30 avr. 2018

Une journée sans tralala

29 avril 2018. Tout est bien qui finit bien. Un jour d'anniversaire fait très la part des choses. Si j'avais publié quelque chose à ce sujet, j'aurais sans aucun doute reçu beaucoup plus de messages de voeux. Normal. C'est la force des réseaux sociaux! Le coeur y est-il vraiment? Pas si sûr. On cède facilement à la routine. Formalité, usage ou coutume grégaires. Chacun y va de son pas. Il y a des relations qui naissent et se défont en ligne. Une sorte de lotterie qui ne dit pas son nom.
Hier je disais à une amie qu'un pasteur divorcé m'a révélé: "Prof you gave me a wife." En fait, je l'ai mis en contact avec une historienne qui traite le même domaine recherche que lui. Cette dernière, afro-américaine de son état, aurait eu un coup de foudre pour son prince devenu soudain charmant. "Je n'y suis pour rien... je ne réponds de rien" ai-je rétorqué. Le pasteur, beau gosse bon genre, sait draguer les femmes. Je le présume, je le sais, mais ce n'est pas ma palabre.
A la messe dominicale m'a été rappelée une vertu: le pardon. Je demande pardon à tous ceux et celles que j'ai offensés au cours de ma vie. Et je pardonne à mes ennemi(e)s s'il en est.
Tout est bien qui finit bien. Alors que je n'ai pas organisé de fête, je sais que certains de mes proches ont officié et prié pour moi; que d'autres ont célébré en buvant à ma santé. D'autres ont oublié ou ignoré ce jour. Comment dire? Les indéfectibles se comptent sur les bouts de doigts certes, cependant cela informe de la qualité et de la sincérité de leur relation à moi. Certains m'ont appelé, d'autres envoyé des messages. Et d'autres, nombreux, sont demeurés indifférents. C'est aussi bon et beau comme cela.
Je crois en l'amitié comme je crois en l'amour. Ils s'entretiennent et se maintiennent. Ils naissent et meurent parfois sans crier garde. Par dessus-tout, ils donnent sans compter. On peut être frangins et ne pas s'aimer; mais se jalouser sans ménagement. Cela s'est vu et se verra encore. Ce n'est pas seulement la politique qui divise ou crée des illusions.
J'ai hier apprécié la mesure de l'amour que me portent mes proches. Certes, mais c'est la suite de nos relations antérieures. En amitié comme en amour, on rit, on règne comme soutient ma U. Allez-y voir. Illusions peut-être au cas où cela ne serait pas soutenu par des preuves concrètes.
Une journée très simple que celle de mon anniversaire. Un repas partagé en famille restreinte. Un gâteau soufflé au grand bonheur de Mukawa et Ibangu, les principaux célébrants de cette messe mondaine! Des coups de fil où l'on sussure des HBD à l'oreille... sur tous les tons! Le tour est joué, et la journée accomplie. Merci à vous tous, mes proches, pour votre présence réconfortante dans mon coeur. Le Bon Dieu vous en revaudra.
"This is the day that the Lord has made, let us rejoice. Alleluia!"

29 avr. 2018

Akt 1 des Tages: Dem Herrn Danken


"Fest soll mein Taufbund immer stehen" gehört zu den besten Liedern für mich. Die Melodie, di Wörte, die Gebetsstimung des Lieds gefallen mir traumhaftig. Ich sing es gern. Es erinnert mich besonders an Staufen, München, Fladungen, Priesterseminar Fulda, Zweisimmen. In Muttenz wurde mir am 29. April 1990 das Geurtstagslied durch eine Symphonische Orchester gesungen. Das war alles Schönste.

"Fest soll mein Taufbund immer stehen" est pour moi un de mes meilleurs chants préférés. La mélodie, les mots, l'inspiration de prière qu'il dégage, me plaisent en me plaçant dans un monde de rêve. Je le chante volontiers; mes proches m'entendent le murmurer. Je ne le chante pas toujours, mais je me suis réveillé ce matin sur cette note. Il me rappelle beaucoup de souvenirs d'Allemagne et de Suisse. Notamment une concélébration en juin 1985 au Grand Séminaire de Fulda, avec l'évêque auxiliaire d'alors et Dr G. Stanke le recteur. A Muttenz en Suisse, j'eus la suprise d'un "Zum Geburtstag viel Glück" merveilleusement exécuté par un orchestre symphonique qui avait animé la messe ce jour-là. Nous sommes en 1990. Je n'ai jamais su comment ils étaient informés de mon anniversaire. C'est aussi cela les bons souvenirs de la vie.
Ma pensée va en ce moment à ma deuxième mère Resie Weingärtner qui a veillé à ce que je finisse mon troisième cycle. Elle a cru en moi, m'a encouragé, m'a accompagné tout au long de mes années de révolte, et est décédée à presque 92 ans deux semaines avant ma défense de thèse. Nous avions encore eu le plaisir de fêter mon anniversaire au Zoo de Kirchengarten à Munich. Ce fut d'ailleurs sa toute dernière sortie hors de chez elle. Que son âme repose en paix! 


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29 avril - Le lot de la vie

Béni soit le Maître de la vie pour sa bonté, son amour.
1. Des parents. Un anniversaire ramène forcément aux souvenirs des parents. Le 22 septembre 2007, date de la mort d'un ami cher Jean-Pierre, j'avais reçu le dernier coup de fil de Papa m'annonçant sa sortie de la polyclinique où il était interné pour quelques jours. Je l'ai interrompu en disant que j'allais le rappeler quelques heures plus tard. Ce rappel-là n'a jamais eu lieu. L'impression d'inachevé, la douleur du devoir filial non accompli, the breach of a promise, voilà comment je juge ce manquement fatal. Dieu est grand et miséricordieux. Quant à Maman, je m'étais fait un insigne honneur à remplir mes devoirs. Je l'ai fait soigner. Je lui ai apporté ses petits-enfants en juillet 2012. Je garde une vidéo-interview que je lui ai faite le 7 juillet. Ma télépathie filiale a parfaitement fonctionné lorsque je la prévenais de ne pas agir comme Siméon: "Maintenant o Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix selon ta parole." Hélas trois semaines après notre départ de Kinshasa, elle a rendu l'âme. Elle a été enterrée le 1er septembre en ma présence. Une autre ère s'est ouverte dès le jour qui a suivi l'enterrement de ma mère.  
2. Des plaies lancinantes. La vie a ses détours. J'ai eu des amis, très nombreux. Mais comme toujours il y en a des vrais et des faux. Des fouineurs qui vous détruisent et vous trahissent. Je pourrais les nommer, mais décence et discrétion me l'interdisent. Les miens, s'ils sont perspicaces, les connaissent. Il n'y a pas très longtemps, je me confiais à une confidente de toujours TS la douleur des trahisons dont j'ai été victime. Et comme pour répondre du tic-au-tac, elle m'a dit: "Dieu les confondra." Des mensonges forgés de toutes pièces ont à une époque tissé ma vie. Des phuku mwifi, j'en ai connu nombreux qui m'en voulaient à mourir sans que je le sache. J'en ai connu qui m'ont trompé et donné de très mauvais conseils que, Dieu merci, je n'ai pas suivis. J'en ai vu qui m'ont tendu des pièges dans lesquels ils sont tombés eux-mêmes. Dernièrement, une dame a confié à un proche que j'avais dragué deux femmes-soeurs, ayant commencé par la grande pour finir entre les bras de la petite soeur. Elle se prétend la meilleure amie de la grande soeur. Allez-y voir. Des proches me rapportent des "fabrications" pour m'éloigner de tel ou tel. J'ai de la jugeote moi. On m'a accusé de tous les diables, d'avoir détourné de l'argent, attribué des enfants dont je ne connais ni nom ni existence, des relations extra-muros... Et là alors, au lieu de souffrir, j'ai décidé de couper court avec ces malfrats aux paroles mielleuses mais dont le fiel est létal. Je les ai éloignés de moi. Je hais l'hypocrisie. Je reste moi-même.
3. La fidélité dans l'amitié. S'il est une chose que j'aime dans la vie, c'est la fidélité dans l'amitié. Je sais me défendre, et même très bien. Je connais mes ami(e)s, et mes ami(e)s me connaissent. J'ai un troisième sens qui me trompe très rarement dans l'appréciation des gens. A une époque, j'étais infréquentable. Des frères-amis les plus proches m'ont révélé leur véritable face. J'ai vu. Veni, vidi, vici, comme aurait dit César. Oui, j'ai vu; et j'ai vaincu. J'ai dormi dehors en plein hiver. J'ai été suivi, recherché. Mais j'ai aussi reçu des marques de profonde amitié, une amitié qui donne sans compter. Ma vie est assez longue pour discerner clairement l'ami du fouineur ou du traître. Je pense à Shemsi: "Si Séraphin est ton ami, alors il est aussi mon ami. Et je n'hésiterai pas à le recevoir chez moi". Il s'agissait. Et à Lodo: "Sei cosi prezioso Mabana". Sans parler de Schlindwein, de Jean-Roger Lumu d'heureuse mémoire! Et de bien d'autres, Eileen, U. J'ai eu surtout le soutien de mes cadets pour qui j'ai longtemps été un modèle. J'ai aussi mes fidèles des fidèles: Gustave ou Charles, etc. c'est la famille ça. Ils me l'ont dit, me le répètent, et me respectent jusqu'à ce jour. "Un ami fidèle est un trésor", dit le psalmiste. Leçon de vie. Si je suis encore en vie, c'est grâce à l'amitié de quelques âmes amies et généreuses.
4. Je dois avouer contre tout ce qui précède que j'ai eu le courage de ré-orienter ma vie. Contre vents et marées, je suis resté moi-même. Sans broncher ni céder au découragement, ni à la panique, ni encore à la vengeance. Par la grâce divine, j'ai gardé la tête sur les épaules. Ma faiblesse, c'est peut-être ma capacité de refuser la médiocrité, la nonchalance. Je suis parfois naïf, je le reconnais, car j'accorde confiance un peu trop vite; mais je sais me relever. Je peux prétendre que j'ai une belle vie, simple. Surtout des personnes merveilleuses qui m'aiment et m'adorent, et que j'aime et adore! Je suis un homme aimé depuis ma tendre enfance, depuis ma maison et ma famille. Je rends grâce au Bon Dieu pour ces bienfaits.
"Blessed". Je suis béni. Cela est ma force. Mme Walcott n'a cessé de répéter: "You guys do not realize how blessed you are. Many would envy you, believe me."
Dans quelques heures, à St Francis, Madeleine-Chrystelle et Claver vont chanter et servir la messe. Quoi de plus beau pour mon anniversaire!

28 avr. 2018

29 avril - Joyeux Anniversaire

Dans moins de deux heures ce sera le 29 avril, jour de mon anniversaire. A cause du décallage horaire, j'ai déjà reçu trois messages de voeux: le premier au téléphone à minuit heure du Congo, le deuxième sur Whatsapp, et le troisième à 3 heures sur Messenger où j'ai eu le privilège de parler avec mon interlocutrice. Il est 3 heures. Un prélude à la vague des messages qui vont sans doute me parvenir. C'est que n'étant pas un régulier de Facebook, je ne recevrai pas de messages de félicitations ou très peu par ce canal.  Tant mieux, je serai moins redevable. 
Que peut-on penser à la veille d'un tel jour lorsque surtout on prend de l'âge? D'abord rendre gloire à l'Eternel Rédempteur pour sa bonté et sa bienveillance. A lui haute gloire et louange éternelle!
Je te rends grâce Seigneur pour tant de merveilles que tu as accomplies dans ma vie. Tu m'as accordé pendant quinze ans d'être ton humble serviteur dans ta vigne; tu m'as doté d'une capacité d'adaptation et de discernement qui m'a permis de ré-orrienter ma vie sans trop de dégâts. La transition n'a pas été facile, mais je suis arrivé au bout de ma misère spirituelle et humaine; et je crois te servir tout autant dans ma vie actuelle sans rien regretter des privilèges et honneurs qui me furent jadis assignés. Je vis simplement, honnêtement et dignement. Je dispose de principes solides sur lesquels reposent mes activités quotidiennes. La présence d'Ibangu et Mukawa à côté de leur mère est stimulante à plusieurs égards. Ils ont bouleversé ma vie au point de m'indiquer le vrai sens de la vie. Qu'est-ce qui importe dans la vie sinon cet attachement aux êtres les plus proches, sinon la fidélité aux hommes et aux femmes qui comptent sur nous. Des tas de choses apprises sur le tas, jamais lues dans un livre.
Je repasse en revue mon passé; je revois mes morts depuis la disparition de Fox, notre chien, jusqu'à ce jour. Je revois tous les visages chers qui m'aident à vivre et survivre dans un environnement aux nombreux obstacles, heurts et lueurs. Tout ce qui est humain existe autour de moi. Il me revient d'évaluer avec lucidité ce qui me convient. Etc. Je pense enfin à ma U, la seule susceptible d'interpréter l'obscurité de mes rêves, redites et non-dits. Merci d'être là pour moi. Ma muse dans l'ombre!
Là, je suis fatigué; je vais dormir pour me réveiller dans une nouvelle année. Bénédictions à la compagnie! 

27 avr. 2018

A J R Mif

Un jour à Rome, juste à la veille de mon 25e anniversaire qui aurait pu correspondre, Flavien Busina d'heureuse mémoire avec qui je suis allé faire des commissions à la Standa, m'a surpris en évoquant une conversation qu'il aurait eue avec un nommé "Ignace Matensi" qui se serait moqué de son poste de gardien: "A nge kiana kina wa tuka wisa kwata kwaku badi ku moku?" (Tu es venu de si loin rien que pour attraper la balle à la main). Un jour d'un match entre la deuxième et la troisième théologies, Ignace s'est écrié après une belle parade de Flavien: "Il n'a pas capté la balle, mais la balle l'a frappé."
J'évoque ce frère et ami commun parti, qui fut à une époque donnée, très proche de Jean-Robert pour des raisons évidentes qu'il ne revient pas de mentionner. Une chose est sûre: JR Mif a compris. C'est ce qui importe.
Jean-Robert, c'est mon pote. Que ce soit à Bandundu, à Kenge où nous célébrâmes avec fracas notre troisième anniversaire sacerdotal, à Kolokoso où il me dépanna d'une panne de Vespa à Musabu, à Louvain-La-Neuve où il me cédait sa voiture, à Leuven où il nous accueillit avec S Dei, à Bruxelles où sa demeure est mon pied-à-terre en Belgique, à Riehen-Bâles, à Lucerne ou Chatel-St-Denis, etc. nous avons toujours partagé une amitié et une complicité sans ambiguïté. Merci Johnny Mif.
A Mayidi, nous célébrions nos anniversaires ensemble. "Happy Birthday" jadis chanté par notre Marylin Monroe.  
Merveilleux Anniversaire Jean-Robert, ami de toujours. 

CHIPS 2018

Depuis le 25 avril au soir jusqu'à ce 27 avril a lieu ici le Symposium International de Philosophie de Cave Hill (CHIPS), un aéropage scientifique qui existe depuis plus de dix ans et auquel j'ai pris l'habitude de participer. Je suis de fait l'un des plus fidèles participants, peut-être le plus fidèle à côté des membres du comité. Voilà une symposium organisé sur place, par mon voisin de palier, Prof. Fred Ochieng'-Odhiambo, dont la valeur est irréfutable et qui ne me coûte ni déplacement, ni visa, ni hôtel ni autres tracasseries inhérentes à ces genres d'activités. Le thème de cette année: Conversation XIII: Investigating Marxism (Voir https://sites.google.com/site/chipssymposium/home).
Ma présentation concernait l'usage et le développement du marxisme dans la littérature francophone d'Afrique et de la Caraïbe à partir de quatre figures représentatives incluant Jacques Roumain, Léopold S. Senghor, Frantz Fanon et V.Y. Mudimbe. Bien avant la révolution de Castro à Cuba, Roumain dans Gouverneurs de la rosée donne la mesure du marxisme dans la Caraïbe des années 1935. La négritude Senghor a longtemps milité pour un socialisme africain inspiré du concept de développement économique de Karl Marx, mais s'en est écarté plus tard face aux difficultés théoriques d'appliquer le marxisme aux réalités locales africaines. Fanon, l'auteur de Peau noire masques blancs et des Damnés de la terre offre une analyse du complexe d'infériorité basée sur la condition prolétarienne et coloniale posée par Marx. Dans Entre les eaux Mudimbe enfin a donné de l'ex-prêtre Pierre Lumbi un profil révolutionnaire qui s'engage dans une guerilla; dans Tales of Faith, il examine le marxisme d'Amaly A. Dieng. Le marxisme caribéen et africain au final peut être considéré comme l'activisme personnel dénommé littérature engagée.
N'étant pas spécialiste de Marx, mais disposant de quelques rudiments, j'ai pu présenter une réflexion  et enrichir ma connaissance de la praxis marxiste en rapport avec la sexualité (Paul Reynolds). Cet homme aux allures marginales ou légèrement excentriques sillonne le monde pour diffuser ses études sur les rapports qui existent entre le marxisme et la sexualité. "People (especially feminist scholars) nowadays talk more about sexuality than about sex."
La participation au symposium est pratiquement réduite de moitié, comparée aux années précédentes. Contraintes financières obligent. N'est-ce peut-être pas le temps de repenser le concept de ce symposium? Au lieu d'une rencontre annuelle, les organisateurs que par ailleurs je félicite, auraient intérêt à le tenir tous les deux ans s'ils entendent en garder le niveau et le succès. 

26 avr. 2018

Joyeux Anniversaire Kalongo

26 avril 2018, c'est l'anniversaire de ma soeur bien-aimée Victorine. Qu'en ce jour de bonheur pleuvent sur elle d'abondantes grâces et bénédictions de la part de l'Eternel Créateur de l'univers.  
Mieux vaut tard que jamais. J'ai pourtant écrit un texte de voeux d'anniversaire mais que je n'ai plus retrouvé le moment venu. A Kalongu, kala ye ngolu, tsasa kanda buna bwa bukheti. Sala kisalu buna bufwani. Mfumu Nzambi kakutanina, kusambula, kakuheka lutondu, kiesi ye ngemba. Amen!

24 avr. 2018

Au fil de la mémoire

23 avril 2018; Je n'ai pas eu le temps d'écrire aujourd'hui tellement j'étais pris par différentes activités académiques et contraintes sociales. Une journée longue, pleine d'attentes et de promesses en dépit de certaines réalités surprenantes. Je me réveille presque en catastrophe, il faut que j'imprime un document, mais il ne s'ouvre pas. Le transfert du document reçu par WhatsApp ne permet pas qu'il soit imprimé. Puis arrive une note de tristesse.
Ce jour est le premier anniversaire de la mort de Maman Marie-Josée Ilenda. Paix éternelle à son âme! Ma pensée va vers ses enfants marqués par cette perte. Je leur envoie volontiers un message de sympathie et d'encouragement. Ainsi va la vie, comme on dit. Tout le monde passe par cette douloureuse expérience. Mais c'est aussi l'anniversaire biologique du dernier fils de Maman Matsasu. 
Nicolas est né en ce jour alors que j'étais en cinquième année. Tous les enfants étaient rentrés en vacances pascales. Mais comme il faut conduire maman à l'hôpital de Kimbau, nos parents ont osé nous laisser seuls à la maison, mais sous la garde de la famille Kimbinda. Papa a conduit Maman enceinte sur sa Vespa 125 Sprint Papa Timothée était notre responsable. Nous étions rassurés. Papa est retourné quelques jours plus tard; l'enfant n'était pas encore né. C'est de Kalonda que j'apprendrai l'heureuse naissance. Lorsque j'y pense aujourd'hui, je tremble un peu car c'était un risque que de transporter Maman sur une vespa sur ses routes défectueuses. Soit! Et notre mukomba vint au monde. A l'étonnement de tous, Papa lui donna le nom de Khoso Khengi, notre grand-oncle. Nul ne s'y attendait en commençant par le propre frère de cet aïeul, mon illustre vieux Kahiudi, philosophe de son état. L'enfant a grandi en sagesse et en esprit.  
L'occasion est également propice pour rendre un hommage à l'abbé Liévin M'Banga Kiese qui fête un tournant important de sa vie. Bienvenue au Club des Troisième Age. Pour la petite histoire retenez que Papa Donatien fut désigné par Papa Prosper pour être le parrain de baptême de l'enfant qui est aujourd'hui prêtre du Seigneur, ordonné le même jour que l'auteur de cet article. La vie a ses chemins qui ne sont pas toujours identiques. J'ai quitté, il est resté. Dans quelques mois, il fêtera ses trente-cinq ans de vie sacerdotale. Que le Bon Dieu lui accorde paix et santé, grâces et bénédictions.

    

23 avr. 2018

30 ans déjà depuis la mort de Tchicaya U T'am'si

22 avril 1988 - 22 avril 2018. Soit trente années écoulées depuis que Gérald-Félix Tchicaya est décédé. Lorsque je commençais mes études universitaires à Fribourg, je ne pensais pas que je deviendrais un jour spécialiste du poète, romancier et nouvelliste congolais Tchicaya U Tam'si. Je le connaissais par oui dire sans vraiment savoir quoi que ce soit de son oeuvre. A l'époque on disait que son oeuvre poétique était très difficile à comprendre. C'est d'ailleurs dans cet esprit que j'avais opté de l'aborder sur le terrain romanesque.
L'université de Fribourg en Suisse n'offrant pas de cours de littérature africaine, j'étais obligé d'effectuer un séjour à Paris, pendant l'intersemestre de mars-avril 90. Le professeur Georges Ngal eut la gentillesse de m'accueillir et de me servir de mentor dans ce voyage scientifique. Durant un mois, grâce à une intervention de son ami l'abbé Denys Luhangu, l'éminent critique littéraire africain a accepté de m'orienter dans la recherche jusqu'à la formulation de mon sujet de mémoire de licence. Après avoir tergiversé sur Glissant, Césaire, j’ai opté pour le mythe de Chaka, un cycle littéraire repris en français par huit auteurs adaptateurs. Une assistance impayable ni en pièces de monnaie et en paroles de merci. Immensa gratitudine, aurait dit mon amie Lodo dont c'est l'anniversaire.
Pendant ce séjour parisien, je bénéficiai de l'agréable compagnie de mes cadets Joseph Kisisa et Placide Mabaka. Je passai du temps mémorable avec Jean Bumbakini, le P. Charles D'Souza SVD, Willy Mwendo tous les trois d'heureuse mémoire. Il y avait également Modeste Mulasa qui y faisait un stage de formation politique des "maires", et Anto Menga, la femme de Willy. Je fus reçu chez le vieux Véron et Pauline Bula Tshaka, en compagnie de son cousin qui n'est autre que le bouillant opposant Martin Fayulu.  Je gardai des photos d'un passage à Chez Paris-Kin, je ne sais pas si ça existe encore. Tout cela en marge de mes recherches pourtant sérieuses vu que le résultat de ce séjour est appréciable. 
J'avais choisi d'étudier pour la licence les transpositions théatrales offertes par Seydou Badian et Tchicaya U Tam'si, publiées en 2002 comme Des transpositions francophones du mythe de Chaka. Une étude comparée des oeuvres de deux auteurs. Après cette première tentative relativement réussie, j' ai continué de travailler sur la prose de Tchicaya, évitant sciemment de traiter sa poésie réputée hermétique. Ce qui m'a ouvert un champ d'investigation original et non examiné de façon critique et raciale: L'univers mythique de Tchicaya U Tam'si à travers son oeuvre en prose. Elle est aujourd'hui l'objet de plusieurs citations et interprétations par d’éminents  chercheurs en littérature francophone. Je crois avoir réussi mon pari qui était de d'apporter ma contribution à la connaissance de ce grand homme de lettres congolais. 
Voilà aujourd'hui trente ans qu'il est mort. Paix, honneur et gloire à Tchicaya!
  

Gratitudine

Una parola di riconoscimento:

"Gratitudine è la parola che sintetizza il mio sentimento stamattina per  l'amicizia, l'affetto e la compagnia che ho ricevuto."
(Lodovica Radaelli, sul Facebook, 23.4.18)

22 avr. 2018

Entsetzlich!

Lesen Sie bitte das folgende Email von Traudl Schmitt:
"Stell Dir mal vor, der evangelische Pfarrer von Wurmlingen hat sich vorgestern  das Leben genommen, erhängt. Er hätte heute noch Konfirmation feiern sollen. Entsetzlich!" TS, April 22.
Solche Ereignisse überaschen mich sehr, besonders es um eine leitende Person geht. Ein Pfarrer sollte ein Vorbild für seine Gemeinde und seine Mitmenschen sein. Traudl has das richtige Wort gefunden, so etwas zu erzählen. Entsetzlich nicht wahr? Gerne würde ich zweifeln aber es gibt manchmal keine andere Lösung im Leben. Möge ihn der Herr Gott in sein Himmelreich empfangen.
Lass ihm der Liebe Gott ewiges Leben geben.

Mboti Parfait

22.4.18 Mboti mwana wuta Parfait Kileya! Lelu kilumbu wa butuka, Mfumu Nzambi kakutanina mu mvula ya luzingu yandiki, kakutani ya kikanda. Kuna hata diaku, kuna wenda laluka (?), keti khi kilumbu twa kumona dihika. 
Ngeyi ya kumona mbala theti mu 76 mu ngonda tsambwadia ku Kambundi, hana kakala tata. Tata ka pheka lukumu lwingi, mini mwana Donatien. Yatuka ku Kenge mu avion ti Frère Michel. Ngeyi wakwata khoku twa dia. Kiana tutuki Parfait. Ku nima yisi kulonga ku Katende! Etc. Buna bwa bukheti m'leki!

Auguroni a Lodo, 22 aprile

Carissima Lodo,
Tanti auguri a te! Felice compleanno Lodo!  Mi ricordo del nostro primo incontro all'Instituto Goethe di Staufen. Ti ricordi della Vaitkanische Firma al Martinsheim? Ti ricordi della serata di spaghetti che i tuoi genitori avevano organizzato per tutti gli studenti di Roma? E poi natale 80, 81. E poi tutte le mie visite a Crema. Ho ancora le foto di natale 81, quando eravamo toccando la neve vicino al luogo di nascita ti tuo papà. Non dimentichero mai la tua visita a Friburgo nel 91. Non dimenticherô mai il tuo attivo impegnimento con la CL. C'è ancora la lettera che mi hai mandato quando avevo rinunziato al sacerdozio. La tua reazione era sincera, e la rispetto fin ad oggi. E di tutte le storie vissute insieme di quà e di là. Tante cose per dire come siamo rimasti amici da tanti anni. Grazie a te con tanto affetto!

21 avr. 2018

Marxism in Francophone African and Caribbean Literary Thought


The present paper is about the use and development of Marxism in Francophone African and Caribbean literature.  Since the topic is vast, I will mainly rely on some selected writers and thinkers – mainly Jacques Roumain, Léopold Sedar Senghor, Frantz Fanon, and V.Y. Mudimbe.
Jacques Roumain, in his Gouverneurs de la Rosée / Masters of the Dew, presents a hero Manuel who comes back to Haiti after spending fifteen in Cuba where he worked in American plantations. His experience is full of Marxist statements and slogans.
Senghor wrote important reflections on Marxism and Socialism, it is interesting to characterize his social thought with respect to Marxism. He coined a concept of African Socialism, which would be based on African values and specific to the African cultural and social situation.
Frantz Fanon’s Marxism is known as praxis for the liberation of mind from the complex of inferiority. The colonized corresponds to the proletarian worker in Marxism, as the Black Man is shaped according to the White Man’s image imposed upon him. As J. Crowell states: “Marx argues that this is constituted by the conflict between the "compartments" of the capitalist and the worker, whereas the tension between the colonizer and colonized native replace this class struggle within Fanon's colonial context” (J. Crowell)
Mudimbe’s Pierre Lumbi, the protagonist of Entre les eaux, is a former priest who opts for a Marxist Revolution to free his people from colonialism and all forms of injustice. His training of philosophy and theology does not empower him to address his people’s hopes; he therefore decides to join a Guerrilla group that fights against the Government.

This paper seeks to draw general reflections on the impact of Marxism in the Africa and Caribbean thoughts as shown in the novels of Roumain and Mudimbe, and the essays of Senghor and Fanon. These writers and thinkers used Marxism for the purpose of their personal activism and what can be called littérature engagée.

J. Crowell. “Marxism and Frantz Fanon’s Theory of Colonial Identity: Parallels Between Racial and Commodity-Based Fetichism”, Webs: 

Les cours sont terminés

Avant-hier j'ai donné mon dernier cours du semestre. Ouf c'était un semestre relativement épuisant. Un long temps d'enseignement pour moi commencé depuis fin décembre 17 à Kenge. En dépit de ce parcours édifiant, il y a à la fin la satisfaction du devoir accompli. L'enseignement, notre beau et noble métier, possède ses détours et retours. Les étudiants, nos clients naturels, savent reconnaître le labeur du bouvier dans un kraal. Il reste la session des examens, avec ses tralalala. Ma collègue immédiate forcée de partir d'urgence en France, j'ai accepté de corriger un de ses examens en son absence comme premier examinateur. Solidarité oblige! 
Hier 20 avril, j'ai eu à présider au Graduate Studies Building, Paradise Park, une défense de thèse en Culture Studies. Le titre de la thèse était: "Blocking both Head and Foot: An Examinations of the Bajan Stick Licking" by Mr. Philip Forde. La séance a commencé à 15h03 pour finir à 16h30. Le directeur de la thèse était Prof. Alan Cobley, actuellement pro-vice chancellier chargé de l'Office pour les Etudes de 1er Cycle de l'Université des West Indies. Historien spécialiste de l'Afrique du Sud, Alan fut le doyen qui m'accueillit à la faculté des lettres en août 2001 et même me présenta à mon compatriote, le Prof. Nlandu Mamingi. L'examnteur interne était Dr. Henderson Carter, senior-lecturer dans notre département d'histoire et philosophie. L'examinateur externe était le Prof. Michael J. Ryan, de l'université 
En voyant le titre, le contenu et la qualité des examinateurs, je me suis interrogé sur le statut des études de culture appelées Culture ou Cultural Studies. Voilà un domaine aux contours ambigus. Un touche à tout qui puise ses ressources dans tous les domaines des sciences humaines. Les examinateurs sont tous des historiens; le contenu recourt à l'anthropologue Malinowski comme à au philosophe post-moderne Michel Foucault; le titre décrit un art martial qui prétend relever de l'identité caribéenne avec ses origines africaines. C'est là que le choix d'Alan Cobley intervient avec pertinence. Culture Studies est un micmac comme aurait dit l'abbé Charles Kapende. Lorsque je considère mes collègues de ce département qui relève directement de la faculté des lettres, je vois une historienne spécialiste de la Barbade, un homme de lettres qui touche aussi bien à la littérature anglaise qu'à la philosophie, une femme spécialiste des arts de la danse et des religions afro-caribéenne. Bref un département en porte-à-faux qui mêle histoire, littérature, philosophie, beaux-arts et science des religions. C'est ça qui donne le département de Culture Studies s'il en est un. Le statut même du chef de ce département pose problème: il n'est pas autonome comme les autres. Il est chapeauté par le Doyen. A ses débuts il y a dix ans environ, Culture Studies était une section d'histoire et philosophie. Pour dire, que les innovations qui s'opèrent dans les réajustements des facultés universitaires ne sont pas sans poser des problèmes au niveau du curriculum et des spécialités. La modernité exige qu'on introduise des combinaisons de programmes du genre Gender Studies ou Computer, History and Climate Change. Des ouvertures impensables il y a quelques décenies. 
La semaine prochaine, je participerai au Cave Hill International Philosophy Symposium (CHIPS) dont je me révèle être un des plus fidèles participants depuis sa création. On célèbre le centenaire du Marxisme. Je m'accorde un répit pour finaliser ma présentation qui aura lieu le ??? Je n'ai pas encore vu le programme final. Une chose est sûre: je serai présent. 



20 avr. 2018

Hier il y a 36 ans

Rome, 19 avril 82. Alors que je finissais mes études de théologie à l'Urbaniana, l'honneur m'échut d'animer, avec six autres collègues, une messe matinale célébrée par SS le Pape Jean-Paul II en présence du Président Mobutu et sa famille. La messe était soigneusement organisée par Mgr Eméry Kabongo, à l'époque deuxième secrétaire privé de SS. Je garde jalousement quelques précieuses photos de cet événement. Après la messe eut lieu un brève rencontre entre les officiels des deux états et la petite communauté. Comme j'étais le tambourineur du groupe, JP II s'est approché de moi pour admire ma barbe qui, selon ses propres mots, lui rappela les batteurs de tam-tam qu'il avait vus au cours de ses voyages en Afrique. C'était sa quatrième année de pontificat.
Ma pensée va vers Flavien Busina d'heureuse mémoire, Léon Kalenga, Jean-Bosco Matand, Félicien Ilunga, Donatien Mole, Mwamba Tshibanda. Pour la petite histoire, Léon aujourd'hui nonce au Panama, était le président et moi le secrétaire de la SFRAZA (la fraternité des séminaristes zaïrois). Que du ciel St Jean Paul II intercède pour nous auprès du Seigneur.
On vient vraiment de loin. Coucou à ma U.

17 avr. 2018

Il y a dix ans est mort le poète Aimé Césaire



16 avril 2008 - 16 avril 2018. Dix ans: Honneur à la mémoire du poète et homme politique martiniquais Aimé Césaire!
J'ai eu le privilège unique de rencontrer Aimé Césaire, le mythique et emblématique concepteur de la Négritude. C'était le 23 novembre 2005, soit trois ans avant sa mort, dans son bureau de maire honoraire à l'Hôtel de Ville de Fort-de-France. Quel homme si fascinant. Je vous renvoie à la lecture de "45' minutes avec Aimé Césaire" en ligne sur le site d'arabesque, repris dans mon livre Du mythe à la littérature. J'ai relativement beaucoup publié sur Aimé Césaire et contribué à répandre son image à travers le monde. Je me souviendrai toujours de la réaction du maire de Morne Rouge, Martinique, lorsque j'avais solennellement déclaré: "S'il n'y avait pas eu Aimé Césaire, il n'y aurait pas d'antillanité et de créolité". Le maire s'est simplement levé et a invité l'auditoire à applaudir. Un grand moment. 
Sa contribution à la cause noire est immense, universellement reconnue. Il nous rappelle Shango dans ce  chant de Caliban: "Qui mange son maïs sans songer à Shango / Mal lui en prend! Sous son ongle se glisse Shango / et toute la part il prend! Shango Shango ho!"
Paix et respect à l'âme du poète et homme de culture Aimé Césaire. 

16 avr. 2018

Joyeux 40e Anniversaire de Mariage à Papa et Maman Kilumbu


'Félicitation au couple Kilumbu delphin pour les 40 ans de mariage'

J'ai eu la bonne surprise d'apprendre sur Facebook que le couple Claire et Delphin Kilumbu ont fêté leur 40e anniversaire de mariage. Moi j'étais témoin de leur mariage religieux à Kalonda, dans la grande villa, au cours d'une célébration pontifiée par l'abbé JR Singa. Je crois que c'était son tout premier mariage. (A vérifier donc?).
Félicitations à Maman et Papa Kilumbu. J'avais eu à Kenge le privilège de vivre à côté de Papa Delphin alors élève à St Jean Bosco et moi à l'école primaire. Un homme très calme, très intelligent et très assidu au travail. On était toujours en contact même du temps où il était enseignant à Kimbau et plus tard étudiant à l'ISP Kikwit. Mathématicien chevronné, il a toujours fasciné par son calme et sa discrétion. J'ai eu l'immense plaisir de le retrouver à Kalonda en 78-79 pour ses premiers pas comme professeur de math à la fin de sa licence. Je passais beaucoup de temps avec eux et leurs enfants Bumbangi et Belinda. Ce temps m'a permis de connaître et apprécier ma tante maman Claire. J'ai retrouvé plus tard Papa Delphin préfet des études à Kimbau, Bagata et Masamuna. J'ai des attestations signées de sa main pour mes dossiers d'identité lorsqu'il était administrateur de territoire. Que je suis heureux pour eux! Quel parcours admirable! Congratulations Papa et Maman! Que Dieu vous bénisse et vous protège!

15 avr. 2018

L'Homme aurait eu 63 ans en ce jour

12 avril 2018. L'Homme, le Père, Mista Faus, La Tortue, aurait eu 63 ans s'il avait vécu jusqu'à ce jour. Faustin-Antoine Mampuya Ngavwa Lebungisa Ondjo (Maleno) est décédé depuis le 2 février 2011. Que son âme repose en paix!

Le séjour de l'abbé Modeste à la Barbade

Prior Park, St James, April 5-12. Abbé Modeste Kisambu est arrivé au soir du 5 avril à la Barbade. Je suis allé l'attendre à l'aéroport BGI. L'avion American Airlines qui le transportait est arrivé à l'heure et la période d'attente n'a pas été longue. La traversée de l'île de la Barbade depuis l'aéroport jusqu'à Prior Park s'est effectuée en une vingtaine de minutes. Les enfants dormaient déjà lorsque nous avons atteint la grille de la maison. L'abbé Modeste a pris un avant-goût de son séjour rien qu'en examinant attentivement le parcours routier.
Le vendredi, il s'est reposé dans l'avant-midi alors que j'ai conduit les enfants à leur école de vacances. Dans la soirée est passé Prof. Nlandu Mamingi saluer notre hôte. Coïncidence: Prof. Mamingi connaît le demi-frère de Modeste, Arthur Pashi Katenda. Pour la petite histoire, Arthur fut mon condisciple de première année du secondaire au petit séminaire de Kalonda jusqu'à la première année de philosophie Kalonda.
Le dimanche 8 avril, nous avons après la messe dominicale, organisé une réception en l'honneur de l'abbé Modeste. Ont notamment répondu à notre invitation Mme Rosemarie Alleyne, journaliste, avec ses deux petites-filles Zezara et Zury; Prof. Nlandu Mamingi, écrivain, économiste; Dr David Yawson, lecteur au Uwi Cermes; Dr Daniel Boamah, banquier, et son épouse, Mme Julie Boamah ainsi que leur fille Abena Valerie Boamah-Hope, journaliste; Mr. Matthew Cave, assureur, et son épouse Matumwene Nlandu-Cave, enseignante . Par la suite sont arrivés Prof. émérite Jane Bryce, écrivain et spécialiste de littérature africaine et cinéma, et son mari Prof. Philip Nanton, écrivain et chercheur. Une bonne fourchette de la crème intellectuelle et sociale.
C'était aussi le jour d'anniversaire de Valerie Boamah. Lorsque nous lui avons chanté Happy Birthday, je n'ai pas trouvé mieux, n'ayant pas étant été informé au préalable, que de lui offrir une bouteille de vin de ma cave. Un cadeau pas approprié, mais quand même significatif pour la circonstance.
Le lundi 9, mardi 10 et mercredi 14, nous nous sommes tant faire que se pouvait rendus ensemble aux plages de Batts Rock et Brownes Beach. Le mardi après-midi, on l'a amené voir la pointe nord de l'île: Animal Flowers sur l'Atlantique. Le mercredi soir, comme il pleuvait, nous avons pu voir BatSheba et Codrington Collège, le plus ancien institut théologique de la Caraïbe. Et le jeudi 12 avril à 4h15 exactement, nous avons quitté la maison pour l'aéroport, son vol étant prévu pour 7 heures. Modeste est donc passé par Miami, London avant de rejoindre Genève, Suisse, son point de départ. Dieu soit loué. Il est bien rentré chez lui.
Quoi que notre hôte ait été heureux, j'ai trouvé son séjour trop court. On prenait le petit déj debout au bar tout en évoquant le vieux passé ou parlant d'événements récents. Tous les thèmes étaient abordés.  Une semaine, c'est peu même pour un petit pays comme la Barbade. Merci Modeste d'avoir passé une merveilleuse semaine avec nous. Tu nous manques déjà.

4 avr. 2018

Rest in Peace Mrs. Newton

April 4, 2018. This morning I was informed of the passing of Mrs. Newton by a colleague who knows my relationship to her family. And the funeral service takes place on Wednesday April 11, at 1pm, at Beulah Methodist Church, St Philip. The Newtons received us twice at their beautiful home; we will keep a fond memory of Mrs. Newton. Last time we met, it was at a Campus' 50th Celebration function. We spoke of catching up some time later. I will attend the funeral. My condolences to Prof. em. Earl Newton, Nana and their other dear ones.
Rest in Peace Mrs. Newton.