29 avril 2018. Tout est bien qui finit bien. Un jour d'anniversaire fait très la part des choses. Si j'avais publié quelque chose à ce sujet, j'aurais sans aucun doute reçu beaucoup plus de messages de voeux. Normal. C'est la force des réseaux sociaux! Le coeur y est-il vraiment? Pas si sûr. On cède facilement à la routine. Formalité, usage ou coutume grégaires. Chacun y va de son pas. Il y a des relations qui naissent et se défont en ligne. Une sorte de lotterie qui ne dit pas son nom.
Hier je disais à une amie qu'un pasteur divorcé m'a révélé: "Prof you gave me a wife." En fait, je l'ai mis en contact avec une historienne qui traite le même domaine recherche que lui. Cette dernière, afro-américaine de son état, aurait eu un coup de foudre pour son prince devenu soudain charmant. "Je n'y suis pour rien... je ne réponds de rien" ai-je rétorqué. Le pasteur, beau gosse bon genre, sait draguer les femmes. Je le présume, je le sais, mais ce n'est pas ma palabre.
A la messe dominicale m'a été rappelée une vertu: le pardon. Je demande pardon à tous ceux et celles que j'ai offensés au cours de ma vie. Et je pardonne à mes ennemi(e)s s'il en est.
Tout est bien qui finit bien. Alors que je n'ai pas organisé de fête, je sais que certains de mes proches ont officié et prié pour moi; que d'autres ont célébré en buvant à ma santé. D'autres ont oublié ou ignoré ce jour. Comment dire? Les indéfectibles se comptent sur les bouts de doigts certes, cependant cela informe de la qualité et de la sincérité de leur relation à moi. Certains m'ont appelé, d'autres envoyé des messages. Et d'autres, nombreux, sont demeurés indifférents. C'est aussi bon et beau comme cela.
Je crois en l'amitié comme je crois en l'amour. Ils s'entretiennent et se maintiennent. Ils naissent et meurent parfois sans crier garde. Par dessus-tout, ils donnent sans compter. On peut être frangins et ne pas s'aimer; mais se jalouser sans ménagement. Cela s'est vu et se verra encore. Ce n'est pas seulement la politique qui divise ou crée des illusions.
J'ai hier apprécié la mesure de l'amour que me portent mes proches. Certes, mais c'est la suite de nos relations antérieures. En amitié comme en amour, on rit, on règne comme soutient ma U. Allez-y voir. Illusions peut-être au cas où cela ne serait pas soutenu par des preuves concrètes.
Une journée très simple que celle de mon anniversaire. Un repas partagé en famille restreinte. Un gâteau soufflé au grand bonheur de Mukawa et Ibangu, les principaux célébrants de cette messe mondaine! Des coups de fil où l'on sussure des HBD à l'oreille... sur tous les tons! Le tour est joué, et la journée accomplie. Merci à vous tous, mes proches, pour votre présence réconfortante dans mon coeur. Le Bon Dieu vous en revaudra.
"This is the day that the Lord has made, let us rejoice. Alleluia!"