Cet article a été écrit il y a quatre jours. Mais je l'ai effacé par erreur. J'ai décidé de le refaire, mais comme je ne me souviens que de sa structure, je vais le réduire à l'essentiel pour permettre aux lecteurs qui n'ont pas lu la première version de mieux comprendre "Un coup terrible 2". Je veillerai à ne pas perdre ce texte.
Le matin du mardi 11 octobre, je suis interpelé par mon voisin X qui m'a aperçu à travers la clôture en treillis qui sépare nos habitations. Il m'assène un coup terrible: "Come closer. I am leaving you guys... Je rentre chez moi à St. Vincent, car je veux ma paix. Je ne peux plus vivre avec cette femme avec laquelle je me querelle tous les soirs, et qui m'impose une vie de tension et d'enfer. Cette femme n'a pas de coeur, elle ne me respecte pas; elle encourage sa fille de 13 ans à me désobéir sous prétexte que je ne suis pas son père. Je me fais seulement beaucoup de souci pour mon fil de 5 ans, S., que je suis obligé de laisser sous sa garde. Voilà comment cette femme me remercie après avoir tout fait pour elle. Je vais prendre douche, un taxi vient pour me transporter à l'aéroport. Je n'amène que mes habits et quelques documents importants. Tout le reste reste."
Pour la petite histoire, mon voisin X a acquis cette propriété il y a quelque chose comme 4 ans aujourd'hui. Peut-être moi. A la retraite, il a presque 70 ans et sa femme à peine la trentaine. Les enfants de son premier sont plus âgés que son épouse. Elle de son côté a une fille d'une première relation. Et ensemble, ils ont le petit S., un enfant adorable, bien élevé et poli. Il est très lié à Chrystelle et Claver avec qui il se retrouve soit sur le trampoline, soit à velo, soit chez eux pour soigner les tortues, les chiens, et d'autres animaux domestiques qu'ils sont.
J'ai reçu ce coup comme une massue tellement j'ai été préoccupé toute la journée du 11 octobre et les jours suivants. Quel est état de conscience dans une condition pareille? Si j'avais été informé, j'aurai revêtu mes frocs de calotin pour tenter de les réconcilier. Cela me réussit de temps en temps. J'aurais au moins tenté de retisser les liens. Soit, c'est passé. Je revois ce bon voisin, toujours prêt à servir, toujours très gentil envers les miens et moi. Le voilà parti, sans vraiment sonner l'alarme. Je ne peux que lui souhaiter tout de bon.
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