Depuis une semaine ou presque je suis de retour à Bim. C'est un retour de solitaire, je rentre dans ma vie, la vraie, celle où l'on est seul quoique l'on soit entouré. Les miens sont proches de moi, toujours dans mon coeur. Par contre c'est plutôt ma muse qui me fréquente le plus. Elle m'inspire la sagesse à prendre pour les jours à venir. Là elle est imbattable, me prodiguant les conseils adéquats pour ma vie et ma profession. Elle est ma complice et mon inspiratrice; je lui parle tous les jours et à chaque instant. Elle me porte avec elle, partout où elle va. Tant mieux pour la compagnie.
Arrivé mercredi 22.8, j'ai essayé de mettre de l'ordre aussi bien dans la maison, dans l'appartement que dans la cour. Beaucoup de travail manuel qui m'a fatigué, mais dont je suis satisfait au vu du résultat. L'espace devient de plus en plus viable. Dans trois jours, nous aurons une voisine qui occupera l'appartenant attenant à la maison que nous habitons. Seulement elle a des exigences qui nécessitent des coûts d'un certain niveau. Il nous faut achever l'installation électrique, fixer les barres de rideaux, installer des miroirs, signer le contrat de bail. En plus installer le gaz électrique pour sa cuisinière. Des dépenses à n'en pas finir, mais c'est le prix à payer pour ce genre de bail. Soit. Il ne faut pas réchigner ni se résigner mais être fair play. Tout cela en l'absence de l'ingénieure maison, l'initiatrice de tout ce qui touche la maison.
Un passage rapide à l'université m'a mis au parfum de toutes les coulisses et de tous les événements ou mouvements de personnes intervenus en mon absence. Salutations cordiales ou protocolaires ! Mises aux points pour ceci et cela. Un coup de fil me réveille. Je dois aller à l'ancienne propriété voir où en sont les travaux. Surtout voir si la locataire s'acquitte de son devoir de maintenir la pelouse et d'apprécier l'état de l'environnement. C'est réussi. Il ya eu des travux. J'en profite pour cueillir des avocats et des citrons de mon verger. Elle est sud-africaine, originaire du Lesotho. Elle dit que nous sommes sa seule famille ici à Barbados. Ce qui est un motif de fiereté.
Le vendredi soir, je suis invité à la fête du poisson à Oistins. Je renoue avec mes bains à la mer. Je choisis Brownes Beach où je retrouve les habituels mais dans une ambiance de vacances touristiques. De là je me rends directement à Oistins. Les collègues ont mis le bouchée double, mais je n'y reste que le temps d'ingurgiter quelque choses, préférant leur laissant le champ libre. Et comme cuisiner est devenu un fardeau pour moi, j'en profite pour ramener à la maison quelques précieuses denrées qui me serviront le jour suivant.
Le samedi se passe plutôt dans la méditation. Je suis invité à aller dimanche à l'inauguration de la noiuvelle maison du couple Matu-Matthew Cave. Une belle rencontre d'Africains. Les compatriotes sont là. On boit, on mange, on fete l'anniversaire Mokonzi Mamingi. Tout est bien qui finit bien. Je reviens pour travailler dans la cour car je souhaiterais que notre locataire habite un espace sain, propre et en ordre, C'est pas encore fini, mais c'est deja viable.
Hier 10 heures, retour aux rendez-vous quotidiens: meeting, conseil, etc. Aujourd'hui, guide des apprenants nouveaux et anciens, J'y vais.
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