Il y a plusieurs types d'opposants. Des vrais et des faux. Les vrais sont imbus de convictions inébranlables qui guident leurs actions et engagements politiques. Les faux opposants sont des flip flap, tournant casaque au gré de leurs intérêts. Ce sont des opposants alimentaires, traîtres, opportunistes, troublant, goûtant à toutes les sauces sans le moindre regret. Les collabo, des véritables espions et parasistes qui minent l'opposition réelle. Les vrais opposants sont souvent radicaux, intransigeants et durs avec le régime au pouvoir; les autres crient fort pour ne rien dire. Les récompenses qu'ils obtiennent de leurs trahisons sont souvent faramineuses car le régime en usant de leurs services se dévoile à eux, mais tient à garder un semblant de légitimité. Quoique ce soit dans les coulisses qu'on est vraiment opposant ou pas, des signes qui ne trompent pas révèlent la vraie identité de l'individu.
Les zing-zagueurs politiques ont la réputation de n'être que de vils mécréants mus par leurs seuls intérêts, au mépris de celles et ceux au nom desquels ils prennent la parole dans les assemblées publiques.
- Voyons, vous avez bien dit opposant?
- Oui, monsieur le nargueur.
- Mais opposant à quoi? à qui? pour quoi faire?
- Beh au régime en déclin bien entendu! Nous au moins nous avons le courage dénoncer les maux et fléaux qui sévissent au pays.
- D'accord. Vous définissez-vous vraiment opposant ou perdiemiste de séances législatives?
- Il n'y a pas de meilleur opposant dans ce pays que moi. Au bout du compte c'est l'intérêt du peuple qui compte.
- Ah bon! Le pouvoir ne tient pas un autre langage que je sache. Je ne crois pas que si j'étais politicien, je serais dans votre opposition. Elle ne me convaint pas de sa solidité. Un petit vent de menace accompagné d'un paquet de dollars suffit pour la faire tomber. Et c'est cela la politique, semble-t-il. Je vous la laisse.
- Voyons, vous avez bien dit opposant?
- Oui, monsieur le nargueur.
- Mais opposant à quoi? à qui? pour quoi faire?
- Beh au régime en déclin bien entendu! Nous au moins nous avons le courage dénoncer les maux et fléaux qui sévissent au pays.
- D'accord. Vous définissez-vous vraiment opposant ou perdiemiste de séances législatives?
- Il n'y a pas de meilleur opposant dans ce pays que moi. Au bout du compte c'est l'intérêt du peuple qui compte.
- Ah bon! Le pouvoir ne tient pas un autre langage que je sache. Je ne crois pas que si j'étais politicien, je serais dans votre opposition. Elle ne me convaint pas de sa solidité. Un petit vent de menace accompagné d'un paquet de dollars suffit pour la faire tomber. Et c'est cela la politique, semble-t-il. Je vous la laisse.
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