8 août 2012

Kenge, le 13 juillet 2013l l






(Photos: 1. Chez Tante Marie Zenzu; 2. Avec Maman Mambakila et Marianne; 3. Avec Papa Kwakwa; 4. Paysage de Kenge; 5. Au Champ des tirs)

Visite aux vivants!
Dès le matin, j'ai commencé par ma tante Marie Zenzu. Une conversation assez musclée pour divergence de vues sur la famille. Appartenant à la vieille école, ma  tante est convaincue qu'elle et ses enfants ont été laissés pour compte par ses frères, i.e. mes papas comme on dit chez nous. J'ai réussi à regagner sa sympathie car elle s'est déplacée, o geste combien noble, pour me dire au revoir le jour suivant.
De là, j'étais attendu au Camp ONL chez ma cousine Patience Kayolo, mon point à terre à Kenge. Là se regroupaient tous ceux qui voulaient me voir.
Ce jour-là, je voulais parcourir les rues de Kenge, revivre les émotions des années qui ont marqué mon passage à l'école primaire. Accompagné de mon cousin, L'Honorable Muzingu, j'ai fait à pied et en moto le tour de la cité. Nous sommes passés au Désert chez ma cousine Marianne Wembo dire bonjour à Maman Mambakila, ma tante qui vit avec elle. J'ai fait un tour à l'école primaire Mateka Mbuta, à la paroisse St-Esprit mais le père Triebel que je voulais voir n'était pas là.
Sur la route vers le Champ des Tirs, je me suis arrêté chez Papa Kwakwa qui ne m'a reconnu qu'après que je me suis présenté. J'ai revu de vieux visages: Brigitte Kapende, Jean-Marie le frère de Kha Helène, et d'autres. Je me suis arrêté à la maison de feu mon grand oncle Kisalu-Bakaba d'heureuse mémoire. A l'avenue Yolo où j'ai vécu en 1967, j'ai retrouvé le safoutier. Honorable a récupéré la concession familiale. Je suis allé vers l'ancien terrain de foot, dernier point de la cité, devenu entre temps une école primaire créée par Mme Astrid Buka. J'ai pu jeter un coup d'oeil vers Manioka et vers Yeti, deux ruisseaux de ravin que tout enfant de ma génération a dû connaître.
Il fallait retraverser la cité pour la ville où m'attendait la famille de mon neveu, Etienne et Adèle Lufu. Etienne est le sous proved, sous-reged comme on disait à l'époque. Se sont joints à moi les abbés Séraphin, Fidèle et l'homme que je n'avais plus revu depuis belles lurettes: Robert Kutukenda. Préfet des études au collège St Jean Bosco, Kutu m'a paru en bonne santé, chic, sans cheveux blancs. Il tient bien le coup.
Cap de nouveau vers le Camp ONL où m'attendaient ma cousine et amie Ida Mandefu, ma cousine Makembi, son fils et son mari, mon cousin Manzanza, Marianne et son mari, et d'autres neveux et nièces dont je découvrais l'existence, à défaut du visage. Vers 22 heures est venu me présenter ses respects un prétendant pour ma nièce, fille de Patience. Il est le fils de Fanny et d'Arthur Muwawa d'heureuse mémoire. Comme quoi, on ne va pas très loin. Nourriture et boissons ont été servies en abondance! J'étais vraiment traité comme un prince. Il était minuit passé lorsque mon beau-frère Godé m'a reconduit à l'auberge des salésiennes.

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