J'en connais un qui est à la fois irresponsable et ingrat. La formation qui lui a été offerte a fait de lui un véritable paria. C'est le genre de personnes pour qui rien n'est grave, du fait qu'elles se sont construit des coquilles vides. Elles ne savent ni s'assumer ni faciliter qu'on les aide. Tout est faux chez elles. Elles soutiennent à la fois le vrai et le faux. Leur parole mielleuse n'est que vilain mensonge. De bout en bout. Elles mentent comme elles respirent, ne se rendent pas compte des dégâts qu'elles provoquent. Ce monsieur rêveur et plein de lui-même passe à côté de la vie au lieu de vivre. Un mythomane.
Une femme vit depuis une dizaine d'années avec son mari. Voilà qu'elle déclare soudain à ce dernier qu'elle le quitte pour un homme riche. Elle a découvert que son prince charmant d'autrefois est pauvre, défaillant et minable. Qu'il n'est plus de son niveau. Quant à l'homme riche qui a conquis son coeur, il dépense des sommes énormes pour l'entretenir elle et les siens. C'est l'homme de sa vie qui la tire de la misère. Merveilleux Sugar Daddy! Elle a sans hésiter abandonné ses enfants et son premier mari pour filer le parfait amour avec le nouveau riche. La vie a cependant ses revers. Trêve d'illusions, la liaison avec SD n'a aucune chance de réussir, mais la sorcière est tellement envoûtée et stupide qu'elle ne saura accepter cette réalité.
Un jeune homme envoyé pour des études en Belgique par la bienveillance d'un leader politique revient ingénieur. Engagé dans une société de la place, il monte les échelons avec une aisance remarquable, tellement sa performance est bonne. Le brave vieux, qui a entretemps perdu son poste, attend quelque assistance comme il est d'usage. A la place, il reçoit des insultes et des humiliations. L'arrogant ingénieur est devenu un crocodile dans l'eau profonde. Non seulement il se vante de sa réussite, de ses richesses et biens, mais il ne cesse de dénoncer la mendicité de celui-là même qui lui a obtenu la bourse d'études, le traitant d'échoué et de défaillant. Il oublie que si les enfants du vieux avait atteint la majorité à l'époque, il lui aurait sans aucun doute préféré son propre fils ou sa propre fille. Ce n'est pas comme aujourd'hui. A l'heure de l'indépendance congolaise, il y avait des bourses d'études mais peu de candidats. Je l'ai bien connu ce prétendu self made mandats. Une fois, au deuil de son épouse, il m'a appelé de côté pour me parler des dépenses funéraires qu'il a engagées rien qu'avec son salaire de seize mille dollars.
Que ce soit pour la jeune femme ou pour le jeune homme, une leçon est à tirer: la vie est courte; il faut en profiter. En profiter non pas pour tuer l'amour et la reconnaissance mais pour exercer sa générosité auprès d'autres hommes proches ou lointains. Responsabilité et gratitude sont le socle d'une vie heureuse. Elle attire les bénédictions et les grâces divines.
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