7 sept. 2018

A propos de tes dernières entrées

"Claver,
Je vois bien comment tu défends ton pote comme tu dis. JC Akenda, pour ceux qui ne le savent pas, est professeur ordinaire à l'UCC et habilité par l'université de Bremen à diriger des thèses. Il n'est pas un professeur sans publications nommé par un décret ministériel! Il possède des capacités  académiques qu'aucun de ses détracteurs ne saurait brandir! Détourner 9 millions de FC, mais c'est ridicule pour quelqu'un qui a eu à gérer des centaines de milliers de dollars dans d'autres institutions. Ces genres de messages sont publiés dans les réseaux sociaux avec pour seul but de salir sa réputation, de créer la confusion et de pousser les autorités hiérarchiques à le remplacer par un autre, une taupe sans doute vautrée dans des apparats de raton-laveur. Ce n'est pas ma palabre.
Tu combats l'anonymat, mais ton blog est plein de personnages énigmatiques. Ce n'est pas à toi à donner des leçons de transparence! Un lecteur attentif, philosophe mais pas forcément littéraire, n'aurait aucun mal à dénicher tes petites supercheries. Parmi les signataires des lettres que tu diffuses, j'ai observé que c'est plein d'abréviations. J'ai un nom, je suis un homme. Pourquoi as-tu du mal à citer noir sur blanc mon nom? Tu exiges des autres une transparence que tu es incapable d'assumer toi-même. 
Dans les entrées "Maman éternelle" et "Un autre anniversaire", tu parles d'une muse, d'une égérie, d'une inspiratrice ultra-cosmique. La même si ma lecture est bonne. Laisse-moi te poser une question à toi poète improvisé d'une saison.... en Enfer, au Congo, sous des illuminations rimbaldiennes. Je retrouve le littéraire, l'opaque translucide. Que célèbres-tu au juste? Quel est ton vrai message? Que maman a été remplacée par une dulcinée sans nom, présente mais latente, fumeuse mais visible, une sorte de héroïne dans l'ombre? Tu affirmes qu'elle a plutôt passé la main et qu'elle a transformé le style de sa présence auprès de son fils chéri en une subtile liaison plus maternelle et d'amour. Tout y est. Je te le concède quoique j'éprouve encore quelque doute. Je craindrais de lui attribuer un nom plutôt terrestre mais la discrétion amicale me retient.
"Intellectuels africains?" Là, coup de chapeau Clav! J'ai pris le temps de lire l'extrait publié. Franchement, ton article de 2000 a fait du chemin, il est abondamment cité, inspirant de sérieuses réflexions. La thèse de Mamadou Ba ne fait que confirmer la profondeur de certaines de tes pensées lorsque tu ne te perds pas dans des nuages émotionnels. Félicitations cher ami! 
J'arrête là pour aujourd'hui. Je te relance le jour de ton saint patron. Bien de bonnes choses."

Ton pourfendeur
(Email du 6 septembre 2018)

Ma réponse:

"Hi Man, merci pour tes compliments; espèce de nsusu ya mfinda.
A propos de l'anonymat, je te renvoie au conflit qui existe depuis avant-hier entre l'administration Trump et le New York Times.
On est ensemble. Les détails t'arriveront dans l'email. Take it easy!
C. "  

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