Qui croire? Personne. Depuis bientôt six mois que le confinement a été imposé et levé, re-imposé ou re-levé, des personnages illustres et inconnus du monde médical et politique, du monde des affaires et des médias tentent de donner des réponses adéquates à cette pandémie dont le nom n'échappe plus à personne. Le coronavirus ignoré il y quelques années a surgi et domine toutes les conversations du monde scientifique et populaire. Des explications de toutes sortes sont avancées pour en expliquer l'origine, la nuisance et la médication. Des théories se contredisant les unes aux autres tout comme des solutions disparates illustrant la complexité de la catastrophe. Biologistes, médecins, chimistes, laborantins, intelligences artificielles ou scientifiques de tout acabit, se croisent et s'empoignent pour faire triompher leur vérité. Rien n'y fait. Nul n'a raison. Et il ne faut croire personne. Pharmaciens, financiers, démarcheurs, histoires, mythologues tirent l'épingle de leurs côtés sans obtenir la crédibilité qui leur a été forgée par la force de l'histoire. Rien n'y fait. Nul n'a raison. Qui croire? Personne! Un citoyen américain s'est acheté une Lamborghini avec l'argent alloué à la riposte contre le COVID-19. Un gars se retrouve en geôle pour avoir détourné des cartons de médicaments et masques destinés à la riposte. Le malheur des uns fait le bonheurs.
Quoi croire? Rien. Une aubaine pour la mafia pharmaceutique mondiale. Le coronavirus n'est pas une maladie, je dirais même, tout sauf une malade. C'est un business, une affaire très rentable. D'aucuns parlent d'une arnaque à l'échelle mondiale. Créé pour changer l'ordre du monde et imposer un nouvel ordre mondial, inventé de toutes pièces par les décideurs de la planète, le coronavirus illustre un point de non-retour dans l'histoire de l'humanité. Plus rien ne sera comme avant. Et chacun y va de sa philosophie, de sa cosmologie, ou encore de sa conviction scientifique. Les industries, les centres de recherche, les politiciens totalitaires comme les mécènes philanthropiques attisent leur appétit de la "chair humaine fraîche et sanguinolente". Comment expliquer que le pays le plus puissant et le plus développé du monde, comptent le plus des victimes de ce coronavirus? Ne sommes-nous placés au-delà de la science telle que pratiquée jusqu'à ce jour? Le monde entier est pris en otage par une pensée unique qui prescrit la distanciation sociale, l'hygiène des mains et le port des masques. Aujourd'hui et ici on prescrit l'hydroxy-chloroquine; demain et ailleurs on renie et on attend le vaccin. Que croire? Rien. Et Nous voilà tous sans le vouloir adeptes du sinistre personnage de Nniko Nniku du poète congolais Tchicaya U Tam'si. Nous vivons comme dans l'imaginaire et l'irréel. Quoi croire? Rien. Toutes les doctrines imaginables et inimaginables se défendent comme dans une marmite magique en argile que nobles ancêtres appelaient le "nzungwa thuma". Quoi croire? Rien.
Le COVID-19 inaugure un monde à l'envers qui n'est plus la terre des hommes, mais inspire la déchéance de l'humanité qui touche à son point ultime. La conscience ne guide plus l'homme; l'intérêt seul compte. Le plus sage serait de ne rien croire ni personne.
Le COVID-19 inaugure un monde à l'envers qui n'est plus la terre des hommes, mais inspire la déchéance de l'humanité qui touche à son point ultime. La conscience ne guide plus l'homme; l'intérêt seul compte. Le plus sage serait de ne rien croire ni personne.
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