Le 13 juin 2024, réagissant à la nomination par le Saint Père de l'abbé Cyrille Ikomba comme Administrateur apostolique de Popokabaka. j'ai pris l'initiative de publier mon opinion personnelle et mes sentiments sur cet événement. Je ne prétends être ni influenceur ni maître d'opinions, je suis juste moi-même, un littéraire qui réagit à ma façon aux événements politiques, religieux, culturels ou sociaux qui me touchent. Expression de ma liberté, ce blog n'engage que moi, et j'y exprime ouvertement mes points de vue sur tout, même sur des sujets sensibles ou tabous.
Ce que j'ai écrit sur Popo a été jusque là lu par plus de 150 lecteurs parmi lesquels beaucoup ne partagent pas forcément mon interprétation des faits. Je le leur concède, je respecte leur position, je ne leur impose pas la mienne. Je n'entends pas non plus qu'ils m'imposent la leur. Je ne réponds de personne d'autre que moi. Sur la base de mon expérience de l'église catholique romaine, du Vatican et de ma connaissance du droit canonique, j'ai émis mes avis objectifs et subjectifs sur la démission de Mgr Bernard Marie Fansaka comme évêque rèsidentiel de Popokabaka. Il va sans dire que je garde pour lui toute mon appréciation et ma solidarité.
La nomination d'un administrateur apostolique sede plena annule le pouvoir de l'évêque en place, démis, mis à la retraite ou décédé; et rend de fait le siège vacant jusqu'à la nomination d'un autre ordinaire qui pourrait être l'administrateur apostolique ou un autre. Sûrement pas l'ancien évêque, sinon Rome n'aurait pas nommé d'administrateur apostolique sede plena, sinon le diocèse ne serait pas mis à la disposition du Saint Siège. Un bon canoniste dissiperait aisément ces ambiguïtés d'interprétation délibérément entretenues et qui sèment la confusion. D'autre part, n'oublions pas que Mgr Edouard Mununu, alors évêque de Kikwit, a été administrateur apostolique sede plena et ad nutum sanctae sedis de Popokabaka entre 1993 et 1996. C'est dans ces circonstances que Mgr Louis Nzala a succédé à Mgr André Mayamba. Ce n'est donc pas nouveau.
Des lectrices et lecteurs ont décelé dans mes propos des contradictions concernant la santé donnée comme motif de la décision pontificale. J'avais pourtant ajouté: "jusqu'à la preuve du contraire". Je ne saurais rien ajouter à ce sujet. Que j'aie affirmé que "Mgr Nzala a été plus longtemps malade" inférerait, selon eux, que j'en savais plus que je n'ai dit, et que de ce fait, je désorientais l'opinion. A chacun son exégèse. J'ai la mienne. Je n'ai écrit que ce que je savais et comprenais avec mon intellect, dans ma logique et mon style. Les basses querelles ecclésiastiques et tribalistes ne m'intéressent pas.
Un lecteur chevronné de ce blog m'a demandé: "Comment peux-tu dire des choses sur quelqu'un que tu n'as jamais vu depuis qu'il est devenu évêque?" Je lui ai répondu que je ne savais pas plus que ce que j'ai lu dans le document de la CENCO. Autrement dit rien de précis, et je préfère que cela reste ainsi. Quant aux autres documents et informations, je les ai acquis comme plusieurs d'entre nous dans les réseaux sociaux. Ce que j'ai écrit reste et reflète ma position, je le confirme et n'y changerai rien. Roma locuta, causa finita.
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