13 févr. 2021

Le pamphlet de la semaine

Après une semaine assez chargée, il convient de se reposer et de revoir les événements qui l’ont marquée. De l’enterrement de Papa Charles à la dernière réunion sur la réorganisation de notre système d’admission en ligne se sont déroulées des histoires inoubliables, des coïncidences inexplicables. C’est la vie. Je ne rentre pas dans les détails. 

Quelques bonnes nouvelles. La reprise des cours au pays après tant d’incertitudes imputables à un leadership hasardeux sans vision. Un décret a autorisé la réouverture dans des provinces n’ayant pas déclaré des cas de coronavirus les deux dernières semaines. Sic. Pour combler la confusion une carte géographique a accompagné le décret. Allez y comprendre. Résultat : certains ont repris et d’autres pas. Puis on a annoncé la date du 15 février. Hier encore,  on a avancé la date du 22 février jugée mieux appropriée Dieu seul sait sur quelles bases. Dans toutes mesures aucun plan concret quant à la clôture de cette année : session des examens finals, année scolaire ou académique suivante. Comme dans un film de suspens, on attend toujours la dernière minute pour décider. Il faut reconnaître qu'il y a des lacunes dans leur façon de gérer la crise.  Leurs préoccupations des dirigeants ne correspondent pas à celles du peuple qu’ils prétendent pourtant servir. Le slogan existe certes mais la réalité du terrain est totalement différente. Ne soyons pas dupes. 

A quand le mieux-être tant promis et attendu? A quand le développement social annoncé à coup de force propagande électorale. J’aime observer froidement les dérapages politiques et les efforts fournis pour masquer ou maquiller la vérité. La vérité et le mensonge ne sont-ils pas les revers d’une même médaille? Un quidam prétend avoir été promu alors que le monde entier sait qu'il corrompu pour obtenir ce poste, sa flagrante incompétence étant étalée à la face de ses subordonnés. Les temps sont durs.  

Oui, le coronavirus justifie tout. Il atrophie notre capacité d’imagination au lieu de l’inciter à créer des voies nouvelles ou des solutions inédites à nos problèmes. Alors que des gens s’appauvrissent, c’est une aubaine pour l’équipe de riposte qui brasse des millions et fabrique des tests pour renflouer les caisses au lieu de protéger la population. Tel qu'il se pratique, l’onéreux test d’arrivée sur des voyageurs déjà testés avant de prendre l’avion est une imposture à peine voilée. En toute logique, l’individu testé positif aura passé deux jours au milieu des siens ou de ses hôtes sans savoir qu’il les contamine. L’argent oui l’argent. Le corona constitue une manne pour détrousser les voyageurs ou attirer des fonds internationaux. Il faut par contre éveiller la conscience de la population: "Covid-19 is not a joke.... Wear the mask. Once we do the basic protocols, we are good." dit PM Mia Mottley à ses compatriotes.

Une crise constitue un moment important pour imaginer des solutions. Il ne s’agit pas de paniquer mais de garder sa lucidité afin de sauver les autres. Le comportement en temps de crise révèle la capacité des leaders ou des preneurs de décisions. Ce pragmatisme relève de l’intelligence et de la sagesse mais pas n'est pas évident ni donné à tout le monde. Ce n’est ni l’argent ni les armes encore moins les machines qui l’inspirent. Un meneur d'hommes et des femmes voit, réfléchit, évalue, décide. Opération très compliquée si on ne dispose de rien dans la caboche. "Tout petit veut avoir des ambassadeurs." Que non? Des pages et des commissionnaires.

Le pamphlet éclaire l’esprit car il permet de voir le monde d’un autre œil. Celui du visionnaire. Chers lecteurs et lectrices, ne perdez jamais votre sens du discernement. Bon week-end. 

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