7 août 2018

Un dimanche de repos

5 août 2018. J'apprends de Kenge que des vœux sont émis chez les Salésiennes de la Visitation. "Moyo na mono kembila Mfumu" ou "O Maria nge mama ya Nzambi, beto ke landa nge". Que je change du fond du cœur. Merci ma U!
Repos forcé ou total? Dans la nuit, je suis sortie avec Ibangu acheter de l'eau, j'en ai profité pour acquérir de la bière à moitié prix par rapport à l'hôtel. N'ayant pas de francs suisses, nous avons été obligés de sortir pour une station d'essence. On est éreintés, épuisés, par les kilomètres parcourus en si peu de temps. Grasse matinée pleine de grâces divines au rendez-vous. Un petit déjeuner continental et suisse comme au Jeunotel quoique le buffet soit moins achalandé. Une petite sortie pour récupérer la voiture stationnée dans une zone bleue. Les enfants jouent dans un jardin d'enfants équipé de trampoline, et de balançoires. Ils sont seuls. J'assume que les autres enfants sont dans des églises ou dans leurs maisons à cette heure dominicale. Nous renonçons à descendre à Zürich, soit 20 km.
La visite chez Véro et Shambuyi est aussi conviviale que chez Skola. La seule différence est que nous connaissons tous leurs enfants depuis leur tendre jeunesse. Tous les enfants ont suivi des formations professionnelles et universitaires. Jean-Marc, Moise, David, tous portent des barbes à la Jésus Christ ou à la musulmane. Moïse doit nous quitter pour son service militaire. En Suisse, tout citoyen est soldat, et le service militaire est obligatoire. Ce qui me rappelle Patrick Sutter, un condisciple de Fribourg qui préféra la prison au service militaire et dut présenter ses examens de licence depuis la prison. Eunice, la frêle mignonne de jadis, travaille comme hôtesse de l'air pour Edelweiss. En plus il y a en visite Prisca et sa mère; celles-ci sont hollandaises. Le père absent est le propre frère d'Augustin.
Lorsque je demande à Junior de mettre ses chaussures avant d'aller jouer au park, il me répond devant tout le monde: "Papa, tu as de la chance aujourd'hui. S'il n'y avait pas des gens, je serai parti sans obéir." Tout le monde a ri bien entendu, quoiqu'on dût traduire en allemand ou anglais pour l'autre hôte.
Repas de fête, photos souvenirs pour marquer l'événement. On refait une pose d'il y a vingt ans. Véro y tient. L'émotion est au rendez-vous. Nous sommes désormais reconnectés, nous avons à garder le contact. Un long voyage nous attend le lendemain, vu que nous avons décidé de nous rendre à Coulommiers, Paris. Danke vielmals et tout de bon, comme on dit en Suisse alémanique.

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