Après avoir lu et considéré avec intérêt beaucoup de sondages et d'articles relatifs à ces élections, j'en dégage deux tendances idéologiques. La première, celle du président candidat à sa propre succession, est résumée dans son slogan de campagne: "Forward". En termes de pouvoir, c'est un défi: "J'y suis, j'y reste. Votez-moi ou aidez-moi à accomplir mes ambitions politiques". La deuxième, celle du rival, revient à marteler le changement: "We can't afford four more years." En d'autres mots, sur la base de mon expérience d'homme d'affaires, j'ai un plan pour développer l'économie, créer des jobs, refaire de l'Amérique la nation forte et puissante qu'elle n'est plus.
A en juger par leurs engagements, les démocrates sont socialistes et les républicains capitalistes. Les premiers accusent les seconds de négliger la classe moyenne et les pauvres tandis que les seconds accusent leurs opposants d'augmenter les taxes, de vouloir distribuer l'argent des riches aux pauvres. Etc. Une caricature!
Au-delà de ces déclarations, au-delà des sondages, il est intéressant d'observer les derniers mouvements des candidats. L'Ohio est incontournable. C'est là que se trouve la clé magique de la victoire. Si Obama peut s'en passer, Romney ne peut pas; et aucun sondage ne le donne devant dans cet état. Mais chacun se déclare déjà vainqueur; c'est de bonne guerre. Un sait pourtant déjà qu'il ne croit pas à sa propre victoire quoiqu'une certaine dose de doute soit concevable. Il n'y a plus que deux jours. Hurry up, guys! La propagande, comme je le dis toujours, est pour un littéraire un très instructif sujet d'observation.
Quoi qu'il en soit, le 6 novembre, sera élu le président américain pour les quatre années à venir. Ce sera Mr. Obaromney ou Rombaney. Donnez-lui le nom que vous préférez. Je connais déjà le vainqueur, mais je ne voudrais pas vous influencer. Vive la démo...cratie!
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