3 nov. 2022

A court d'idées

Je suis à court d'idées. Cela arrive souvent. Une sorte de deadlock ou de cul-de-sac. Le chemin continue sans issue(s). Cela m'arrive souvent, puis brusquement le mouvement reprend et aussi la vie avec ses problèmes, ses hauts et ses bas, ses succès et ses échecs. On lit les publications des réseaux et des médias. On regarde la télé, souvent les sports et les nouvelles. Des fois une émission politique ou un show d'aventures de la vie. Oui du genre Springer ou Ca va se savoir. Occasionnellement des pièces de théâtre ou des films du Nigéria ou des troupes congolaises. Tout dépend du jour. On fait avec tout. Les factures sont payées, mais les dettes demeurent infinies. Il y a toujours quelque chose à payer ou dont on doit s'acquitter financièrement. Sans compter les demandes interminables de nos frères et soeurs, insistant parfois comme si c'était leur dû. On sort de l'argent dans des conditions qu'on a pas prévues en mode "urgences". Maladies donc prescriptions médicales, morts donc deuils et enterrement; mariages, communions, baptêmes, études des enfants, neveux ou nièces ou autres dépendants de facto. Il y a toujours à dépenser, et l'argent n'est jamais suffisant pour répondre à ces sollicitations. Oui des dettes sous formes de "promesses" qu'on n'a pas toujours contractées. N'osez jamais demander à quelqu'un: "Ca coute combien? Ou de combien as-tu besoin?". Ces questions ouvrent des attentes chez l'interlocuteur. J'avais une fois demandé à quelqu'un à combien revenait la batterie dont il avait besoin pour sa voiture; eh bien il a pris cette question pour une promesse. A tel point qu'il me l'a encore rappelé à l'aéroport alors que je m'apprêtais à prendre le vol Ethiopian Airlines. C'est cela la vie, la vraie vie. Des dettes vous guettent à tous les coins de rues. On dirait que la vie est un éternel recommencement de dettes à payer. En fait, la vie moderne vous vend tout: et tout se paie. J'ajouterais: tout se paie ici bas, comme chantaient les musiciens de Franco. Attention.

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