5 févr. 2017

Le monde comme il va

Comme d'aucuns s'en étaient doutés, l'avènement de Donald Trump aux Etats-Unis est un événement qui risque de changer la face du monde. Quoi que l'on dise, il n'y aura pas de troisième guerre mondiale, par contre des conflits armés impliquant les Américains sont possibles, très probables. Les derniers raids du Yemen, sur ordre de RT, qui ont coûté la vie à des femmes et enfants, n'augurent aucune période de répit. Les menaces demeureront, mais le seuil du non-retour ne sera pas franchi. Le Mexique, l'Iran, l'Australie depuis peu, résistent à la fougue de nouveau Président, lequel remet en question beaucoup d'alliances internationales contractées du temps de ses prédécesseurs. Sa gouvernance par "executive order" montre une détermination et une impulsion vers une Amérique forte qui se met en première ligne. Une sorte de frénésie nationaliste qui réduit les autres à la sujettion sinon à l'inexistence. Lorsqu'n homme d'affaires, milliardaire et n'ayant jamais occupé de poste politique auparavant, arrive à la tête de la première puissance mondiale, cela donne lieu à une politique de puissance autarcique.
Des raisonnements du genre "je bâtis le mur, vous payez la facture" passent dans la tête des plusieurs supporters de DT, alors que le commun des mortels ne sauraient même pas les considérer logiquement admissibles. A la rigueur on en vient à se demander à quoi s'attendre dans les pires des circonstances. A son actif, c'est qu'il tient la plupart de ses promesses électorales cncernant la création d'emploi et la sécurité, Dieu seul sait à quel prix. Une chose certaine est qu'avec ou après DT la politique mondiale ne s'effectuera plus comme avant. Beaucoup d'inattendus, beaucoup d'incertitudes, beaucoup de coups de poing, beaucoup d'agressivité dans la prise et la défenses des positions. La rhétorique diplomatique va complètement changer. Des avis conflictuels  se livrent par Twitter, par les réseaux sociaux comme par des créneaux parallèles, sans égard pour la discrétion habituelle qu'exige la diplomatie.  Des leaders européens n'hésitent pas à exprimer leurs opinions contraires à celles de leur allié d'Outre-Atlantique.  C'est ce que personnellement j'apprends de ces deux premières semaines du nouveau président américain.
Etant un observateur extérieur, et non politologue, j'estime que ce que je projette là pourrait être le contraire de ce qui se passera dans la réalité. Attendons voir l'évolution des choses! D'autre part, le président Donald Trump n'en est qu'à ses débuts. Que le bénéfice du doute lui soit accordé avant de tirer quelque conclusion que ce soit, car à un moment ou à un autre, l'expérience de la réalité politique reprendra la place qui lui revient.
  

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