Des initiatives circulent pour que soit créée à Kenge une université? Les éminences grises du coin sont à l'oeuvre depuis des années, mais c'est l'abbé Apollinaire Makambu qui a incité à ce qu'une action concertée soit entreprise. Les réflexions vont dans tous les sens. Je voudrais en livrer une avec la permission supposée de l'auteur, l'abbé Dr. Ignace Matensi dont l'expérience en matière de gestion d'institut supérieur est inspirante:
"Chers confrères,
A défaut de vous avoir souhaité une sainte et heureuse fête de Pâques, je vous souhaite un bon temps pascal. Voici ma petite réaction au sujet de la création d'une université à Kenge. Les aînés doivent effectivement être animés par le souci d'une bonne formation de la jeunesse montante pour assurer l'avenir et prétendre à un développement équilibré. Depuis un certain temps, en effet, partout dans le pays, des écoles aussi bien primaires, secondaires que des instituts supérieurs se créent et occupent la jeunesse avec un enseignement qui n'est pas toujours de qualité et d'ailleurs, dans la plupart des cas, plutôt médiocre. Par ce dernier trait, l'on rend plus de mauvais service à la jeunesse que de bien. Mais qu'à cela ne tienne! Un défaut, l'on peut toujours le corriger... Mais ceci signifie que l'on doit déjà prendre en considération ce que l'on a déjà fait et ce que l'on projette de faire. A Kenge, comme dans plusieurs autres coins du pays, l'on a créé des instituts supérieurs et il y'en a au moins déjà deux à Kenge I. Quel est l'apport de ces instituts sur la vie sociale de la contrée? Ceux qui y sont formés, sont-ils utiles aux objectifs de ces instituts ou se replient-ils tous dans l'enseignement secondaire? Ou fuient-ils tous à Kinshasa? Quel sera l'avenir de ces instituts si une université s'ajoute? En général, l'enseignement ne semble pas encore avoir de rebondissement sur la vie sociale de la population! La future universté de Kenge peut-elle lutter contre cette carence? Y'a-t-il moyen de donner à cette université une orientation rurale ou bien il vaut mieux faire comme tout le monde? Ce sont là quelques questions qui me sont venues en tête en lisant cette nouvelle! Courage!"
A défaut de vous avoir souhaité une sainte et heureuse fête de Pâques, je vous souhaite un bon temps pascal. Voici ma petite réaction au sujet de la création d'une université à Kenge. Les aînés doivent effectivement être animés par le souci d'une bonne formation de la jeunesse montante pour assurer l'avenir et prétendre à un développement équilibré. Depuis un certain temps, en effet, partout dans le pays, des écoles aussi bien primaires, secondaires que des instituts supérieurs se créent et occupent la jeunesse avec un enseignement qui n'est pas toujours de qualité et d'ailleurs, dans la plupart des cas, plutôt médiocre. Par ce dernier trait, l'on rend plus de mauvais service à la jeunesse que de bien. Mais qu'à cela ne tienne! Un défaut, l'on peut toujours le corriger... Mais ceci signifie que l'on doit déjà prendre en considération ce que l'on a déjà fait et ce que l'on projette de faire. A Kenge, comme dans plusieurs autres coins du pays, l'on a créé des instituts supérieurs et il y'en a au moins déjà deux à Kenge I. Quel est l'apport de ces instituts sur la vie sociale de la contrée? Ceux qui y sont formés, sont-ils utiles aux objectifs de ces instituts ou se replient-ils tous dans l'enseignement secondaire? Ou fuient-ils tous à Kinshasa? Quel sera l'avenir de ces instituts si une université s'ajoute? En général, l'enseignement ne semble pas encore avoir de rebondissement sur la vie sociale de la population! La future universté de Kenge peut-elle lutter contre cette carence? Y'a-t-il moyen de donner à cette université une orientation rurale ou bien il vaut mieux faire comme tout le monde? Ce sont là quelques questions qui me sont venues en tête en lisant cette nouvelle! Courage!"
(E-mail Sent: | Friday, April 05, 2013 10:19:37 AM) |
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