29 oct. 2016

La politique, je n'y comprends rien du tout

Là alors, les politiciens nous réservent des surprisesm et pas des moindres. En fait de part et d'autre, le langage est défiant, opportuniste et arrogant. Chaque camp se targue la prime de la raison. Chaque côté campe sur ses positions de façon unilatérale. Pouvoir et opposition se jettent la balle; quand ils parlent de dialogue, ce n'est jamais de leur dialogue, mais d'un dialogue amputé ou inégal. Un dialogue avec un facilitateur tronqué et contesté par ci, un conclave d'opposants par là. Aucun espoir de consensus! L'avenir du pays se joue sur un manque de cohésion fatal et dangereux. Cela ne semble préoccuper ni les uns ni les autres, car chaque camp demeure inflexiblement intransigeant. C'est cela le triste spectacle que les politiciens de ce pays nous offre au grand jour.
Nous le petit peuple on trinque; on voudrait effectivement des élections apaisées et transparentes, voeu pieux dont seul Dieu sait si jamais il se réalisera. En fait, au vu de ce qui se passe, tout laisse croire que le dialogue voulu par peuple n'a pas eu lieu, mais on fait de chaque côté comme si tout était en règle. C'est le destin de notre pays qui se joue, pas le destin d'un individu ni d'un groupe d'individus, fussent-ils président ou ministres ou députés. C'est une responsabilité historique qui exige abnégation, sacrifice, patriotisme. Nos leaders semblent ignorer ou oublier cet aspect. Le pays reste, les hommes passent. Chacun a donc devoir de marquer positivement sa contribution dans les mémoires de la postérité. Les descendants Hitler ont dû changer de noms par la force des choses.  
Lorsque je vois sur Mediacongo la photo des présidents Kagame et Sassou Ngouessou tout souriants, insistant sur le dialogue pour la RDC, je me dis alors que la politique est un très beau métier. Ces deux présidents totalisent chacun plus d'une décennie à la tête de leurs pays respectifs, Dieu seul sait quand et comment ils en partiront. Soit ils viennent au secours de leur collègue congolais, pour l'initier aux coulisses des combines électorales. Soit ils narguent leurs peuples respectifs et le peuple congolais, savourant ainsi leur propre victoire électorale et regardant d'un regard interrogateur ce qui qui va se passer. Or ces deux illustres personnages ont un  passé connu en termes de démocratie.
Et oui, je n'y comprends rien du tout. En tant que littéraire, c'est ce que je fais le mieux, j'estime que tous les scénarios sont possibles. Tout le monde vient à la rescousse, les églises comme les "gentes".
Tout le monde devient conseiller. On dit que devant l'incertitude du lendemain, ceux qui sont au pouvoir assurent leurs arrières en amassant des fortunes colossales. Au fait, ils contrôlent le pouvoir et se servent au gré de leur volonté, ils n'ont de compte à rendre à personne. On dit aussi que ceux de l'opposition soit se prostituent pour retirer quelques dividendes de la situation soit se radicalisent dans leur effort de prendre le pouvoir et amasser à leur tour l'argent qui leur échappe depuis l'investiture du présent régime. Une question de "ôte-toi de là que je m'y mette." Pendant ce temps, nous le petit peuple on croupit dans la misère, la précarité, la maladie, la faim et le dénuement.
Le plus grand échec de la politique chez nous est, au vu de l'insécurité qui règne partout, de n'avoir jamais assuré la paix, la paix sociale, socle sur lequel se bâtit une nation juste et prospère, responsable et redevable vis-à-vis du souverain primaire. Ces mots, je les comprends, je les répète, mais je ne crois pas qu'ils se traduisent en réalités. Quant à la politique, je n'y comprends rien. Nul, niente, nada, zéro. Alors zéro.



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