Les événements qui se passent dans ce monde nous interpellent au plus profond de nous-même. A se demander si on est encore des êtres humains. Je suis d'avis que le mal est enraciné dans notre être, autrement il n'y aurait aucune explication rationnelle à ce phénomène. Regardons autour de nous. La violence est la solution ultime à tous les problèmes. Je le vois déjà dans ma micro société civile: entre les enfants, un coup est vite parti dès que l'autre commet une faute. A l'école, dans la rue, dans les restaurants ou clubs de recréation, la violence règle les comptes. Au niveau de groupes et même des états, tout se règle par la force quoique cela soit astucieusement dissimulé.
On massacre aveuglément des gens comme si c'était des mouches.
A Marseille, supporters russes et anglais se sont empoignés avant une rencontre sportive censée pourtant unir les hommes dans un esprit de compétition et d'excellence. Pourquoi tant de haine? Ce matin, Marvo notre dame de ménage à l'université lisait The Nation: "England and Russia could be expelled" (from the Euro). Elle a commenté: "They should be excluded." Mais je l'ai remise à l'ordre: "UEFA will not dare to do that because both countries are very powerful countries." On parle de "hooliganisme", mais ne devrait-on plus parler de "Fair Play" and "Respect for the Opponent"? Quelque chose cloche du moment que quelqu'un qui, soit disant motivé par le plaisir du football, quitte son pays pour un autre, paie billet et séjour à l'hôtel, rien que pour s'adonner à des actes de vandalisme, de brigandage et de banditisme qui n'ont rien à voir avec le football. Est-ce cela le but du sport? N'est-ce que par le sport, des nations s'unissent pour célébrer la souplesse du corps, la sportivité, la bravoure, le courage, et la magie des prouesses individuelles et collectives?
Hier encore, ou avant-hier, un homme "Body Builder", agent de sécurité, a tué de coeur froid 50 personnes dans un night club de Floride. On rétorquera qu'il s'agit d'un night club pour "Gays", mais un gay comme tout individu a le droit de vivre. A cette allure, on devra supprimer toutes les personnes qui ne partagent pas la même orientation de vie que soi. Le droit à la vie est sacré: avant d'être qui/quoi que ce soit, riche ou pauvre, président, roi, reine ou portier, lavandière, on est d'abord une personne. Un homme. Et à ce titre, on a droit à la vie. Nul ne peut s'arroger le droit de supprimer la vie d'un autre. Voilà que ce "monstre" qui n'a rien d'humain achève la vie d'une cinquantaine de personnes, avant de déclencher les représailles des forces de l'ordre. Des familles entières, des amis, des connaissances des victimes sont dévastés par l'acte de folie d'un ignoble scélérat et bandit de grands chemins. De tels événements me laissent sans parole, muet, perdu, tellement ils sont inimaginables, inconcevables. Je n'en crois pas mes oreilles ni mes yeux; et pourtant, c'est la réalité du monde dans lequel nous vivons. Ce n'est pas nouveau, cela a toujours existé. Et apparemment, cela continuera. Même ceux qui possèdent le pouvoir de maîtriser ces genres de fatalités se révèlent souvent surpris, impuissants, sans paroles. Qui est finalement en sécurité car tout peut arriver à n'importe qui n'importe où et n'importe quand?
Hier encore, j'ai suivi un récit posté sur Facebook par une femme africaine-américaine. Elle a découvert que son collègue de service avec lequel elle entretenait d'excellents rapports était loin d'être le "Handsome Gentleman" sans défauts, toujours prêt à aider, généreux et séducteur, qu'elle avait cru. Comme le monsieur menait un train de vie très onéreux, possédait des biens (BMW, habits, chaussures, montres, etc.) de très grande valeur, la dame a été amenée à se méfier, à se demander d'où provenait tant d'argent; pourquoi il travaillait là alors qu'il possédait déjà tout. Alors qu'elle se laissait "séduire" par le mec, elle a été alertée à temps par l'ex amie de celui-ci qu'il était séropositif depuis deux ans, mais qu'il pratiquait des rapports non protégés... Le gars a été arrêté par la Police, en possession de 19 fusils d'assaut, de la cocaïne d'une valeur de 17.000 USD cash. Un des fusils était même impliqué dans un meurtre deux semaines à peine auparavant. "God saved me... Thank you Lord". Dieu l'a épargné des malheurs. Imaginez le désarroi de cette dame d'avoir vécu à côté d'un homme séropositif réputé être un terroriste extrêmement dangereux.
Pour conclure mon propos, je dois simplement reconnaître qu'en réalité nul n'est en sécurité dans ce monde; même pas ceux qui sont visiblement protégés. Il y a de très nombreuses personnes dont la raison d'être est de tuer. Il y en a qui, sous le couvert d'agents de police, de sécurité et de forces militaires, ne font que tuer. Le crime de l'innocent est prôné, exalté jusqu'aux nues. Sommes-nous encore des hommes lorsque nous devenons insensibles aux massacres qui s'opèrent sous nos yeux? Sommes-nous encore des hommes lorsque nous n'hésitons pas de tuer pour garder notre pouvoir politique, religieux ou financier? Sommes-nous encore des hommes lorsque la mort de l'autre ne nous émeut plus? Ce texte spontané, je ne le changerai pas, car il reflète pas ma pensée profonde.
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