Le mois de décembre 2021 a été marqué par quelques événements importants au niveau du travail comme au niveau personnel. Au travail nous avons eu quelques réunions pour terminer le semester 1 et préparer le suivant. J'ai fait partie d'une réunion du comité des nominations du campus suivie d'une autre des directeurs, en plus d'un comité d'audition. Mon office a réglé des affaires courantes de préparation du semestre et de l'année suivants. Au niveau personnel, se sont organisés des voyages pour Ottawa et Kinshasa dans un contexte éprouvant des contraintes du coronavirus. Les choses se sont compliquées tel point que le saut pour le Canada a été retardé de quelque trois jours, impliquant une reprise de test PCR. Beaucoup de détails, de documents à remplir, et de formalités n'ont pour but que de décourager lespays? paisibles voyageurs. Les pays nantis en profitent pour durcir les conditions d'entrée à leurs territoires et ainsi restreindre drastiquement l'accès à leurs espaces. Les dispositions prises par certains pays n'ont de but que de bloquer le phénomène d'immigration.
Le mois de décembre 2021 a aussi connu des décès: Mgr Daniel Nlandu, évêque émérite de Matadi; Mgr Tharcisse Tshibangu, émérite de Mbujimayi; et Mr François Butandu. Décédé le 13 décembre, Mgr Nlandu a renoncé à son siège épiscopal une année avant sa mort. J'ai eu privilège de le connaître comme grand séminariste de l'archidiocèse de Kinshasa à Jean 23. Je l'ai retrouvé à Rome comme prêtre de Kinshasa faisant des études de morale au collège Leonianum. Il y était arrivé avec son collègue Bulamatari. Et je me souviens des détails de leur logement à ce collège plutôt qu'au Collège Urbain. Je dois avouer que j'avais des relations courtoises avec lui. Mgr Tshibangu, je l'ai connu comme la plupart de personnes en tant que rester prêtre puis vicaire épiscopal. En tant que président du conseil des universités est demeuré la plus haute autorité académique du Congo. Quant à Papa Butandu, il fut mon enseignant de 4e primaire à St Frédéric (Mateka Mbuta) en 1966-67. Homme de rigueur, humoriste et excellent formateur, Colonel comme il se faisait appeler ces dernières années est resté égal à lui. Son nom figure parmi les personnes que j'ai remerciées dans Transpositions francophones du mythe de Chaka (Bern: Peter Lang, 2002). Cette nuit du 3-4 janvier, j'ai passé près de deux heures à la veillée funéraire organisée à son domicile, à quelques centaines de mètres de mon guest house. Paix aux âmes de ces défunts!
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