Je suis en train d'enseigner Aimé Césaire à des étudiantes anglophones qui ne sont pas habituées à ce genre d'écriture. Je les ai consolées en déclarant que ses compatriotes et les autres francophones ne comprennent pas Cahier d'un retour au pays natal. Pour un enseignant, c'est un plaisir immense de voir les apprenants évoluer vers une certaine "compréhension" d'un thème ou d'un texte réputé difficile. Un texte aussi hermétique que Cahier mérite l'usage de clés de lecture. Ce matin, j'ai eu l'impression que quelque lumière pointe dans leur tête. Un véritable défi à relever. Un aléa de notre beau métier.
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