Hier je célébrais l'autre face de la vie, c'est-à-dire, la mort de mon père. Aujourd'hui, je célèbre la vie d'un être cher, Mme Traudl Schmitt qui a énormément fait pour moi. Dans ma symbolique personnelle et intime, j'ai en signe de liaison ultramarine ouvert une bouteille de vin rouge. Un vin très bon marché. Un Obikwa sud-africain. L'essentiel, c'était la libation. Je l'ai commencée hier pour penser à Papa qui aimait bien le kopo, pour l'achever aujourd'hui à l'occasion de l'anniversaire de Traudl. Entre les deux, il y a la Mer et l'Océan, et les limites sous-marines, des limbes souterraines et incommensurables. Pourtant le revers d'une même médaille.
Hier, beaucoup de choses longtemps bloquées se sont résolues, débloquées d'elles-mêmes. Aujourd'hui, j'ai eu une bonne surprise: l'arrivée de mon avant-dernier livre Ecritures en situation postcoloniale expédié par la même Mme Schmitt. En conformité avec les prévisions d'Amazon.de, je l'attendais pour la période entre le 7 octobre et le 21 octobre. Eh bien, il est arrivé le jour même de l'anniversaire de l'expéditrice. N'est-ce pas un beau cadeau d'anniversaire à rebours? Elle-même n'en sait rien encore; elle le saura demain car elle dort en ce moment. C'est 2h00 du matin à Wurmlingen. Zum Geburtstag viel Gluck à rebours! So ist das Leben, liebe Traudl!
Comment appelez-vous cette coïncidence? La fortune? C'est pas chrétien. C'est la Providence Divine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire