Non à la violence encore une fois

C'est folie que de s'attaquer à un personnage aussi respectable que M. Moise Katumbi. Cet homme politique et prestigieux président du TP Mazembe est l'un des rares qui font l'honneur de la RDC. Qu'on lui reproche d'être proche du pouvoir n'autorise pas qu'on s'attaque physiquement à sa personne. Il a le droit inaliénable d'avoir ses opinions politiques et de se battre pour toute cause qu'il juge noble. Il a certes ses défauts comme tout homme, mais il a réussi là où beaucoup ont lamentablement échoué. Le Katanga lui en sait gré. Que des pays auraient souhaité un mécène de son envergure! Retenu comme modèle dans sa gestion du Katanga, de ses affaires et de Mazembe, M. Katumbi mérite d'être ovationné et remercié pour son immense contribution au développement du Congo. Les combattants ont certes aussi le droit de défendre leurs causes, mais à travers des créneaux de dialogue, des manifestations en conformité avec les lois de leurs pays d'accueil, dans la dignité et l'ordre. La culture de la violence, quelles que soient sa justification et sa motivation, n'a pas de raison d'être, encore moins lorsqu'il s'agit un pays toujours en proie à la guerre, à la rébellion et à l'insécurité. La vie est sacrée. Ce n'est pas par la violence ni par des attaques criminelles contre des autorités qu'on restaurera l'image de la RDC, qu'on redressera l'unité, la justice et la paix dans notre pays. Non, non, et non à la violence!

This is my Africa

The Independent (Kampala)

Uganda: More Trouble for Museveni

By Agather Atuhaire, 25 February 2012

Barely a year into his fourth five-year term, President Yoweri Museveni for the first time in his 26-year rule appears to be losing his grip.

Ten of his 15 top ministers have either resigned over alleged corruption or face censure by a rebellious parliament that refuses to be either bribed, intimidated, or seduced by Museveni.

(Source: http://allafrica.com/stories/201202260198.html)

This is my Africa. Don't be surprised! Please read the entire article on its original website.

Elections au Sénégal, mon oeil!

"Claver,

Décidément, tu n'arrêtes pas ses élucubrations cérébrales. Mon oeil! Pour qui te prends-tu? Tu ne sais rien du Sénégal et t'empresses de raconter des inconsistances. On dirait que ton blog te sert d'exutoire psychologique. Qu'as-tu à critiquer la démocratie en Afrique toi qui prétends ne pas aimer la politique? J'ai l'impression que tu te plais à cet exercice ou tu voudrais justes remplir des pages sur ton blog. Quel regard sombre!

Aujourd'hui-même, la veille des élections, il y a encore des marches contre Wade au Sénégal. Il finira bien par céder. Etc." (Email du 25 février 2012)

A quoi je réponds:

"Erreur! Wade ira jusqu'au bout en dépit de violentes oppositions à sa candidature; et il gagnera les élections. Seule la mort le séparera du pouvoir, du moins c'est ce qu'il croit. Il est protégé par la légitimité. C'est au niveau de la Constitution que les Sénégalais auraient dû le bloquer. En plus, cet homme connaît tous les rouages du pouvoir au Sénégal, peut manipuler à son gré, corrompre, placer ses pions à des postes stratégiques. C'est son gouvernement, donc lui, qui organise ces élections. Or, en Afrique, tout dictateur qui a organisé des élections et les a perdues, l'aura voulu. S'il les perd au niveau des voix, il les gagnera au niveau de la commission électorale ou quelque autre appareil acquis à sa cause. Gbabgo, Gueï, Mugabe, Bongo Jr et Kibaki n'ont pas dérogé à la règle africaine. Mon poulpe est sans ambiguïté quant à l'issue des urnes sénégalaise de demain. Les mascarades d'observation et de vérification mises en place finiront par faire triompher, le moment venu, l'heureux candidat à sa propre succession. Tel est le lot de l'Afrique, notre destin.

Laisse-moi te dire. Wade comme Kibaki ou Mugabe, c'est un système, une machine au service des intérêts d'un groupe illuminé, secret ou visible. L'intérêt du peuple compte peu. C'est ces forces-là qui envoient "les guides providentiels" dans nos pays, comme disait jadis Sony Labou Tansi.

La politique constitue pour moi un objet littéraire. Elle se déroule comme dans un roman. Rien de plus. Les cas de figures sont prévisibles. Et mes analyses ne dépassent pas le seuil littéraire. C'est pour cela que je n'ai aucune prétention de politologue.

Quant à remplir les pages du blog, c'est un procès d'intention qui ne tient que de toi. Je t'ai toujours avoué que j'écris ce que je veux, choisis librement mes sujets et assume toutes mes contradictions. Et je parle de tout ce qui me passe par la tête. Selon les circonstances, je pourrais le lendemain soutenir l'inverse de ce que j'affirme aujourd'hui. Ce sera toujours moi, C."

Présidentielles au Sénégal: Et si Wade perdait.

Je m'inspire d'un titre lu ce matin sur Allafrica. Ma réponse est claire.

Spéculations sans fondements. Tout a été mis en oeuvre pour que Wade ne se présente pas, tout a échoué. Il a tous les atouts pour gagner ces élections, et il les gagnera. Voilà un despote qui ne dit pas son nom. Et il est dans la logique de tous les dictateurs qu'a connus et que connaît encore l'Afrique.

Voyez la réalité en face. Au dire de mon ami Sénégalais, il est le seul qui a vraiment fait campagne, qui a sillonné le pays dans tous les coins. Le seul qui remplit des stades alors que ses opposants semblent plus se préoccuper de lui que de proposer un proposer un projet de société lucide et crédible. Ce qui renforce mon pronostic. Un petit groupe de gens s'empresse de le voir partir, mais Wade a encore, comme tout bon dictateur, de longues années devant lui. Le Sénégalais doivent s'y attendre.

Il y aura des protestations de toutes parts, mais le vieux baobab tiendra jusqu'au bout. Il connaîtra un mandat difficile certes, mais il sera là. La caravane passera... et les chiens se taisaient, avait dit Césaire. Ils aboieront et, finalement, se tairont. A défaut de léguer son royaume à Karim, il mourra président. Pas d'ex, mais de feu président. Quelle gloire immortelle sur le peuple bien aimé sénégalais! J'ai dit.

Allez me parler de démocratie en Afrique! Façade et parade des marionnettes. "On joue la comédie" comme avait écrit Zinsou jadis. Le Sénégal était avancé en démocratie, mais il a fait marche en arrière.

Joyeux anniversaise Shemsi!

Shemsi,
Joyeux Anniversaire!
Que la neige et le froid qui sévissent
sur le lac de Morat ne t'affligent
en ce jour illuminé d'infinies étoiles
qu'aucune force aussi ravageuse fut-elle
n'arrivera à étreindre dans un bocal.
Encore tant et tant de jours et de nuits, Shemsi!

Que me reste-t-il encore à acheter?

- "La mort", a répondu le général Bumba à sa propre question. Voilà pour l'anecdote!

Je tiens l'histoire d'un ancien directeur de banque qui a travaillé pour la BDP à Bumba dans les années 80. Aussitôt arrivé à son lieu d'affectation, il a été interpelé par le notable du lieu, maître de céans qui l'a mis en garde:

- Bienvenue à Bumba, ma ville éponyme. Jeune homme, tu as été nommé ici. J'avais souhaité un fils du lieu, mais les supérieurs de la BDP en ont décidé autrement, estimant que tu as la compétence voulue pour assumer cette tâche. Je voulais juste t'avertir que tu es à Bumba: le Zaïre a son chef, Bumba a son général Bumba. Travaille conformément à la loi et de façon responsable. Moi qui te parle suis passé par tous les coups et ai obtenu mes lettres de noblesse. Mon nom est inscrit dans l'histoire de ce pays. J'ai tout réussi, tout acheté, tout obtenu: argent, richesse, femmes, voyages, honneurs, etc. etc. Il me reste une chose à acheter: la mort.

- Entendu, mon  Général!

Quel est votre projet de société, Honorable?

- D'abord m'enrichir, c'est-à-dire avoir accès, grâce à ma position, à des contrats et crédits. Car un chef pauvre ne saurait être généreux. Je ne veux rien voler, mais simplement me servir des honneurs liés à ma dignité d'honorable. Comme pour développer un pays, le facteur humain est capital, j'épouserai trois femmes pour "populer" ma circonscription électorale. Je vois loin, moi, plus loin que le bout de mon nez. Vers la fin du mandat, je tenterai de faire un projet social euh... je ne sais pas encore quoi. Peut-être un magasin où les prix défieront la concurrence. Ce sera mon capital pour une réélection. Car notre population se contente bien des miettes qui tombent des tables des nantis. La politique, n'est-ce pas le plus beau métier du monde?

- Pourquoi ne pensez-vous pas à un hôpital?

- La population est trop pauvre pour rentabiliser les investissements qu'on y consentirait. Non. Le social va avec l'intérêt. En plus, j'ai trop de cousines pondeuses pour vraiment en tirer profit.

- Pondeuses pour des humains?

- Beh... oui. C'est tout ce qu'elles savent faire.

- Honorable, ne croyez-vous pas que vous insultez nos mamans?

- Que non, monsieur le journaliste! Je parle de mes cousines, pas de votre maman.

- Merci, Honorable, pour cette brillante interview qui fera la "une" de quelques journaux.

- Je vous en prie. Attention, ne déformez pas mes paroles. Je veux réussir un grand coup à travers les médias. Au fait, c'est grâce à vous que j'ai été élu.

- Vous êtes un grand génie appelé à réaliser un grand projet de société dans notre pays.

Quel cadeau romantique as-tu offert à la St Valentin?

Rien que le sourire et l'amour du Christ, comme tous les jours.

Voilà une célébration capitaliste et commerciale qui n'a de valeur que pour ses adorateurs et adoratrices. J'en ai vu dans les rues de Bridgetown et sur le campus qui arboraient des fleurs roses et portaient de vêtements blancs ou rouges. J'en ai vu dans les salles de cours qui étaient accrochés à leur BlackBerry dans l'attente d'un message romantique ou griffonnant quelques lignes à leurs intimes. J'en ai vu, et vu, et vu, et vu.

- C'est à quelle occasion? ai-je demandé.

- A la St Valentin, bien entendu. De quel monde êtes-vous, Monsieur?

- En tout cas, d'un autre que vous? Où le jour est sourire, et la mer un flamboyant.

- Ah, je ne vous savais pas poète.

- Eh bien, sachez-le, je peux bien me faire rimailleur pour rimer ailleurs. Devient poète qui le veut. Mais je ne le veux pas.

- Pour la St Valentin, j'aurais bien voulu l'être.

- C'est cela qui fait la différence entre vous et moi. Bye, Buddy!

Tu rêves ou quoi? Katumba Mwanke est mort

"Claver,

Tu te dis analyste politique. Voilà qu'un proche de Kabila en la personne d'Augustin Katumba Mwanke vient de mourir, et tu ne dis rien sur ton blog? Tu préfères distraire les gens avec tes farfelus pronostics de matchs de foot alors que ton opinion sur cet événement important est attendue de tes lecteurs. Tu rêves ou quoi? Le sort du  Senégalais Youssou N'Dour t'intéresse plus que celui des tiens, apparemment. etc."

(Email du 12 février 2013, 23:11)

A quoi je réponds:

"1. Je ne suis pas un analyste politique. Je n'en ai ni la compétence ni la prétention: je me définis littéraire. Mon blog, c'est un lieu où j'exprime en toute liberté mes opinions sur des sujets qui me tiennent à coeur. Nul ne m'impose quoi que ce soit, seule ma conscience me guide. Je ne suis lié qu'au respect d'autrui et à la loyauté avec moi-même.

2. Tout en étant solidaire de mon pays, et en présentant mes sympathies à la famille de l'illustre défunt, je ne me vois pas, alors vraiment pas, habilité à dire quoi que ce soit sur M. Katumba, que je ne connais pas. Que son âme repose en paix!

3. Je suis également solidaire de mon continent. Ce qui se passe au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou en Angola, m'intéresse car je me reconnais dans le destin de l'Afrique, ses triomphes et ses malheurs, ses joies et ses échecs. J'assume l'Afrique dans son entiereté. Le Somalien kidnappé noyé m'est aussi précieux que l'albinos tanzanien qu'on tente de vendre pour des causes occultes, que la femme et l'enfant congolais violés, tués à coups de machette." J'ai des valeurs, j'y tiens.

Côte d'Ivoire - Zambie: si pas faux que ça mon pronostic! !

Et dire que je n'ai pas vu un seul match en direct de ces deux équipes. Allez les Zans Biens! Mon poulpe avait pronostiqué 1+1, c'était 0-0. Une victoire des Zambiens aux tirs de penalty: 5-4, c'était 8-7. Une seule chose est demeurée vraie: la victoire des Zambiens. C'est des gens bien, les Zambiens! Ils ont mérité leur coupe loupée tant de fois par le passé.

(Source Photo: http://fr.sports.yahoo.com/12022012/70/coupe-d-afrique-des-nations-la-zambie-a-la-folie.html)

Les favoris Ivoiriens ont péché par un excès de confiance. C'est la loi du football. Le meilleur l'a emporté. Question de l'état des nerfs, avais-je dit. Honneurs aux Ivoiriens! L'épée de Salomon a tranché. Respect aux deux équipes qui nous ont fait vivre des moments intenses. Ole, Zambians! Ole CHIPOLOPOLO! Ole Ole Ole: You are the CHAMPIONS!

La magie de Skype.com

11 Février 2012. Ce matin, j'ai eu l'immense plaisir de parler sur skype avec l'abbé Michel N'Gob que je n'ai plus vu depuis mars 1993. On s'est rencontrés sur la route nationale 1 sur les montagnes qui surplombe la rivière Kwango. Curé à Ngi où s'ouvrait la propédeutique, il etait en route pour Kinshasa alors que je me rendais à Kenge dans une Peugeot 305, signe que la route était bonne. On a échangé pendant une dizaine de minutes. Depuis, on ne s'est plus jusqu'à ce miracle de la science... Nkisi yaya? Ve, magie!

Il était à Bandundu-Ville dans son appartement, et moi à la Barbade. Grâce à la caméra, on s'est vus les yeux dans les yeux. Impensable il y a quelques années.

Côte d'Ivoire - Zambie: quelle finale!

A un jour de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations, tous les pronostics vont en faveur de la Côte d'Ivoire avec sa pléthore de vedettes évoluant en Premier League comme en Europe, traitant la Zambie de simple figurante. Défense immaculée depuis le début du tournoi, la Côte d'Ivoire a prouvé et conservé son rôle de favorie. Mais attention: à ce niveau de la compétition, tout le monde peut battre tout le monde. C'est question de chance, surtout de l'état des nerfs. Ce sera un match difficile.

Je me souviens de la tenacité des Zambiens en 1974 où la finale était jouée à deux reprises entre le Zaïre et la Zambie: 2-2 et 2-0 deux jours plus tard. Le match était commenté par Tshimpumpu wa Tshimpumpu, avec quelques interventions intermittentes de Basunga Nzinga, tous les deux d'heureuse mémoire. Les buts zaïrois étaient signés: Ndaye Mulamba dont le record de 9 buts demeure légendaire. Pourquoi ne pourraient-ils pas gagner cette fois? Surtout qu'ils ont éliminé des favoris: Allez les Zambiens!

Je pronostique 1-1 avec prolongation et tirs de penalty; et mon poulpe donne la Zambie gagnante (5-4).

- N'imporrrrrte quoi! rétorquera mon pourfendeur de lecteur.

- J'aurais au moins donné mon pronostic. Après tout, je ne suis ni ivoirien ni zambien. Me ne frega.

Vaut-il la peine de penser?

Lorsqu'il y a près de vingt-cinq aujourd'hui, je partais du Zaïre pour des études à Fribourg, un oncle s'est écrié: Vaut-il vraiment encore la peine de réfléchir dans ce pays? Penser est impossible dans les conditions où nous nous trouvons au Zaïre. Vous aurez au moins un avantage, celui de vivre pour quelques années loin de nos réalités inconsistantes.

Je ne crois pas avoir connu dans ma vie un homme aussi pessimiste. Ses réflexions sur la politique de Mobutu étaient entachées de haine et de rancoeur. Le Grand Léopard le répugnait. L'oncle n'appréciait ni sa verve oratoire, ni son mode de gouvernance, encore moins son accoutrement d'histrion. A force de vivre dans ce pays, disait-il, on finit par devenir fou.

Pourtant, lors des pillages de 91, le même oncle réputé rigoureux et intransigeant a été pris en flagrant délit de vol de quelques produits de valeur. Aussi, clamait-il à qui voulait l'entendre: "Moi, je ne volerais jamais des miettes. S'il m'arrivait de voler un jour, tout le monde me donnerait raison et s'écrierait, admiratif, que j'ai vraiment volé". Vaut-il la peine de voler?

Abdoulaye Wade au Sénégal nous boucle le clapet. Il n'est pas fou, il défendra ses intérêts jusque dans la tombe. Ce n'est pas Juppé ni Clinton qui lui dicteront quoi que ce soit. Il a peut-être raison, mais jusques à quand abusera-t-il de notre patience?

Le Sénégal aux Sénégalais

Aux demandes de M. Alain Juppé et Mme Hilary Clinton lui intimant de passer la main, Abdoulaye Wade répond sèchement:

«Est-ce que vous trouvez normal qu'un ministre des Affaires étrangères se mêle de la politique d'un pays pour dire ce que nous allons faire. Qu'est-ce que c'est que ces manières là ? Aucun Sénégalais ne peut l'accepter (...) c'est inacceptable et c'est indécent», a déclaré le président sénégalais, interrogé dimanche soir à Dakar par France Inter en marge d'un meeting électoral. (http://www.liberation.fr/monde/01012388186-au-senegal-abdoulaye-wade-refuse-le-diktat-de-l-exterieur)

Qu'on laisse les Sénégalais régler leurs affaires intérieures comme ils l'entendent. Je ne suis pas pour une candidature de Wade, mais je trouve l'attitude des grandes puissances condescendante et humiliante. Impérialisme et néocolonialisme ne sont pas que des mots, mais des réalités qui nous gouvernent, justifient parfois nos impasses.

Si un Africain ose par d'Obama ou de Sarkozy en ces termes, il sera traité de fou, de schizophrène, d'agitateur public. J'ai déjà tenu ces propos lors des événements qui ont conduit à la chute de Kadhafi. Sommes-nous vraiment des états souverains? Wade leur a répondu avec fermeté parce qu'il est acculé de tout côté. Son indignation face à ces attaques occidentales défend plutôt ses intérêts personnels que ceux du Sénégal. N'est-il pas avocat de profession?

Une année déjà, L'homme

2 février 2012. Une année s'est écoulée depuis que Dit Maleno est parti... Kuvila beto ve La Tortue, et merci pour avoir animé notre vie de ta présence, de ta générosité et de ton sens d'humour.