28 mai 2018. Ce matin, j'ai conduit Madeleine et Jr relativement tôt à l'école. Les cours ont repris après deux semaines d'interruption pour la classe 4. L'examen de Common Entrance a eu lieu le 8 mai. La semaine suivante, on leur a accordé un congé de reconstitution. La semaine d'après, c'était d'abord lundi de Pentecôte. Le mardi 22 mai, il y avait cours mais ils n'y sont pas allés parce que nous les parents avons effectué un aller-retour sur Trinidad et Tobago. Partis à 6 heures le matin, nous sommes retournés à 22h30. Le 23 une demie-journée de cours, ils ne sont pas partis. Le jeudi 24, élections législatives. Le vendredi 25, le parti de l'Opposition qui a gagné les élections a décidé une journée chômée à partir de 13 heures. Une semaine complètement perturbée pour les enfants. Ce matin, il fallait revenir aux bonnes habitudes; et ce n'était pas facile. Nous sommes arrivés tôt à l'école, quoique étant partis relativement tard de la maison. Soit. Tout dépend des caprices du trafic.
A la place, j'ai été informé du décès d'un jeune homme de 28-29 ans par accident de moto le samedi 26 mai. Il s'est trouvé que je connaissais sa mère, une qui s'occupe de la propreté sur toute l'étendue de la plage. Comme elle était assise dans le bureau, je suis allé la consoler et lui promettre de prier pour elle et sa famille. Au moment de la quitter, elle a saisi ma main pour m'exprimer sa reconnaissance: "Vous avez trouvé les mots justes pour me consoler. Je vous remercie de tout coeur." Après ma natation, elle m'a de nouveau remercié. Je ne comprends franchement pas ce monde si cruel. Pour moi, cette femme aurait dû rester tranquillement à la maison plutôt que de subir le lot de la loi capitaliste du travail.
La deuxième rencontre a lieu à la Winston Scott Polyclinic où je suis allé acheter des anti-malarias en prévision de mon voyage en Afrique. Je ne savais pas que le lundi était réservé aux enfants. Il me fallait m'enregistrer à l'entrée et solliciter uune intervention spéciale du médecin. Un infirmier m'a pris en charge et m'a facilité la tâche. En moins de quinze minutes, j'ai trouvé le médecin qui m'a écris la prescription voulue. Par contre, j'ai perdu presque une heure à la pharmacie tellement il y avait du monde.
La troisième rencontre, celle-là, était permanente, poétique, un contact-écran avec ma dulcinée, ma U. Elle a été présente aussi bien pendant le trajet de la maison à l'école qu'à la plage, à la polyclinique et au bureau. Elle sait tout de moi, elle est de tous les coups, elle demeure près de mon coeur, c'est ma complice bien aimée.
Pour une semaine, elle commence plutôt bien. Le Seigneur disposera.
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