A ma réaction d'hier ou avant-hier, c'est selon, j'ajoute des détails que je viens de découvrir comme par hasard sur Internet. Je viens de prendre connaissance de l'interview du journaliste Eric Colmer qui a enquêté pendant trois ans sur les viols des religieuses et le silence qui leur est imposé par l'église. C'est relativement récent: Février 2019. C'est sur France 24 ou Actu 24. S'y révèlent des situations inacceptables pour des femmes dont la vie est simplement programmée par l'église ou l'autorité religieuse sans qu'elles aient à disposition la moindre possibilité de justice ou de recours. Sacrifiées, violées, frustrées, muselées, exploitées, abusées. Tous ces vocables s'accordent pour montrer l'horreur qu'elles subissent au quotidien.
Une religieuse violée une fois par semaine pendant vingt ans par deux frères prêtres? Incroyable, inconcevable mais c'est arrivé. Ce n'est pas du sensationnel journalistique, mais de la réalité prouvée par l'enquête. Quelle est la valeur de leur profession religieuse? Pourquoi cette religieuse non consentante (?) n'a-t-elle jamais dénoncé ces crimes? Pourquoi ne s'est-elle jamais soustraite aux avances répétées de ses assaillants? Là réside l'énigme. Là s'arrête le bon sens. Comment expliquer le sens du sacerdoce de ces deux violeurs qui abusent des structures de l'église pour se livrer impunément à de telles pratiques inhumaines? Comment arrivent-ils à tenir le corps du Christ et à assurer les sacrements avec cette responsabilité scabreuse sur leurs mains? Des questions dans tous les sens sans réponses plausibles.
Une religieuse violée une fois par semaine pendant vingt ans par deux frères prêtres? Incroyable, inconcevable mais c'est arrivé. Ce n'est pas du sensationnel journalistique, mais de la réalité prouvée par l'enquête. Quelle est la valeur de leur profession religieuse? Pourquoi cette religieuse non consentante (?) n'a-t-elle jamais dénoncé ces crimes? Pourquoi ne s'est-elle jamais soustraite aux avances répétées de ses assaillants? Là réside l'énigme. Là s'arrête le bon sens. Comment expliquer le sens du sacerdoce de ces deux violeurs qui abusent des structures de l'église pour se livrer impunément à de telles pratiques inhumaines? Comment arrivent-ils à tenir le corps du Christ et à assurer les sacrements avec cette responsabilité scabreuse sur leurs mains? Des questions dans tous les sens sans réponses plausibles.
En fait, il y a des réponses, mais elles sont systémiques comme déclare Colmer. Le tribunal ecclésiastique sollicité ne condamne pas les violeurs mais exige à la victime violée de pardonner à ses abuseurs. Le système musèle la victime au lieu de la laisser exprimer ses souffrances intérieures. Le système dit simplement: "Laisse-toi violer, supporte, pardonne et tais-toi." Tel a été et est encore le comportement coupable de l'église qui étouffe au lieu d'écraser le scandale. La face visible de l'église ne correspond hélas jamais à la face cachée qui se révèle criminelle, irresponsable et incroyablement scandaleuse. Il y a déjà eu pire que cela dans la séculaire histoire ecclésiastique. La protection assurée à des criminels financiers comme Paul Marcinkus ou l'investissement dans Bassetti ne sont pas du genre à faire resplendir l'image de cette église que nous aimons.
Tu pourras vérifier toi-même la teneur de mon propos. C'est toi qui m'as orienté vers YouTube où j'ai trouvé plus.
Merci encore une fois, Claver, pour ta contribution à mon ouverture d'esprit car mes soupçons sur la vie des religieuses étaient fondées sur des présupposés moins rationnels et subjectifs."
(Email du 9 novembre 2019)
Ma réponse:
"Emile, tout le plaisir est pour moi. Bon weekend et bon ministère."
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