remettons à la volonté de Dieu.

[6/12, 10:21 AM] Kahiudi: Que la volonté divine soit faite.

13 juin 2024

Popokabaka a désormais un administrateur apostolique

12 juin 2024. La nouvelle a été rendue publique hier.  Mgr Bernard-Marie Fansaka n'est plus évêque de Popokabaka, même pas quatre ans après son intronisation. Cas unique à ma connaissance dans l'histoire de l'épiscopat congolais. L'abbé Cyrille Ikomba va désormais administrer le diocèse en attendant la nomination d'un nouvel ordinaire. Administrator sede plena et ad nutum Sanctae Sedis signifie que le siège est vacant et à la disposition du Saint Siège. Que s'est-il passé au juste? Motif avancé: problème de santé. Comprenne qui pourrait. BMF n'est pas malade jusqu'à la preuve du contraire. Mgr Nzala a été malade plus longtemps que son successeur. En langage clair, Mgr Fansaka a été démis de ses fonctions épiscopales. J'ai un peu suivi la saga en recoupant diverses informations qui me parvenaient de sources différentes. Ça bougeait vraiment à Popo. Contesté dès son avènement, il n'a pas eu la tache facile et s'est fourvoyé dans des dossiers embarrassants et compromettants. Des courriers accablants émanant de ses prêtres et des laïcs l'ont cloué au pilori. Contrairement à ce qui se passe dans d'autres diocèses, les prêtres de Popokabaka signent leurs lettres sans peur ni ambiguïté, ils ne se cachent pas sous des pseudonymes anonymes. 

Comme l'histoire se répète, son prédécesseur Mgr André Mayamba a connu trente années plus tôt le même sort. Pour nous qui avons un certain âge et avons observé l'évolution de ce diocèse, le parallélisme est frappant. Mgrs Mayamba et Nzala étaient incardinés à Popokabaka, mais originaires du diocèse de Kenge. C'en était trop d'avoir un troisième Mgr Fansaka, un natif et incardiné de Kenge. Ce qui a soulevé, complexe oblige, des remous dans les coeurs du clergé du diocèse. Cette fois, ils ont l'abbé Ikomba, un fils du pays comme administrateur apostolique. Les dés sont jetés, les opposants et détracteurs de l'évêque déchu tressaillent de joie comme le montrent des photos qui circulent dans les réseaux sociaux. 

Je n'ai pas eu la chance de rencontrer Mgr Fansaka depuis sa nomination comme évêque de Popo. Il m'est arrivé de me trouver à Kenge au même moment que lui sans que je le voie. Une fois, Joël Kabinzi m'a dit qu'il était passé à sa bureautique cinq minutes avant moi. J'aurais pu le voir à l'enterrement de l'abbé Ignace Kulenguluka si j'y avais participé. Soit. Comme j'aime à le répéter, j'ai le privilège d'avoir compté parmi mes élèves de Kalonda, deux évêques: Mgrs Jean-Pierre Kwambamba et Bernard-Marie Fansaka. Je salue en eux des cadets du séminaire, des étudiants, des confrères dans le sacerdoce, avec lesquels j'entretiens des relations très fraternelles. Je n'ai jamais eu de problèmes avec les deux, que je sache. En plus, j'ai collaboré à quelques publications avec Mgr BMF qui est aussi un lecteur de ce blog. Autant l'élévation à l'épiscopat de BMF a constitué un motif de fierté pour moi, autant sa déchéance d'aujourd'hui est un coup de massue dans mon cœur. C'est un jour triste et sombre. 

Le 29 juin 2020, j'avais écrit à l'occasion de sa nomination sur ce blog: 

"Le voilà aujourd'hui parachuté évêque à Popokabaka, un milieu dont il ne connait ni la culture ni la langue, encore moins les us et coutumes. Quelqu'un m'a soufflé qu'il lui sera difficile de se faire accepter à Popo, mais comme il l'a dit dans une interview: "il y va comme un frère parmi ses frères et soeurs". Courage! Proficiat Monseigneur Bernard-Marie Fansaka. Que Dieu protège ton ministère épiscopal! "

(https://clavermabana.blogspot.com/2020/06/proficiat-mgr-bernard-fansaka-nouvel.html)

La vie continue. Roma locuta, causa finita. La roue de la fortune tourne. Je ne peux que prier pour mon frère Mgr BM Fansaka qui passe ou va sans aucun doute passer des moments très difficiles. Que le Seigneur le guide et le réconforte. Courage BMF ! 

10 juin 2024

Sommes-nous maudits? Ma réaction.

Je n'ai pas eu le temps d'approfondir cette question, mais je crois savoir que beaucoup de mes compatriotes se posent cette question, impuissants de réagir et sommés de tirer cette conclusion. Qu'est-ce qui fait que la RDC est devenue l'otage de ses voisins qui s'emparent  de ses richesses, occupent de larges étendues de son territoire, incendient des villages, sèment le désarroi et la terreur chez une population chassée de son terroir d'origine? Et c'est le Rwanda qui orchestre les pillages des richesses minières et l'occupation des Kivu. Le monde ahuri est fasciné par la croissance économique du Rwanda qui a su imposer la commémoration de son genocide au détriment des 10 millions de victimes congolaises. Aussi horrible que cela puisse paraitre, la prospérité actuelle du Rwanda est construite sur le sang des Congolais massacrés et dépouillés de leurs terres. Ce pays est compté aujourd'hui parmi les exportateurs de l'or, du coltan, du diamant, etc., des produits qui n'existent pas sur son sol mais qu'il prend de la RDC. Pour cela, le Rwanda entretient sous le couvert du M23 la guerre dans les Kivu. Je n'invente rien. Tout cela est connu, documenté par d'éminents chercheurs et analystes.

Sommes-nous maudits? Les Congolais ne semblent pas prendre toute la mesure du danger que court le pays. Des opinions vont dans tous les sens. Juste un exemple. Un civil, un avocat de surcroît sans expérience militaire, dirige désormais le ministère la défense. J'ai un problème avec cela, vu que le pays est en guerre. Moi, je défends une solution plutôt radicale. Pour moi, la RDC doit cesser de compter sur les nombreuses armées étrangères qui ne résolvent rien et ne résoudront jamais rien. Seuls les Congolais peuvent chasser l'ennemi. Que l'armée congolaise, constituée des patriotes, soit purgée d'infiltrés et de traitres, qu'elle soit formée, équipée et motivée pour la reconquête des territoires occupés et la protection des populations terrorisées et déplacées. La MONUSCO, les armées de l'EAC ou de la SADC viennent brouiller les pistes au lieu d'instaurer la paix. Aux armes citoyens! Tant que les autorités privilégieront la diplomatie, il n'y aura jamais de solution. Seuls les Congolais peuvent libèrer la RDC, personne d'autre.

Cessons d'évoquer la malédiction qui pèserait sur nous, prenons avec courage notre destin en main et battons-nous pour bouter l'ennemi hors de notre territoire. Il n'y a aucune raison de croire à une quelconque fatalité. Au lieu de se battre pour des postes politiques, les autorités congolaises ont le devoir de defendre la patrie et lui rendre ses lettres de noblesse. Pro patria mori. Pas d'autre choix!

8 juin 2024

Joyeux anniversaire EMos

8 juin. Que l'éternel soit loué et glorifié en ce jour où mon beau-frère Ephrem Mosimi fête une pierre d'angle dans sa vie! Paix, santé, amour, grâces et bénédictions divines en abondance pour le reste de sa vie. 

Mbotama elamu Emos! 

Sommes-nous maudits?

"Claver, 

En lisant tes réflexions sur le Rwanda, que tu n'as pas achevées, j'en suis arrivé à m'interroger sur notre identité congolaise. On dirait que nous sommes maudits. Voilà plus de 60 ans depuis nous avons accédé à l'indépendance. Nous n'avons jamais vraiment connu la paix ni la prospérité économique, ni la stabilité politique encore moins la jouissance des richesses dont regorgent notre sol et notre sous-sol. De quoi se demander si nous ne sommes pas maudits.

Sommes-nous maudits, nous Congolais? On nous dit que notre pays est un scandale géologique, mais nous sommes parmi les plus pauvres de la planète. Notre terre est occupée par le Rwanda, nous sommes incapables de la défendre ni de chasser les envahisseurs. Les Rwandais nous tuent par centaines et par milliers, cependant nos 10 millions des morts ne sont pas reconnus par la communauté dite internationale muselée par le puissant lobby rwandais. Le genocide de 800 000 Tutsi est universellement reconnu alors que les millions de victimes congolaises sont ignorées. Notre voix ne se fait pas entendre. Seul Mobutu l'a fait entendre en son temps dans le contexte de la guerre froide. Laurent-Désiré Kabila a conquis le pouvoir avec la complicité des Rwandais, Ougandais, Burundais, rendant les frontières poreuses aux attaques étrangères. Tué par ses anciens partenaires, il fut remplacé par son "propre" fils qui ne trouva pas mieux que d'arrêter le procès judiciaire intenté contre les assassins de "son" père. Joseph Kabila a nommé plus de 25 généraux de la seule ethnie tutsi, renforçant ainsi l'hégémonie tutsi sur l'armée congolaise. Allez-y comprendre. De l'AFDL au M23, la trajectoire d'occupation du territoire congolais est identique. Bunagana, Rutshuru, Masisi, sont occupés, les combats continuent sans répit. Les populations sont déplacées de leurs terres natales. Y reviendront-elles jamais? Le monde entier regarde silencieux, mais soutient les envahisseurs et les pilleurs des richesses au nez des Congolais, certains complices prêts à trahir leur pays au profit des sociétés multinationales. Seuls les Congolais ne voient pas que leur pays est balkanisé, rendu ingouvernable, morcelé par des groupes rebelles. 

Nous seuls, Congolais, ne percevons pas le danger que court notre pays. Des élections présidentielles et législatives organisées à la congolaise ont donné des résultats à l'image de la corruption qui sévit au pays. L'argent a circulé à tous les niveaux. La constitution sera bientôt changée pour assouvir des ambitions de s'éterniser au pouvoir. Toutes les institutions sont tribalisées sous le couvert de l'Union sacrée, Pendant que ça brûle à l'est, à Kinshasa les députés et sénateurs débattent de leurs juteux salaires et voitures de luxe, le gouvernement formé privilégie le grand Kasai avec 31 ministres sur 54 alors que d'autres provinces ne sont pas représentées. De quel pays parlez-vous? Comment peut-on, sur cette base d'inégalité notoire, reconstruire ledit pays et y assurer un développement durable? Des sommes colossales sont détournées, et les détourneurs récompensés pour leurs crimes sans qu'aucune protestation ne se fasse entendre. L'impunité est devenue une réalité. Des personnes de nationalité douteuse ou étrangère se retrouvent à la tête de nos institutions nationales. On ne sait finalement pas qui est qui. Le pays est dans un état de délabrement lamentable. Injustices, trahisons, népotisme,  trafics d'influences, détournements scandaleux, gabegies, pillages des biens communs, ventes illégales des terres ou carrés miniers, autant des fléaux qui minent l'avenir de la RDC. Sommes-nous maudits, nous Congolais? 

J'entends souvent dire que le premier ennemi du Congolais, c'est le Congolais lui-même. Le Congolais n'aime pas son pays. Il est prêt à le trahir pour quelques miettes ou milliers de dollars. Il est plus prompt à servir l'étranger que sa propre sœur ou son propre frère congolais qu'il n'aime pas. Naïf et manipulable à souhait, le Congolais s'intéresse plus à la bière, à la musique, à la prière et aux jouissances charnelles. Tu les lui offres, tu l'as sous contrôle pieds et mains liés. Il passe énormément du temps à son église du réveil, croyant dur comme fer aux prophéties farfelues de ses pasteurs-charlatans, créateurs de rêves insolites. Superficiel et immature, il s'occupe des frivolités mondaines, oubliant que Dieu lui a offert une terre immensément riche et généreuse. Complètement inconscient et irresponsable, il la dilapide au lieu de la gérer pour la léguer à sa postérité. Désormais, Chinois, Indiens, Libanais, Juifs, Occidentaux par l'entremise de leurs multinationales prédatrices, pillent et exploitent impunément toutes les ressources minières, avec la collaboration des Congolais eux-mêmes.  Et le Rwanda comme une "vermine" sert de plaque tournante pour la commercialisation de ces matières premières et pour la déstabilisation de la RDC. Telle est la triste réalité sur le terrain. On nous tue, on nous arrache le pays. On nous tue, on exploite nos ressources. Sommes-nous maudits, nous Congolais? 

Aurais-tu, toi littéraire, des pistes de réponse à cette question? Je suis très curieux de lire ta réaction."

Le pourfendeur 

(Whatsapp du 7 juin, 17h30)

Ma réaction: "Je vais y réfléchir, mais je ne promets rien."

7 juin 2024

Adieu abbé Michel Gérard (1942-2024)

L'abbé Michel Gérard a tiré sa révérence à 82 ans. Il a été inhumé au cimetière ecclésiastique de St Kagwa. Paix éternelle à son âme! 
Une icône vient de quitter la terre des hommes. C'est le tout premier prêtre de l'archidiocèse de Kinshasa ordonné par le Cardinal Albert Malula. Suivi par l'abbé Henri Izwa. Leurs noms étaient souvent cités comme les fils aînés du Cardinal. L'abbé Michel Gérard nous a une fois prêché une récollection, probablement en 1976, au grand séminaire de Mayidi. Je l'ai revu à plusieurs occasions à Kin. Une fois nous nous sommes retrouvés à Christ-Roi chez les pères Frank Roelandts et Sylvère Mauruto SVD. J'ai même correspondu avec lui pour un cas lorsqu'il était coordinateur des écoles. Une vie sacerdotale accomplie pour ce Belge dont le destin était lié à la ville de Kinshasa. Une vie au service de Dieu et des pauvres. 
Adieu abbé Michel Gérard. Repose en paix!

6 juin 2024

Erreur de calcul

6.6.24. Toute la journée d’aujourd’hui j’ai cru et fait croire que j’ai reçu ma première communion le 6.6.64 à Makiosi. Absolument faux! Mes excuses à tous mes proches à qui je l’ai communiqué. À cette date, j’étais encore en 1ère primaire à Mutoni. Cela fait donc 59 ans. La date correcte est le 6.6.65 à Makiosi. Rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine pour la soixantième année, pourvu que Dieu nous prête vie! 
Erreur de calcul et de mémoire. C’est en écrivant cette entrée que je me suis rendu compte de l’erreur. 

42 ans de prêtrise

6 juin 1982-2024: 42 ans de sacerdoce pour les abbés Séraphin Kiosi, Noël Matonga, Albert N'Koy et Alexis Olenga. Ordonnés pretres à Bandundu, ils ont tous été mes condisciples en philosophie à Mayidi (75-78) et nous avons reçu la vêture ensemble à six avec Faustin Mampuya d'heureuse mémoire. Albert et Noël nous précédaient d'une année au petit séminaire. Félicitations pieuses et cordiales aux fervents serviteurs de Dieu à l'occasion de cet anniversaire sacerdotal. Puisse l'Eternel poursuivre en/par eux l'oeuvre qu'il a commencée. 

5 juin 2024

900 concubines chassées

 Burundi, Province de Ngozi

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240604-burundi-plus-de-900-concubines-chassées-de-leurs-ménages-dans-le-nord-du-pays

No comments


4 juin 2024

Joyeux anniversaire M Roudaut

1er juin 1929-2024: Mr Jean Roudaut a soufflé ses 95 bougies. Paix, santé, joie et bonheur à lui. 

Monsieur Jean Roudaut, écrivain et critique littéraire, a été mon professeur de littérature française moderne et contemporaine à l'université de Fribourg. Son nom apparaît de temps en temps dans les entrées de ce bloc. J'ai beaucoup apprécié ses enseignements pour sa créativité et sa perspicacité d'analyse. Le goût de produire des lectures originales de textes m'a été inspiré par lui. L'option pour l'interdisciplinarité aussi. Je ne saurais reprendre dans cet hommage tout ce que mes collègues de faculté et moi lui devons tellement ce savant encyclopédique nous fascinait par la profondeur de ses enseignements. Jusqu'à ce jour il m'arrive de relire des notes prises à son séminaire sur Proust de 1990. Il m'a fait aimer Proust, Butor, Char, et le nouveau roman.

Merci Maître Jean Roudaut de nous avoir fait rêver... et planer dans l'univers ombrageux des textes littéraires. 

Joyeux anniversaire Lydia

4 juin, c'est l'anniversaire de ma cousine Lydia Mayengo:

Happy and Wonderful Birthday dear Lydia. Big hugs and love from 

Claver and Family. 

On est déjà en juin

Oui c'est déjà juin 24. Un mois que je salue en général avec enthousiasme pour plusieurs raisons, mais ce n'est pas le cas cette année.  La raison est simple. La dernière semaine de maïa été dure: j'étais malade. Grippé bien que j'aie continue ma on jogging et ma natatpon quotidiens jusqu'au jour où je n'en pouvais plus. Le corps garde son temps et son rythme quels que soient les efforts entrepris pour les accélérer. Les médicaments aident certes, mais au rythme du corps. Je le sais depuis des décennies. 

Le mois de juin s'est annoncé morose et peu entraînant. Tellement morose que j'ai failli rater la célébration du 3 juin. Je ne l'ai même pas célébrée, cette fête si chère à mon alma mater, Kalonda-Katende. N'eût été un texto de MaFranx, j'aurais sans aucun doute passé une partie de la journée dans l'oubli de ce si bel événement. Par la suite. J'ai contacté quelques amis.... et d'autres m'ont appelé pour commémorer les saints martyrs d'Ouganda. 

Oui, c'est déjà juin, la moitié de l'année. Examens, préparation des vacances, planification de l'année suivante. Décisions parfois difficiles à prendre face aux méandres de la vie. Oui c'est juin. Je suis encore en convalescence. Coucou à la fleur de cactus!