La politique attire tout le monde puisqu’elle est payante en espèces sonnantes et trébuchantes. L’argent vous arrive de tous les coins sans compter votre salaire mensuel. Sur les réseaux sociaux, je lisais que le sénateur à vie touchait 680.000 $; et je n’y croyais pas. Ce matin j’ai entendu sur une video le ministre Kazadi le confirmer, précisant que c’était une décision de la loi précédente. Donc c’était vrai. Et d’ajouter que le salaire du président serait désormais fixé autour de 17.000 $. Ce qui confirmerait les 2.500.000 $ que les réseaux sociaux lui attribuaient. Et que M Molière avait revus à la baisse à 850.000 $.
Un député national avouait recevoir 18.000 $, contre les 21 ou 27.000 $ précédemment avancés. Le président du parlement serait à 200.000 et le premier-ministre à 350.000. Les ministres seraient à 45.000 $. Des sommes colossales se distribuent entre les puissants gestionnaires de la chose publique alors que les fonctionnaires ou les militaires demeurent impayés. Et quand ils sont payés, c’est 70 $. Les conseillers de la présidence toucheraient 35.000 $. Un assistant d’université gagne à peine 150 $. On parle de prime, pas de salaires. On comprend pourquoi les gens s’entretuent pour accéder à des postes politiques. La réduction annoncée des salaires sera-t-elle réalisée? On craint que ce soit un alibi pour camoufler les immenses richesses accumulées au cours de ces années sous une transparente apparence. Soyons vigilants et attentifs.
Cet article part d’une conversation que j’ai eue ce matin avec Mama Mapasa. Je lui ai mentionné le salaire d’un député national rd-congolais: 18.000 $ avoués par un bénéficiaire ou 21.000 $ diffusés dans les réseaux.. Elle est restée bouche bée, scandalisée par l’énormité éhontée et cruelle de ces sommes. Elle a enfin compris l’engouement effréné que vouent certaines personnes à la politique.
Entrez tous en politique. Salaires faramineux assurés! Devenez députés, maires, gouverneurs, sénateurs, ministries. Là, c’est la manne du ciel à défaut de confier votre sort à un pasteur, un marabout-imam ou un grigriman multiplicateur d’argent. Pourquoi pas de le devenir vous-mêmes car tout chemin mène à l’enrichissement. Le moyeke existe aussi, selon ceux qui y croient.
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