Dimanche 10 mars, je me réveille autour de 6h00 parce que j'ai à prendre l'avion pour Trinidad où je participerai à l'évaluation du programme de français offert par notre campus-soeur de Ste Augustine, Trinité. Comme par hasard, je tombe sur le crash du Boeing 737 d'Ethiopian Airlines reliant Le Caire à Nairobi. Je sursaute, le temps d'assimiler la nouvelle, de prier pour les 160 personnes décédées. Je décide de ne rien dire aux miens car ils doivent m'accompagner à Grantley International Airport. Il est à peu près 7h20 lorsque l'on quitte la maison. Peu avant 9 on arrive à l’aéroport. Ibangu, Mukawa et leur maman repartent sans m'attendre embarquer parce qu'ils doivent se rendre à la messe dominicale. Les formalités se passent sans problème, vu qu'un de mes anciens élèves me reçoit au guichet de Caribbean Airlines. Peu de temps après, j'arrive dans le hall de l'aérogare où je prends place dans une zone couverte par l'Internet. J'en profite pour contacter MF à l'autre bout du monde pour un échange très réconfortant car je suis inquiet avec le vol. Elle me rassure que j'arriverai sain et sauf. Moins d'une heure après, j'atterris à Piarco. C'est à Immigration que je me rends compte, au moment de m'acquitter des frais du visa, que je n'ai pas d'argent sur moi. Par chance, j'ai ma carte de crédit. Une dame officier m'accompagne à l'ATM où je prends la monnaie dont j'ai besoin, mais cette démarche se révèle longue. A la sortie, Sam le taximan m'attend. Il est patient ce monsieur qui prétend n'être jamais en retard. A ma surprise, il a pris un bus de 50 places pour moi tout seul. Incroyable mais vrai. Du bus, je fais des photos et des messages vidéos à mes proches, à ma fleur de cactus.
A l'University Inn, l'accueil Inn je dois attendre l'heure du check in, qui est 15 heures. J'en profite pour prendre un repas pré-commandé par les collègues de Quality Assurance. Mais j'ai une chance inouïe. Je m'engage dans une conversation de courtoisie avec la réceptionniste qui, comme elle doit quitter son poste à 14 heures, s'arrange pour mettre une chambre à ma disposition. Il est 14 h 05 lorsque je m'installe dans mes nouvelles pénates. Bien joué que je me dis. Je me serais éternisé là si je n'avais pas fait bouger les choses. Peu après, j'apprends que ma collègue qui devait venir de Californie n'a pas voyagé. Son avion serait cloué au sol de suite d'une panne mécanique. Mama mapasa m'appelle pour m'apprendre le crash d'Ethiopian Airlines. Elle est surprise quand je lui dis que je le savais déjà avant même que nous nous rendions à l'aéroport mais que j'ai évité de créer la panique.
Je profite du reste de l'après-midi pour me reposer un peu, relire les documents de travail, et achever quelques corrections de Cave Hill.
Le lundi, comme ma collègue n'arrive que tard la nuit, l'équipe de QA refait le programme, pour le réduire à 4 jours. Ce que nous réussissons à faire après pas mal de difficulté, car il faut re-contacter les unités et les autorités de l'université pour confirmer les changements du programme. Un exercice assez exigeant, et risqué car les grandes personnes ont souvent des journées surchargées de travail.
Du mardi au vendredi, nous rencontrons les autorités universitaires - recteur, vice-recteur, registraire, doyenne, cheffe de département, coordinateurs de programmes - les collègues de la section française en groupes, ou individuellement. En plus des étudiants de tous les niveaux, anciens et nouveaux, de des agents de logistiques, des secrétaires, des employeurs, et représentants des services qui emploient les gradués de cette section. Nous visitons toutes les infrastructures allant des bureaux, de la bibliothèque aux salles de laboratoire de langue. Nous suivons même un "Career Day" organisé par les collègues de français au cours duquel des vidéos sont présentées où des anciens étudiants du département racontent sur leur vie actuelle et leur passage à la section française de Trinidad. Chaque jour, nous quittons l'hôtel à 8 heures pour n'y retourner qu'autour de 18 heures. Des journées longues et laborieuses.
Le vendredi, l'équipe s'est réunie pour élaborer un canevas du rapport car il est prévu un rapport oral aux collègues de la section de français. Un travail qui nous a pris déjà une bonne partie de la nuit du jeudi à vendredi. Nous mettons au point un PowerPoint pour nous assurer un support de présentation élaboré plutôt que spontané. De 15 à 16 heures après une séances de photos souvenirs avec nos collègues de St Augustine, nous présentons notre rapport et nos recommandations aux collègues. Mission accomplie. Le reste suivra son cours dans les deux prochaines semaines.
Prof RM K et son mari font un détour vers Tobago avant de retourner en Californie alors que Ingrid K a déjà retrouvé son sud de Trinité. Quant à moi, je repars ce soir pour la Barbade. Merci et félicitations à mes collègues de QA et du département de langues modernes pour cette semaine de travail intense.
A l'University Inn, l'accueil Inn je dois attendre l'heure du check in, qui est 15 heures. J'en profite pour prendre un repas pré-commandé par les collègues de Quality Assurance. Mais j'ai une chance inouïe. Je m'engage dans une conversation de courtoisie avec la réceptionniste qui, comme elle doit quitter son poste à 14 heures, s'arrange pour mettre une chambre à ma disposition. Il est 14 h 05 lorsque je m'installe dans mes nouvelles pénates. Bien joué que je me dis. Je me serais éternisé là si je n'avais pas fait bouger les choses. Peu après, j'apprends que ma collègue qui devait venir de Californie n'a pas voyagé. Son avion serait cloué au sol de suite d'une panne mécanique. Mama mapasa m'appelle pour m'apprendre le crash d'Ethiopian Airlines. Elle est surprise quand je lui dis que je le savais déjà avant même que nous nous rendions à l'aéroport mais que j'ai évité de créer la panique.
Je profite du reste de l'après-midi pour me reposer un peu, relire les documents de travail, et achever quelques corrections de Cave Hill.
Le lundi, comme ma collègue n'arrive que tard la nuit, l'équipe de QA refait le programme, pour le réduire à 4 jours. Ce que nous réussissons à faire après pas mal de difficulté, car il faut re-contacter les unités et les autorités de l'université pour confirmer les changements du programme. Un exercice assez exigeant, et risqué car les grandes personnes ont souvent des journées surchargées de travail.
Du mardi au vendredi, nous rencontrons les autorités universitaires - recteur, vice-recteur, registraire, doyenne, cheffe de département, coordinateurs de programmes - les collègues de la section française en groupes, ou individuellement. En plus des étudiants de tous les niveaux, anciens et nouveaux, de des agents de logistiques, des secrétaires, des employeurs, et représentants des services qui emploient les gradués de cette section. Nous visitons toutes les infrastructures allant des bureaux, de la bibliothèque aux salles de laboratoire de langue. Nous suivons même un "Career Day" organisé par les collègues de français au cours duquel des vidéos sont présentées où des anciens étudiants du département racontent sur leur vie actuelle et leur passage à la section française de Trinidad. Chaque jour, nous quittons l'hôtel à 8 heures pour n'y retourner qu'autour de 18 heures. Des journées longues et laborieuses.
Le vendredi, l'équipe s'est réunie pour élaborer un canevas du rapport car il est prévu un rapport oral aux collègues de la section de français. Un travail qui nous a pris déjà une bonne partie de la nuit du jeudi à vendredi. Nous mettons au point un PowerPoint pour nous assurer un support de présentation élaboré plutôt que spontané. De 15 à 16 heures après une séances de photos souvenirs avec nos collègues de St Augustine, nous présentons notre rapport et nos recommandations aux collègues. Mission accomplie. Le reste suivra son cours dans les deux prochaines semaines.
Prof RM K et son mari font un détour vers Tobago avant de retourner en Californie alors que Ingrid K a déjà retrouvé son sud de Trinité. Quant à moi, je repars ce soir pour la Barbade. Merci et félicitations à mes collègues de QA et du département de langues modernes pour cette semaine de travail intense.
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