23 août 2016. Il y a quatre ans mourrait à Kinshasa ma très chère Maman. Le souvenir est encore frais dans ma mémoire, comme si c'était hier. Aujourd'hui, je me trouve à Birmingham chez Nicolas, son dernier-né; nous commémorons pieusement cet événement et bouclons symboliquement la boucle. Recueillement et respect! La mort d'une mère constitue un événement d'une sérieuse gravité: avec elle disparaît définitivement, sur le plan biologique, l'autre bout du cordon ombilical. Un détachement tragique des ressort s de la vie et une reprise du cycle de la renaissance cosmique. Je ne saurais exprimer clairement ce que mon cœur ressent en ce moment d'intense émotion. Je pense à tout, je m'égare. Je pense à ses enfants, ses grands-enfants, arrières-grands-enfants, neveux, nièces, biologiques et spirituelles. Que tous s'unissent dans une prière commune et qu'ils témoignent entre eux de l'amour que Maman Christine Matsasu Kayengo leur a inspiré au cours de sa vie. Je pense à toutes les mères, à toutes mes mères, vivantes et décédées. J'implore l'intercession de la SV Marie pour toutes les mamans, pour toutes les femmes qui sont agressées par la violence et la haine qui sévissent dans ce monde. Je prie pour que le monde retrouve la paix, la sérénité, l'entente et la prospérité dont il a tant besoin.
Ah Mama, kuna wenda, kuna wena, tuyindulaka betu bosu. Twakutungidi ndumba, watuvukisa betu bosu muna lutondo, twazolana, twazayana, twawisana, twazinga mu ngemba. Tusambila kwena Mfumu Nzambi ni konsu kilumbu twakala bana ba ngudi mosi. Buna bwa bukheti Mama!.
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