Une difficulté concernait les mots rares ou les structures inhabituelles. Je crois en ma qualité d’analyste de la langue française que personne ne pouvait en temps réel se remémorer certaines structures grammaticales. Sans outil supplémentaire, il était quasiment impossible de mettre à jour toutes les finesses et expressions idiomatiques. Un collègue pragmaticien de Fribourg avait qualifié cette dictée s’inspirée par le Diable, tellement était pleine d’astuces, de guet-apens surprenants. Même les simples accords étaient des problèmes. À l’Assemblée francaise, en tout cas, personne parmi les députés n’avait obtenu zéro faute. Il était d’ailleurs impossible de s’y préparer adéquatement, tellement on était surpris par la rigueur du texte. Seuls peut-être les grammairiens et philologues chevronnés s’en seraient sortis. Mais mes doutes demeurent entiers. Adieu Maestro du mot français ! Qu’une couronne des lauriers orne à jamais ta tête comme à tout olympien. Respect et Dignité !
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