Bon sens, esprit critique, jugement, discernement, raison, conscience droite, droiture d'esprit, clairvoyance, intelligence, raisonnement, consistance, vision, etc., autant de mots hérités de la scolastique qui d'une façon ou d'une autre renvoie à mettre son intellect au service de la vérité. Il faut avoir sa propre opinion devant les événements de la vie et du monde. On n'est pas forcé de dire tout ce qu'on pense, car il est des vérités qui sautent aux yeux. Certaines, si vous les relevez, risquent de vous coûter la vie car le pouvoir n'aime pas être contrarié. Cela, je l'ai appris très jeune.
"Objectif 80... Kasi Congo quatrième position, non c'est non, tokondima yango te". (Objectif 80... Que le Congo arrive en quatrième position, non c'est non, nous ne l'accepterons pas). Cette phrase démagogique de Mobutu a été saluée, longtemps immortalisée par des slogans exécutés lors des animations populaires. Elève au petit séminaire à l'époque, je me plaisais à réfuter cette argumentation qui me heurtait par sa brutalité. Le classement des résultats ne dépend pas de la volonté de l'élève mais de l'instance qui fixe les règles du jeu. L'élève peut s'efforcer d'obtenir la première place, mais cet effort ne garantit pas le résultat final.
On ne peut pas être juge et partie. Dans tout ce qui se dit, il y a un présupposé. Et le non-dit peut souvent être le contraire des mots prononcés. Souvenez-vous de Munguldiaka Khoda Khombo Kiwuta avec les fameux billets de cinq millions de zaïres de triste mémoire. Ce gouverneur de Kinshasa soutenait officiellement qu'il fallait utiliser ces billets en même temps qu'il effectuait de ses mains des gestes reniant ce qu'il disait. Anecdote ou pas, tout dépend donc du registre. On rit comme on peut pleurer.
J'entends souvent dire: "Un tel a réussi... il fait des choses extraordinaires". Nul ne se demande à quel prix ni ne s'interroge sur les ficelles dont cet homme béneficie, encore moins des pactes qu'il a signés pour arriver à ce but. Cette héroïsation bifaciale voile souvent des jalousies, cache des pleutreries, dissimule des moqueries ou des insultes. Et nos compatriotes africains passent pour maîtres dans ce sadisme à peine voilé. Trêve de discours moralistes! Il faut son bon sens en tout temps, car c'est la seule vraie liberté qu'aucun pouvoir, aussi puissant fut-il, ne peut supprimer. Et les conducteurs d'hommes à tous les niveaux excellent dans cet art qui consiste à suspendre l'usage du bon sens. En fait, ils imposent leur vision. Hollande imposera-t-il le modèle socialiste contre l'austérité en Europe? (J'ajoute ce détail rien que pour mon amie France Langlois).
J'attends patiemment la réaction de mon lecteur qui ne manquera pas de trouver une faille à cette réflexion.
"Objectif 80... Kasi Congo quatrième position, non c'est non, tokondima yango te". (Objectif 80... Que le Congo arrive en quatrième position, non c'est non, nous ne l'accepterons pas). Cette phrase démagogique de Mobutu a été saluée, longtemps immortalisée par des slogans exécutés lors des animations populaires. Elève au petit séminaire à l'époque, je me plaisais à réfuter cette argumentation qui me heurtait par sa brutalité. Le classement des résultats ne dépend pas de la volonté de l'élève mais de l'instance qui fixe les règles du jeu. L'élève peut s'efforcer d'obtenir la première place, mais cet effort ne garantit pas le résultat final.
On ne peut pas être juge et partie. Dans tout ce qui se dit, il y a un présupposé. Et le non-dit peut souvent être le contraire des mots prononcés. Souvenez-vous de Munguldiaka Khoda Khombo Kiwuta avec les fameux billets de cinq millions de zaïres de triste mémoire. Ce gouverneur de Kinshasa soutenait officiellement qu'il fallait utiliser ces billets en même temps qu'il effectuait de ses mains des gestes reniant ce qu'il disait. Anecdote ou pas, tout dépend donc du registre. On rit comme on peut pleurer.
J'entends souvent dire: "Un tel a réussi... il fait des choses extraordinaires". Nul ne se demande à quel prix ni ne s'interroge sur les ficelles dont cet homme béneficie, encore moins des pactes qu'il a signés pour arriver à ce but. Cette héroïsation bifaciale voile souvent des jalousies, cache des pleutreries, dissimule des moqueries ou des insultes. Et nos compatriotes africains passent pour maîtres dans ce sadisme à peine voilé. Trêve de discours moralistes! Il faut son bon sens en tout temps, car c'est la seule vraie liberté qu'aucun pouvoir, aussi puissant fut-il, ne peut supprimer. Et les conducteurs d'hommes à tous les niveaux excellent dans cet art qui consiste à suspendre l'usage du bon sens. En fait, ils imposent leur vision. Hollande imposera-t-il le modèle socialiste contre l'austérité en Europe? (J'ajoute ce détail rien que pour mon amie France Langlois).
J'attends patiemment la réaction de mon lecteur qui ne manquera pas de trouver une faille à cette réflexion.
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