Kenge, 4 janvier 2022. Je vous ai déjà souhaité mes voeux les meilleurs pour cette nouvelle année. Il n'y a aucun mal à les répéter. Succès, paix, amour, tolérance, santé et tant d'autres bienfaits soient le lot de vos coeurs. Mes nombreux lecteurs et lectrices ne se lasseront de lire toujours les mêmes réflexions et nouvelles dans ce blog. C'est en quelque sorte mon personnage écrivant qui s'étend d'un bout à l'autre de l'année sous de nouvelles formes. C'est toujours moi. Mon blog, c'est ce que je pense et suis, comme aurait dit de Montaigne à l'ouverture de ses Essais. Je vous remercie de votre constante fidélité à travers les douze années d'existence de ce blog. Encore une fois, la vie continue avec ses méandres de hauts et de bas. Nous sommes ensemble.
Cette année s'annonce pleine de surprises, d'imprévus heureux et malheureux. Les morts continueront dans notre entourage comme des motifs de joie. L'année dernière nous a largué d'impromptus malheurs, très peu de guérisons chez nos proches et lointains parents. Le coronavirus va encore sûrement emporter des vies, bravant toutes les prévisions des augures et des prophéties. L'adaptation de nouvelles technologies aux défis actuels connaîtra du succès certes, mais le système nouveau qui en sortira aura des obstacles à franchir car le monde n'est pas psychologiquement prêt à s'assumer autrement. Alors que la situation s'améliore dans certains pays, c'est comme si c'était un éternel compte à rebours dans ceux du tiers-monde réduit à retourner à des pratiques jadis abandonnées.
Un discours politique anachronique. On nous promet une victoire sans pareil sur la pauvreté alors que la réalité montre que nous nous enfonçons inlassablement dans la pauvreté la plus abjecte. Les politiques tiennent à leur mandat plus qu'au bien-être de leurs électeurs et électrices. La corruption ronge toutes les entrailles essentielles du réseau socio-économique et juridique. Elle s'est installée en mode de gouvernement. On nous fait miroiter des promesses sans que le minimum vital ne soit assurée. Distribuées à travers des infrastructures inadaptées, l'eau et l'électricité constituent encore des données rares au pays du grand fleuve. On ne perçoit nulle vision de solution permanente à ce problème pourtant vital. Ne parlons pas d'autres domaines de base pour l'assise d'un état de droit. Ce qui existe n'est pas entretenu. Ce qui se construit n'est pas sûr d'être achevé. Les assistants et chefs de travaux de l'éducation tertiaire annoncent une grève dont l'issue constitue une goutte d'eau dans un océan de plaintes interminables posées par d'autres employés de l'état. L'éducation comme la santé n'est pas valorisée à sa juste mesure. La réflexion pourrait s'étendre à beaucoup d'autres domaines. Ce blog éveillera toujours notre conscience et nous aidera à appréhender notre être dans le monde actuel. Telle a été toujours été et sera notre mission.
C'est donc parti pour d'autres défis. Bonne et heureuse année 2022 chers lecteurs et lectrices.
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