Une journée sans histoire. Outre l'anniversaire de ma soeur Patience que je croyais hier, j'ai eu à penser à beaucoup d'autres choses notamment à mon travail. Demain, je serai sans secrétaire pendant deux semaines. Une autre va la remplacer probablement, mais je ne suis pas encore informé. Cela arrive aussi dans nos institutions dites organisées. Une erreur est vite faite, vite corrigée aussi. Ce qui n'est pas le cas chez nous.
Depuis le 9 octobre, j'attends d'une institution un document dont j'ai besoin pour arranger mes enseignements. Promesse sur promesse, une semaine passe, une deuxième. Un rappel, puis un deuxième rappel. Les choses bougent à la troisième semaine mais le document qui arrive est illisible. Je demande à mon interlocuteur de m'en faire un plus clair et plus présentable. Une autre semaine passe. A la deuxième semaine, le document arrive par email, mais le texte est différent du premier que j'ai eu le soin d'introduire officieusement. On ne sait jamais ce qui peut arriver car le temps passe vite. Mon répondant croit avoir réglé la commission alors que je me trouve en possession de deux documents contradictoires; il me promet de vérifier. Je lui demande de ne plus rien faire; je réglerai cela d'une autre façon.
En fait, que s'est-il passé? Le sieur n'avait visiblement pas le coeur à l'ouvrage. C'était le dernier de ses soucis. Soit il se moquait de moi, soit il sabotait et ne voulait pas m'assister, soit il était simplement, hélas, incompétent. Plus d'un mois pour produire un document de six lignes et le signer! Et même encore, un travail bâclé. Connaissant les difficiles conditions de vie et de travail dans ce pays-là, je ne saurais lui en vouloir. L'endémie de la négligence est systémique. C'est cela la triste réalité de nos bureaucrates vautrés dans les carapaces du pouvoir. J'ai déjà expérimenté cette situation en d'autres occasions.
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