17 août 2018

Calomnies, médisances, mensonges

Un plaidoyer pro domo? Peut-être mais qu'importe.
Pourquoi ment-on? Pourquoi imagine-t-on des choses abominables sur les autres alors que soi-même on n'est pas propre? En littéraire avisé, je me pose cette question depuis des années, peut-être même depuis mon enfance. J'y ai sans aucun doute recouru moi aussi. Les miens le savent. Mes amis, les vrais, savent que je préfère me taire plutôt que de mentir. Des falsifications de la vérité, espionnages, calomnies et médisances à vous causer d'interminables insomnies!
Sorti de l'état clérical, je vis ma vie sans avoir à rendre des comptes à personne. Je connais le monde des prêtres pour y avoir vécu une vingtaine d'années; et de par les positions que j'ai occupées, j'en connais les coulisses et les pratiques souterraines. Sans autres prétentions! J'y compte encore beaucoup d'amis, de "confrères" mais aussi apparemment de personnes qui m'en veulent à mourir. Mais j'en ai cure tant qu'elles ne prennent le courage de me le dire en face. Ames pondeuses de mensonges, celles-ci sont prêtes à inventer des histoires insensées qu'elles laissent passer pour paroles de la Bible. Je proteste vivement contre ces poissons en eaux troublex. Intelligenti pauca! Qu'elles arrêtent là leurs soupçons enfantins, leurs commentaires indécents, leurs supputations qui montrent qu'elles ne se préoccupent que de détruire la vie et la réputation des autres. Qu'elles mûrissent, s'occupent de leurs oignons plutôt que de déstabiliser les autres dans leur foi et leur espérance. Plutôt que de dédier leur précieux temps à ficeler impostures et mensonges, elles ont intérêt à faire preuve de maturité, de sagesse, de courage et d'esprit de discernement. Plutôt que de s'occuper des autres, elles n'ont qu'à améliorer leur propre vie et à se conformer fidèlement aux règles de leur état civil.
Pourquoi ment-on si ce n'est pas faire mal, alors très mal? Pourquoi ment-on si ce n'est pour tirer avantage d'une situation? Pour créer la zizanie, le désordre, la confusion. Pour se débarrasser d'un être encombrant en le faisant éliminer physiquement. Pour voler, détourner des fonds, tuer, gagner au loto, acquérir des millions des dollars. Pour endosser un prestige venu de nulle part ou se construire des châteaux en Espagne. Pour couvrir ses propres crimes et accuser les autres d'opprobres, d'ignominies, de hontes. Pour que le monde se soumette à ses désirs et élucubrations. Pour se forger une conscience d'honnête homme ou femme alors que l'on est pire que la peste. Pour s'accorder des galons supplémentaires. Pour cacher sa langue de vipère dans les viscères d'un foetus. Pour paraître "Petit frère ou petite sœur de Jésus" alors que l'on est l'excrément indécrottable d'un sous-vêtement longtemps tenu encrassé. Ou même comme j'ai entendu le caca qui sort des robinets à la place de l'eau dans certaines villes d'Afrique. Porca miseria! J'ajouterais n'importe quoi car je suis très fâché. Au lieu de vous en prendre aux miens, messieurs les jurés, ayez le courage de me relater en face à moi-même le récit que, par votre hideuse haine, votre jalousie et votre envie de nuire, vous avez tissé de ma vie. "Qui se sent morveux, qu'il se mouche", avais-je jadis appris jeune de l'abbé Oscar Makolo.

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