Dans moins de deux heures ce sera le 29 avril, jour de mon anniversaire. A cause du décallage horaire, j'ai déjà reçu trois messages de voeux: le premier au téléphone à minuit heure du Congo, le deuxième sur Whatsapp, et le troisième à 3 heures sur Messenger où j'ai eu le privilège de parler avec mon interlocutrice. Il est 3 heures. Un prélude à la vague des messages qui vont sans doute me parvenir. C'est que n'étant pas un régulier de Facebook, je ne recevrai pas de messages de félicitations ou très peu par ce canal. Tant mieux, je serai moins redevable.
Que peut-on penser à la veille d'un tel jour lorsque surtout on prend de l'âge? D'abord rendre gloire à l'Eternel Rédempteur pour sa bonté et sa bienveillance. A lui haute gloire et louange éternelle!
Je te rends grâce Seigneur pour tant de merveilles que tu as accomplies dans ma vie. Tu m'as accordé pendant quinze ans d'être ton humble serviteur dans ta vigne; tu m'as doté d'une capacité d'adaptation et de discernement qui m'a permis de ré-orrienter ma vie sans trop de dégâts. La transition n'a pas été facile, mais je suis arrivé au bout de ma misère spirituelle et humaine; et je crois te servir tout autant dans ma vie actuelle sans rien regretter des privilèges et honneurs qui me furent jadis assignés. Je vis simplement, honnêtement et dignement. Je dispose de principes solides sur lesquels reposent mes activités quotidiennes. La présence d'Ibangu et Mukawa à côté de leur mère est stimulante à plusieurs égards. Ils ont bouleversé ma vie au point de m'indiquer le vrai sens de la vie. Qu'est-ce qui importe dans la vie sinon cet attachement aux êtres les plus proches, sinon la fidélité aux hommes et aux femmes qui comptent sur nous. Des tas de choses apprises sur le tas, jamais lues dans un livre.
Je repasse en revue mon passé; je revois mes morts depuis la disparition de Fox, notre chien, jusqu'à ce jour. Je revois tous les visages chers qui m'aident à vivre et survivre dans un environnement aux nombreux obstacles, heurts et lueurs. Tout ce qui est humain existe autour de moi. Il me revient d'évaluer avec lucidité ce qui me convient. Etc. Je pense enfin à ma U, la seule susceptible d'interpréter l'obscurité de mes rêves, redites et non-dits. Merci d'être là pour moi. Ma muse dans l'ombre!
Là, je suis fatigué; je vais dormir pour me réveiller dans une nouvelle année. Bénédictions à la compagnie!
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