Je ne sais vraiment pas quel type de conscience anime les politiciens, nos politiciens. Les dernières élections ont montré beaucoup d'irrégularités et de lacunes qui les remettraient en cause sous d'autres cieux. Chez nous, l'institution organisatrice se vante d'avoir tenu les meilleures élections de l'histoire de ce pays. Des personnes élues ont été radiées, les corrupteurs ont pris leurs place. Des invalidées ont repris leurs sièges. Des injonctions politiciennes ont favorisé certaines tendances au détriment des autres. Des partis ont renoncé à se présenter à cause d'un manque de consensus sur le déroulement des éléctions. Le parti au pouvoir a foncé contre vents et marées: les résultats obtenus leur donnent la majorité dont ils avaient besoin pour un autre mandat, voire éventuellement modifier la constitution à leur gré. Les élections des gouverneurs et sénateurs ont confirmé les lacunes et les corruptions constatées aux premières échéances. Tripatouillages, arnaques, règlements de comptes. Même Koffi Olomide s'est retiré de la course sénatoriale. Tout le monde sait que ces postes ont été achetés ou commandités, tout le monde voit, se plaint, mais les décideurs font la sourde oreille. La machine à influence et à corruption tourne sans s'arrêter. Un nombre de nos gouvernants sont des personnes à problèmes, dont l'idonéïté patriotique laisse à désirer. Pour paraphraser Mobutu: Bato baboma bato na Bakwanga, oyo babundisa mboka, oyo bayiba mbongo, batondi kuna na CNS." C'est comme si l'histoire se répétait. Il y a lieu de trouver des pistes de réflexion sur le parcours personnel de l'homme politique congolais. "Le ridicule ne tue pas", sera assurément votre conclusion. Politica, politica, mani pulite.
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