5 mai 2019. Ce matin à mon réveil, dans le sillage de mon anniversaire, je me suis mis à penser et à projeter mon dernier cours de littérature. J'ai tout de suite pensé à mon maître Jean Roudaut qui pour marquer la fin de sa carrière avait choisi d'enseigner en 1995 un cours intitulé: La littérature et la mort. Un titre inspiré de Maurice Blanchot. L'essayiste, critique littéraire, romancier et écrivain, Jean Roudaut vit encore, il fêtera ses 90 ans dans moins d'un mois. Tenté d'en savoir un peu plus, j'ai surfé sur le net pour découvrir une nouvelle qui m'a échappé: la mort de Jean Starobinski en mars 2019. Comme quoi, lorsque l'on vit de ce côté de l'Atlantique, on se trouve parfois isolé de certaines réalités francophones. Paix à son âme!
J'ai eu l'honneur de connaître le professeur et critique littéraire Jean Starobinski en personne avant de connaître son oeuvre. Mieux c'est à l'occasion de sa conférence à Fribourg en 89, tout au début de ma formation littéraire, que je pris connaissance de sa théorie littéraire. C'était bien entendu à l'invitation de Jean Roudaut que ce théoricien de la littérature vint tenir cette conférence dont je me souviens de quelques bribes, notamment des notions de l'oeil, du visuel, du point de vue dans le fonctionnement de l'esprit. Ce fut un privilège pour l'apprenti-sorcier littéraire imbu de philosophie et de théologie, que de discuter avec cet érudit qui avait taillé et imposé son autorité dans le monde critique. Les lecteurs de mes livres - je sais que je l'ai cité par ci par ci - ou de ce blog ont déjà rencontré ce nom dans le sillage de mes entrées sur Jean Roudaut.
Paix à l'âme du maître littéraire=
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