Kenge (11 juillet – 14 juillet 2012).
Partis à bord d’une jeep Toyota Prado à 13h30 de Kinshasa, nous sommes arrivés à Kenge vers 18h après un arrêt d’une heure à Pont Kwango. Nous, c’est-à-dire Séraphin Kiosi et ma sœur Pascaline. Premières impressions.
La route principale, la N1, est
impeccablement reconstruite. Un ouvrage qui dépasse les premiers travaux des
années 60. Les signalisations y sont claires, les villages sont indiqués. Pour
la sécurité des usagers et des piétons, des gendarmes couchés sont parsemés aux
entrées et sorties des villages. Coup de chapeau au régime de J Kabila !
Il paraît que lui-même y circule très souvent. Il arrive jusqu’à la fin de
l’asphalte située au niveau de l’aérodrome de Kenge, transformée désormais en brousse.
De temps en temps, il va jusqu’au Pont Konzi pour une excursion ou pour une
surveillance de l’état de la route. Il y prend des photos. Le parcours dans l’ensemble
ressemble au passé. Sauf qu’il y a moins de circulation que par le passé. Un
effet de la récession économique sans aucun doute. Les grands camions,
relativement rares, sont surchargés à l’excès et roulent très lentement de peur
de se renverser. Comme par le passé, il y a beaucoup d’accidents immodérés. L’arrivée à Kenge se passe sans
histoire. On passe d’abord chez Freddy Mayamba qui a fait pour nous la
réservation des chambres chez les sœurs salésiennes de la visitation. Lorsqu’on
y arrive, a lieu une messe à laquelle prennent part les sœurs. L’attente n’est
pas de longue durée. Le temps des retrouvailles et de nouvelles rencontres avec
les religieuses est relativement court. L’auberge des sœurs offre un
service nuit-petit déjeuner confortable. Des bidons et des seaux d’eau sont
placés à l’entrée des chambres. L’électricité est fournie par des panneaux
solaires. Bref, un cadre agréable de travail, de recueillement et de repos, loin des bruits
habituels.
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