1 mai 2024

1er Mai: Journée internationale du Travail

Le travail fait l'homme. C'est la vie, le travail. Voici ce que j'ai répondu à Marie-Michelle ce matin: "Merci et bonne fête du travail à toi aussi ma sœur. Le travail, c'est la vie. Il est noble, valorisant et satisfaisant pour toute personne honnête et honorable." Elle a répondu: "Bien dit mon frère".

Cette fête récupérée par les politiques concerne tout l'homme, tout homme. Le travail, manuel ou intellectuel, fait la valeur de l'homme. Exercé avec honnêteté et zèle, il procure des bienfaits inouis. L'homme vaut par l'activité qu'il exerce pour vivre. Il faut aimer son travail et en être fier. Un travail fait avec zèle et passion récompense énormément celui qui l'exerce. C'est pourquoi le choix du travail que l'on fait est capital. Hier, au Congo on a célébré les enseignants qui forment les enfants à la vie avec une patience incroyable et des sacrifices non reconnus. Quel noble métier! Quelle satisfaction de mener un enfant du non-savoir au savoir; de lui apprendre à lire et écrire et de le guider dans son évolution psychologique et éducative. Dans certains pays, c'est l'un des métiers relativement les mieux payés. Les sbires ou nervis sont aussi des professionnels, mais non recommandables. Voilà toute la différence. En plus, peu importe ce qu'on fait, il faut faire la différence. La notion d'excellence est de rigueur. Je me souviendrai toujours d'une session que j'avais suivie en août 76 avec les Bilenge ya Mwinda de Christ Roi, Kinshasa. Je suis parvenu à déchiffrer et simplifier les détails d'un texte biblique que les jeunes avaient du mal à comprendre. Ces jeunes étaient bons, mais j'avais en tant que grand séminariste, une meilleure expérieuce de la lecture biblique que eux. J'étais du côté des animateurs sans vraiment l'être. J'ai fait la différence. Peu importe la profession qu'on exerce, il faut la maîtriser. Le culte de l'excellence fait partie intégrante du boulot. Si on n'y est pas, il faut cultiver la perfection sans forcément être perfectionniste.

Un homme sans travail ressemble à quelqu'un d'incomplet, un vaurien ou un vagabond. Son temps est élastique. Il y a des chomeurs certes. Je m'en prends aux personnes qui refusent de travailler par arrogance ou vain orgueil. Elles refusent de travailler, mais exigent de bénéficier des fruits du travail des autres. Je m'en prends aux personnes qui tiennent à gagner des milliers de dollars et de fait dénoncent les métiers mal payés. Un salaire vaut ce qu'il vaut, pourvu que j'en arrive pas à voler, détourner l'argent public pour nouer les bouts du mois. Je préférerais toutefois vivre de mon maigre salaire que de voler les fonds du contribuable ou de l'institution où je travaille. Vive le travail. Au travail, les amis! Contrairement aux opinions des mercantilistes, le travail assumé avec probité enoblit.



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