20 mai 2015

Le souvenir qui colle à quelqu'un

Le souvenir de quelqu'un se réduit parfois à une phrase lapidaire, à un événement qui le caractérise. Il y a quelques jours, j'ai par hasard retrouvé des traces d'un cousin, le père Mundendi. Je l'ai d'abord connu à Kalonda avant de découvrir qu'on avait des liens familiaux. Il me suivait d'une année et aimait chanter "en faveur d'Abraham et de sa race à jamais". S'il me lit, il s'en souviendra. A chaque fois que son nom est évoqué, je remonte au verset final du Magnificat qu'il aimait si bien chanté, non sans humour. Voilà un gars doué de talents d'amuseur et de comédien. La comédie est tellement naturelle chez lui qu'il peut vous faire rire à chaque instant. Il est devenu depuis une trentaine d'années moine prémontré; j'estime que quarante années plus tard il a continué à exceller dans sa dévotion mariale, présagée et traduite spontanément par cette magnifique antienne. 
Je pense à lui parce que je viens de voir sur Facebook une photo d'un prêtre qui lui ressemble très fort. J'aurai des précisions un peu plus tard. Je crois que c'est lui. Cela fait plus de quarante ans que je l'ai vu pour la dernière fois. Je parie que c'est lui. Je vous dirai quoi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire