Kienge, noire d'origine congolaise, est ministre en Italie. Taubira, noire d'origine guyanaise, ministre en France. Et Obama, africain-américain de père kenyan, président aux Etats-Unis. Ils ont tous commis le même péché: celui d'être né avec du sang noir, que dis-je?, d'être noir.
Dans un monde majoritairement blanc qui prétend évoluer en démocratie, des personnages élus par leur système ou accédant à des postes de leader au sein de ces systèmes prônant l'égalité et les droits de l'homme, sont traités de singes, de chimpanzés, d'animaux sauvages, de sales noirs sans que les pouvoirs en place prennent les sanctions qui conviennent. Les déclarations changent selon qu'on est en face d'un Noir ou d'un Blanc. Dans ces pays-là, le travail, le logement, l'éducation, la santé, l'activité politique se distribuent en fonction de la peau, et deviennent un problème dès qu'on se trouve en face d'un Non-Blanc. C'est la réalité au quotidien. Le discours officiel, quant à lui, est immaculé; il n'est pas raciste, mais la population n'hésite pas à le transgresser. En toute impunité s'il vous plait! Je dirais même en toute légalité. Seul le Front National, le KKK et les extrêmes droites affichent ouvertement leurs propos racistes.
Peut-on en conclure que le racisme est juste un lapsus de langage? Que non! Le mal est plus profond. Il dénote un choix délibéré, une haine de la différence, une intolérance vis-à-vis de l'autre qui n'est pas soi. C'est un discours d'exclusion permis à certaines personnes dans leur environnement naturel. Ne vous étonnez donc pas de voir les Italiens, les Français et les Américains revendiquer le poste politique qui, de leur propre aveu, leur revient de droit et assure leur hégémonie raciale. L'élévation des Noirs à ce poste est perçue comme une transgression de codes, une usurpation de privilèges ou un échec de l'establishment racial. D'où l'impunité pour ceux qui osent exprimer haut et fort les agressions et frustrations racistes.
Peut-on en conclure que le racisme est juste un lapsus de langage? Que non! Le mal est plus profond. Il dénote un choix délibéré, une haine de la différence, une intolérance vis-à-vis de l'autre qui n'est pas soi. C'est un discours d'exclusion permis à certaines personnes dans leur environnement naturel. Ne vous étonnez donc pas de voir les Italiens, les Français et les Américains revendiquer le poste politique qui, de leur propre aveu, leur revient de droit et assure leur hégémonie raciale. L'élévation des Noirs à ce poste est perçue comme une transgression de codes, une usurpation de privilèges ou un échec de l'establishment racial. D'où l'impunité pour ceux qui osent exprimer haut et fort les agressions et frustrations racistes.
Le monde est régi par l'injustice. Est-ce le temps de baisser les bras? Non, le temps du combat et de la lutte pour imposer ses droits, qui a commencé depuis les premières révoltes contre l'esclavage et le colonialisme, doit continuer. Chacun de nous peut devenir, à sa mesure, un héros de notre libération.
Courage Kienge, Taubira ... Obama! Votre seul péché, c'est d'être noir. Vous êtes les héros d'une race "victimisée" par l'histoire. Prenez vos responsabilités et veillez à ce qu'on vous apprécie non pas à cause de la couleur de votre peau, mais en fonction de vos actes!
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